Rome, Naples et Florence

October 30, 2017 | Author: Anonymous | Category: N/A
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ROME, NAPLES ET FLORENCE û champ plus qu'un savant. C'est un plaisir fort vif que de voirface à ......

Description

h^

ŒUVRES

COMPLE'I

i

STENDHAL IMJBI.IKES

SOUS LA DlRECTlOxN DE PAUL ARBELET

>

!

EDOUARD CHAMPION

ET

ROME, NAPLES ET FLORENCE

TOME SECOND

^'

PARIS LIBRAIRIE

ANCIENNE HONORÉ CHAMPION EDOUARD CHAMPION 5,

Qlai Malaquais,

1919

VI'

ŒUVRES COMPLETES

STENDHAL IM: B L

I

É Es

sous LA DIRECTION DE

PAUL ARBELET ET EDOUARD CHAMPION

ŒUVRES

rOiMPLETES

STENDHAL

ROME, NAPLES ET FLORENCE TOME SECOND

Il a

été tiré de cet ouvrage

:

Dix exemplaires sur papier de Chine, numérotés de

I

à 10,

contenant une double suite des planches hors texte tirées sur

Japon Impérial. Vingt-cinq exemplaires sur papier des manufactures impériales

du Japon, numérotés de 11 à 55, contenant une double

suite des

planches hors texte tirées sur Japon Impérial.

Cent exemplaires sur papier de Hollande,

36 à 135, contenant une double tirées

suite des

numérotés de

planches hors texte

sur Japon Impérial.

Onze cents exemplaires sur papier velin pur

fil

des Pape-

teries Lafama, de Voiron, numérotés de 136 à 1235.

Exemplaire A"

047

REPRODUCTIOK

INTERDITE

:

ROME, NAPLES,

AND FLORENCE, IN 1817.

SKIETCHES OF THE

PRESENT STATE

of

SOCIETY, MANNERS,

ARTS, LITERATURE,

âfc.

IN THESE

CELEBRATED

CITIES,

BY

THE COUNT DE STENDHAL.

LONDON PRINTED FOR HENRY COLBURN, PUBLIC LIBRARY, CONDUIT STREET, HANOVER SQUARE.

.1818.

Titre de la traduction anglaise de

1818.

STENDHAL

ROME, NAPLES HT FF.OHKXCK TEXTE ÉTABLI ET ANNOTÉ

I^

A

R

DAMEL MULLER PRÉFACE DE

CHARLES MAURRAS TOME SECOND AVEC TROIS FAC-SIMILE HORS

TK X TE

PARIS LIBRAIRIE

ANCIENNE HONORÉ CHAMPION EDOUARD CHAMPION 5,

Quai Malaqlais, VT

1919

-De

ROME, XAPLES ET

FLORENCE

Naples, 24 mars 1817.

madame

la

comtesse

me

R...,

Français, qui brillent tant

le

tendent rien à faire naître

premier jour,

il



La

belle

Écossaise,

disait ce soir

:

Vos

«

premier moment, n'en-

les

grandes passions. Le

ne faut que réveiller l'attention

:

ces

beautés brillantes, qui éblouissent d'abord, et qui ensuite perdent sans cesse, ne régnent qu'un instant.



Voilà,

dis-je,

qui m'explique la manière très

froide dont je vais

Un coup.

me

séparer de Saint-Charles.

prince napolitain, qui est Il

là,

se récrie

»

beau-

réfute nos objections à la manière italienne,

c'est-à-dire

en répétant,

et criant

un peu

plus, la

phrase à laquelle on vient de répondre. Je regardais dans la salle, espérant le faire finir faute d'écou-

moun opéra

teur, lorsque je m'aperçois qu'il répète à tous

ments

le

mot baroque Agadaneca.

superbe, protégé par

le

C'est

ministre, dédié d'avance

Rome, Naples et Florence,

II

1

au

STENDHAL

 roi,

que l'on répète depuis cinq mois. Tout

et

monde annonce que

le

un spectacle

l'on aura enfin

digne de Saint-Charles.

Salerxe, procédés

l*^"^

— Voulez-vous trouver *

avril.

plus révoltants

les

ménages * de

la

Calabre.

Voyez

?

Anecdotes

qu'on m'a racontées ce matin. Je

du moyen

historiens originaux

anecdotes

des

incroyables à Bologne les

lisais

âge, Capponi, Vil-

moments

Je trouvais à tous

lani, Fiortifiocca, etc.

que

telles

les

l'intérieur des

massacre de Césène

le

par Clément VII, antipape ^ Et cependant, au bout

du compte, on

se sent plein de respect et

presque

d'amitié pour ces figures colossales, les Castruccio,

Guglielmino, les comtes de Virtù. Dans

les

res

du xviii^

et

à la longue

mépiis

siècle,

il

on

n'y a aucune de ces horreurs, sent soulever

se

Je ne puis mépriser

^.

les histoi-

le

sauvage croyant également à

cœur de

le

Calabrais l'enfer,

;

c'est

gences et à la jettatura (sort jeté par un magicien)

2

ai>ril.

voyage,

— Ce que

c'est

l'antiquité

;

et,

*.

vu de plus curieux dans mon

j'ai

Pompéia

un

aux indul-

on

;

se sent transporté

pour peu qu'on

dans

ait l'habitude

de

ne croire que ce qui est prouvé, on en sait sur-le-

1.

Poggii Hist.,

lib. II, la

disse a messer Jovanni,

»E

il

Cardinale

etc. (1817.)

Lacrelelle, Duclos, Bezenval, Saint-Simon, Rulhière, Prince de Ligne, Mackintosh, Bclsham, Hobhousc (1817) *.

2. le

Cronaca Sanese:

» etc.,

ROME, NAPLES ET FLORENCE

champ

plus qu'un savant. C'est

un

û

plaisir fort vif

que de voir face à face cette antiquité sur laquelle

on a

lu tant de

y en

entier

Je suis retourné aujour-

*.

la

On

d'en parler.

le lieu il

volumes

Pompéia pour

d'hui à

onzième

fois.

a découvert

Ce n'est pas

deux théâtres

;

un troisième à Herculanum rien de plus que ces ruines. Je ne comprends pas le ton a

;

mystique avec lequel M. Schlegel vient nous parler des théâtres anciens

mand

*,

çais, je

mais j'oubliais

;

commencé pour nous par il

est simple

âmes

qu'il est Alle-

apparemment moi, malheureux Franmanque du sens intérieur. Le monde ayant et

des républiques héroïques,

que leur produit paraisse sublime à des

étiolées

par

la plate

monarchie

*,

comme Ra-

cine.

Je sors de cette tragédie

intime des

que

*.

nous

la

Tout

j'ai fait la

libéral, qui

(d'Alfîeri)

Italiens.

trouvent de

Ils

Michol

au théâtre Nuovo.

Saiil,

agisse

m'est invisible,

conversation avec

une jeune et

sur la

excite leurs

nationalité

transports.

grâce tendre, à VJmogène, dans

cela

m'a prêté

l'amour tendre

Elle

faut que

11

fille

le

jeune marquis

Nous avions

sa loge.

dont

les

manière

de

à côté de

yeux peignaient

heureux avec une énergie que

je

n'ai jamais vue. Trois heures ont volé avec la ra-

pidité de l'éclair. la

mère

Mon

Son promis

était auprès d'elle, et

souffrait qu'il lui baisât la main.

marquis

trois tragédies

me

qu'on ne permet

disait

d'Alfieri

;

à

Rome, quatre

;

ici

que

à Bo-

STENDHAL

4 logne, cinq

à Milan, sept

;

;

à Turin, point. Par con-

séquent, l'applaudir est une affaire de parti, et lui

trouver des défauts est d'un

manqua d'un

Alfieri

au général. Le sort préjugés et de

tique,

Le vulgaire

aux grands hommes, comme

cessaire

les

ultra.

public.

soldats

fut de rugir contre

d' Alfieri

par s'y soumettre.

finir

est né-

les

En

révolution *

donnait

qui

deux Chambres à

les

l'Europe et à l'Amérique, et faisait maison

il

y

eu parmi

ait

le

nette *.

passionné

plus

grands poètes. Mais, d'abord,

les

n'eut jamais qu'une passion

;

et,

en second

lieu,

vues furent toujours extrêmement étroites en

ses

politique.

ne comprit jamais (voir

Il

Vie

livres de sa il

l'homme

peut-être

est

Alfieri qu'il

poli-

ne conçut jamais l'immense bienfait d'une

il

faut créer de

propriétaires. ce genre

^)

piémontais

^.

intérêts, id est de

D'abord,

il

lieu,

1.

Dans

le

était noble, et noble

il

L'insolence de quelques

commis de

demandant son

la

passe-

vol de douze ou quinze cents volumes,

l'original, car la police

la traduction.

âmes

nouveaux

n'avait pas d'esprit en

barrière * de Pantin, en lui port, et

derniers

que, pour faire une révolution,

nouveaux

en second

;

les

de Buonaparte a mutilé

Son

portrait est celui de toutes les grandes de l'Italie actuelle plus de rage que de lumières. :

(1817.) 2. Il n'a jamais su apprécier la bonté des souverains de l'auguste maison de Savoie. Des souverains tels que ceux qui occupent actuellement les trônes de Naplcs, de Florence

et

de Sardaigne sont

faits

les esprits les plus égarés

pour réconcilier à

par

l'orgueil. (1817.)

la

monarchie

ROME, NAPLES ET FLORENCE trouvant dans son cœur tous

O

préjugés nobi-

les

l'empêchèrent à jamais de comprendre

liaires,

mécanisme de ne vit pas que

la la

âme

Cette

liberté *.

le

haute

si

condition sine qua non, pour écrire

quelque chose de passable en politique, c'est de frottements personnels auxquels

s'isoler des petits

on peut avoir

gentilhomme

enfin,

;

méprisant

çaise jusqu'à la haine,

il

étroit de Racine.

monde

la

pour avoir du génie,

disait que,

tème

Sur

été exposé.

fin

de sa vie, être

fallait

il

il



la littérature fran-

n'a fait qu'outrer

le sys-

n'y a peut-être rien au

Il

de plus ridicule, pour un Italien, que

la

pusillanimité de Britannicus ou la délicatesse de

Bajazet.

Dominé par

la

défiance

*,

il

veut voir, et

toujours on lui fait des récits. Si son ardente imagination n'est pas nourrie par beaucoup de spectacle,

elle

se révolte et l'emporte ailleurs

bâille-t-on

beaucoup aux tragédies

qu'ici, ce qu'il

d'Alfieri. Jus-

a encore de plus adapté à l'Italie,

Richard III,

c'est

M.

y

ou Roméo

Othello,

3

Voir Ino

ai^ril.

e

Temisto

Juliette.

et

Niccolini, qui continue Alfîeri, est sur

route.

aussi

:

une fausse

*.

— Agadaneca, grand opéra. Je n'ai jamais

rien ouï de plus

pompeusement

plat

:

cela n'a duré

que depuis sept heures jusqu'à minuit sans un seul

moment

demi,

et

de relâche, et sans

le

plus

petit chant dans la musique. J'ai cru être rue Lepeletier.

Vivent

les

pièces protégées par la cour

Rome, Napi es et Florence,

II

1.

!

Ce

STENDHAL

6

y

qu'il

a de mieux, c'est

une

salle

de l'appartement

de Fingal (car nous sommes dans Ossian), garnie de tous

meubles à

les petits

la

mode

inventés de-

puis peu * à Paris. J'ai obtenu la faveur d'aller sur

la

pau\Tes petites

Les

scène.

l'école disaient

sifEées de la sorte

»

!

à

public est bien

qu'on nous jetterait effet, les

roi,

effets

je

;

«

:

Ah

!

m'attendais

banquettes à

les

Elle

*.

imprimée dans

simplement,

tout

bon

la

tête.

»

auteurs, que je ne croyais que plats,

sont de plus sots

au

Colbran *

mademoiselle

condoléance

En

de

Je faisais un compliment de

monsieur,

le

danseuses

Travailler cinq mois pour se voir

(

:

à

ce

m'a montré leur dédicace le

Us ressuscitent

li\Tet.

qu'ils

disent,

les

grands

de la tragédie grecque,

La musique du

troisième acte, qui est une espèce

de ballet en danse p^Trhique, est de M. de Galenberg. C'est

du

un Allemand *

établi à Naples, et qui

génie pour la musique à danser

d'hui ne vaut rien

en Egypte et dans doublait

cette

:

mais j'en

ai

le Che^'alier

espèce

d'i\Tesse

:

celle

a

d'aujour-

entendu dans César

du Temple, qui

re-

produite dans la

danse. Cette musique doit être une esquisse bril-

mesure y acquiert une grande importance n'admet pas les détails d'orchestre où Haydn

lante, la elle

triomphe *

moment où

;

;

les

cors

y jouent un grand

rôle.

Le

César est admis dans la chambre à cou-

cher de Cléopâtre a une musique digne des houris

de Mahomet. Le génie mélancolique et voluptueux

ROME, XAPLES ET FLORENCE

/

du Tasse n'aurait pas désavoué l'apparition de l'ombre au chevalier du Temple. tresse sans la reconnaître.

forêt de lui

elle

la terre sainte,

il

La

Il

a tué sa maî-

nuit, égaré

dans une

tombeau

passe près de son

;

apparaît, répond à ses transports en lui

montrant

le ciel, et

La

s'évanouit.

figure noble et

pâle de la Bianclii, la tête passionnée de Molinari, la

musique de Galenberg, formaient un ensemble

mon âme

qui ne sortira jamais de la mémoire de

4

ai^ril.

— Je vais au théâtre

*.

La compa-

Xiio^'o.

Marini y donne sa cent quatre-vingt-dixseptième représentation. Le gros Vestris est le gnie de

meilleur acteur d'Itahe et du et

Iffland *

dans

le

bienfaisant), dans

ne

sais

il

Burbero benefico

égale Mole (le

VAjo nelV imbarazzo.

et

combien de mauvaises rapsodies

valoir. C'est

sans ennui. folle

monde 4

ou de

un homme Si

Bourru dans

je

qu'il fait

à voir vingt fois de suite

mademoiselle Mars joue un rôle de

un

sotte,

petit regard fin, qui séduit

un

public vaniteux, avertit qu'elle est la première à se

moquer de son

rôle et des gestes sots qu'elle

va

se

permettre. A oilà un défaut que n'ont jamais Vestris ni

madame

Pasta

Les Italiens,

*.

surtout les Italiennes, mettent

et

au premier rang de Marini, que îi

je %*iens

de voir dans

Baroni di Felsheim, pièce traduite de Pigault-

Lebrun,

et

dans

à moi connues,

les

le

Deux Pages. Pour

des raisons

naturel simple ne plaît pas dans

STENDHAL en

les livres

Italie

;

il

leur faut toujours de l'enflure

Thomas,

et de l'emphase. Les Eloges de

le

Génie du

Christianisme, la Gaule poétique, et tous ces écrits

poétiques qui, depuis dix ans, font notre gloire,

semblent

exprès pour

faits

les

La prose

Italiens.

de Voltaire, d'Hamilton, de Montesquieu, ne saurait

Voilà

toucher.

les

renommée de

fondée l'immense

nature, mais de loin

la

principe sur lequel est

le

et

;

droits plus sacrés sur son cœur.

dans

lie il

m'y

il

Il

est

une chose

fort rare

Le peu de naïveté que

vent deux

pour

la

maintenant

en

fois

air,

l'en-

Italie *, et

souffrir la j'aie

dévorée de passions, qui joue tous

en plein

;

Nouvelle

jamais rencon-

chez mademoiselle Marchioni, jeune

c'est

suit

a ravi toute l'Ita-

Ce genre admettant

cependant personne n'y peut

tré,

Il

a fait souvent plaisir.

La naïveté Héloïse.

Marini.

de jeunes premiers

les rôles

a pris les pères nobles.

flure,

de'

l'emphase a encore des

:

les jours,

fille

sou-

vers les quatre heures, au théâtre

pour

le

peuple

bonne compagnie.

;

le soir,

Elle

aux lumières,

m'a touché jusqu'au

saisissement, à quatre heures, dans la Pie Voleuse, et,

à huit, dans la Francesca da Rimini

*.

Madame

Tassari, qui joue dans la troupe de de* Marini, n'est

pas mal dans ce genre. Son mari, Tassari, est un bon tyran.

Blanès, avant qu'il se fût enrichi par un mariage, était le rel ni

Talma

de force

d'Italie. :

il

Il

ne manquait ni de natu-

était terrible

dans V Almachilde de

ROME, NAPLES ET FLORENCE

Rosmunda. Cette sionnée,

reine,

malheureuse

si

par

représentée

était

9 et

madame

si

pas-

Pelandi,

qui m'a toujours ennuyé, mais qui était fort applaudie. Pertica, que j'ai

surtout dans

les

vu

rôles chargés.

à outrance dans

le

un

ce soir, est

m'a

Il

comique,

l)on

bâiller

fait

Poeta janatlco, une des plus

ennuyeuses pièces de Goldoni, qu'on joue sans cesse. Cela est

mais cela est

i'rai,

aux yeux des gens de

nature

la

dans

bas

et cela dégrade,

!

grossiers, l'être le plus distingué

un grand

poète.

Il

a été fort applaudi

caractère de Brajidt, et a mérité son succès,

le

surtout à

la fin, lorsqu'il dit à

une

écrirai

:

si

Frédéric II

:

Je vous

«

lettre. »

Ce qui m'a frappé, tion plus profonde

;

c'est le public et,

jamais d'atten-

:

chose incroyable à Naples,

jamais de silence plus complet. Ce matin, à huit heures,

il

de payer

n'y avait plus de

billets

:

j'ai été

obligé

triple.

Je vois deux exceptions * au patriotisme d'an-

tichambre

:

la supériorité

que

les Italiens

accordent

à la danse française, et la curiosité d'enfant avec laquelle

ils

gobent

les

niaiseries sentimentales

Applaudir à a fait

le

si

les

danse française, c'est dire qu'on

voyage de

profonde et

man

la

traductions de toutes

du théâtre allemand.

Paris. Ils ont

vraie, et

ils

une

sensibilité

lisent si peu,

dialogué quelconque, pourvu qu'il

événements, est sûr de toute

la

si

qu'un ro-

y

ait des

sympathie de ces

STENDHAL

10

âmes

vierges.

Depuis trente ans

roman d'amour en

Italie.

n'a pas paru

il

un

paraît que l'homme,

Il

fortement occupé * d'une passion, n'est pas sensible

même

passion.

à la peinture la plus aimable de cette

Ils

n'ont pas de feuille littéraire. Le spiri-

me

tuel Bertolotti, l'auteur (Tliiès de Castro, «

Donnez-moi une

aux auteurs.

rité

On

disait *:

forteresse, et j'oserai dire la vé-

«

donnait pour petite

pièce

Jeunesse

la

val

Pertica a beaucoup fait rire

*.

Léopold, qui assistait au spectacle quelle charge lien,

Henri

V

Romain, ou

n'est

qu'un

niais.

Beaumarchais de

trois pièces

!

Un

«

comiques

:

!

prêtre itale

Vous vous arrêtez

pas jusqu'aux caractères

et n'arrivez

le

bon Dieu

de moi, ne pouvait concevoir

succès de cette pièce à Paris.

aux mots,

prince don

mais,

:

comparé à Michaut

assis à côté

le

de

Du-

Henri V, comédie de Mercier, corrigée par M.

:

Le comte Giraud,

»

pays

ce

*,

a fait

deux

VAjo nelV imbarazzo,

le

Disperato per eccesso di huon core. L'avocat Nota, Sograiî, Federici, et

même

tombent sans

leurs comédies

cesse dans le drame,

comiques sont

une société moins avancée que est à Picard ce

que Picard

est à

la

faites joour

nôtre.

Goldoni

*.

iSIolière

Chez ce

poète, le maître de maison qui invite à dîner est

toujours obligé d'envoyer emprunter six couverts,

parce qu'il a mis son argenterie en gage.

Il

faut se

rappeler que Goldoni écrivait à Venise. Les nobles Vénitiens l'auraient enterré sous

les

plombs

s'il

ROME, NAPLES ET FLORENCE s'était avisé de

11

peindre leur manière de vivre devant

pu exercer son

leurs sujets. Goldoni n'a

mœurs

sur des malheureux de

talent que

que

basses,

si

je

ne

puis admettre avec eux nulle comparaison. Je ne puis rire à leurs dépens. Ce poète avait toute la vérité

d'un

manque

mais

miroir,

pas

tout à fait de bravoure personnelle

malgré son étonnante lâcheté, je

ne puis

le

mépriser

joue devant une nation seul

nom du

sans cesse. Supposez que

elle

arts

les

le

;

et,

a tant d'esprit, que

que

je rie à ses

meilleur lorsqu'on

triste,

devoir auquel

Hongrie, arrache

il

est digne

il

:

Falstafï est encore

dépens.

FalstafF

d'esprit.

tremble au

et qui

gros chevalier

l'Italie,

le

manque

d'accord avec la

deux Chambres au pouvoir,

n'aura plus d'attention au service des beaux:

voilà ce qu'Alfieri et autres

n'ont pas prévu. Si jamais

un genre

de

Philinte, de

comique,

les

Italiens inventent

aura

il

Fabre d'Eglantine,

déclamateurs

couleur

la

et la grâce

du

du qua-

trième acte du Marchand de Venise, de Shakspeare, qui n'est pas celle de la comédie des

Grâces,

de

Saint-Foix.

5 avril.

Caserte

— Je viens de

n'est

qu'une

faire trente milles inutiles.

caserne

aussi ingrate que Versailles

ments de

terre, les

cela fait,

comme

*.

A

dans une position cause des tremble-

murs ont cinq pieds d'épaisseur

à Saint-Pierre, qu'on

hiver et frais en été

*.

Murât

y

a

:

chaud en

a essayé de faire finir

STENDHAL

12 ce palais

les

:

peintures sont encore plus mauvaises

qu'à Paris, mais

décors sont plus grandioses.

les

Pour me dépiquer, Monte,

un

On est au

nature

;

chanter blache

Matrimonio

Tornéa ne formée par

se

le

segreto

par Davide et La-

ce qu'on n'y verra

bon habitant de Montréal ou de

fera

d'une

l'idée

l'esprit à la Voltaire.

est encore plus rare

que de

baie délicieuse. Mais,

ce

civili-

Constantinople et Rio-Janeiro fussent-ils

jamais. Jamais

madame

de

de

et

milieu des plus beaux aspects de la

beaux que Naples, voilà

l'envie

n'y eut

il

trente-cinq minutes après, on entend

et, le

*.

di

qu'aucun

telles

ensemble de mer, de montagne

tel

aussi

et

ne peut en trouver. Jamais

sation.

Capo

à Portici et à

délicieuses,

positions

roi de la terre

je vais

C...,

je

si

jolies

jolie

montagnes

je parlais

que Monte Cavallo

est

*.

et

une

plus longtemps

ferais naître le

ou de l'incrédulité

Napolitaine

Cet être charmant

amer de

rire

Portici est pour Naples

pour Rome. Les

Italiens,

qui ont la conviction intime et sans cesse démontrée

que nous sommes des barbares pour tous ne peuvent se lasser d'admirer

la

les arts,

fraîcheur et

l'élé-

gance de nos ameublements.

Comme

je

du musée des peintures an-

sortais

tiques de Portici,

j'ai

trouvé trois

marine anglaise qui y entraient. salles.

y

les trois Anglais,

la

Madeleine,

qui m'ont dit

de la

a vingt-deux

Je suis parti au galop pour Naples

avant d'être au pont de par

Il

officiers *

j'ai

;

mais,

été rejoint

le soir

*

que ces

ROME, NAPLES ET FLORENCE

13

tableaux étaient admirables

et l'une des choses les

plus curieuses de l'univers.

Ils

musée

ont passé dans ce

* de trois à quatre minutes.

Ces peintures,

considérables aux yeux des vrais

si

amateurs, sont des fresques enlevées à

Herculanum.

Il

Reconnaissance d'Oreste

beaucoup de

ùi'oir délii'rés

du

(T Iphigénie

et

par

et Thésée remercié

Il

et à

n'y a point de clair-obscur, peu de

coloris, assez de dessin et

les

Pompéia

facilité.

La

en Tauride,

jeunes Athéniens, pour

les

m'ont

niinotaure,

fait plaisir.

a beaucoup de simplicité noble, et rien de théâ-

y

tral.

Cela ressemble à de mauvais tableaux du

niquin, en observant qu'il

y

Domi-

a des fautes de dessin

qu'on ne trouve pas chez ce grand homme.

On

trouve à Portici, parmi des quantités de petites fresques effacées, cinq ou six

de

la

grandeur de

la

morceaux capitaux, Raphaël.

Sainte Cécile de

Ces fresques ornaient une salle de bain à Hercula-

num.

Il

faut être sot

comme un

savant pour pré-

tendre que cela est supérieur au xv^ siècle

qu'extrêmement curieux d'un style très élevé, tures fabriqués à

David

les

ça n'est

papiers de ten-

Mâcon prouvent

l'existence

— Le Journal de Naples défend

Saint-Charles

crois

comme

:

prouve l'existence

de

*.

6 avril.

de

cela

;

que tous

les

contre

la

Gazette

dieux et déesses de

et tous les poètes latins sont cités

de la

le

théâtre

Gênes.

Je

mythologie

dans cet

articlcy

STEA'DHAL

14

qui a beaucoup de succès

:

de mensonges. J'ai presque envie de

pour punir

en

le lecteur, s'il

aveuglément à toutes mes quences que j'en

tissu

transcrire

le

qui ne croit pas

est,

aux consé-

histoires et

tire *.

*

Le Martin Scriblerus Londres,

un

c'est d'ailleurs

d'Arbuthnot

comme une comédie

est oublié à

qui a tué son Ridicule.

Scriblerus est de 1714. L'Italie est à point pour cette

comédie, en 1817

L'abbé

*.

Taddei

(le

du Journal des

rédacteur

Deux-Siciles) est bien plus ridicule que les M... et

de Paris

les G...

;

mais

ral autrichien lui a

vais

citoyens *.

il

n'est pas odieux.

défendu d'appeler

les

Le géné-

gens mau-

Le bon sens germanique de

braves Autrichiens a sauvé cette

fois

ces

de grandes

horreurs à Naples.

7 avril.

— Je retourne

chez

de'

Marini.

Ils

ont

des habits superbes, toute la dépouille des sénateurs et des chambellans de Napoléon, que ceux-ci

ont eu

de vendre

la lâcheté

moitié du succès

;

tous

*.

mes

Ces habits font la voisins

se

récrient.

Je reçois de drôles de confidences. La meilleure

recommandation actuellement en

Italie, c'est d'être

Français, et Français sans emploi.

Sur

les

minuit, je vais prendre du thé avec des

Grecs qui étudient

temps, tion

ici la

je serais allé à

médecine. Si j'avais eu

Corfou.

y forme des âmes.

Il

le

paraît que l'opposi-

ROME, NAPLES ET FLORENCE

15

Les choses qu'il faut aux arts pour prospérer sont

souvent contraires à

pour

être heureuses.

celles qu'il faut

De

plus, leur

aux nations

empire ne peut

faut beaucoup d'oisiveté et des passions

durer

:

il

fortes

;

mais l'oisiveté

fait naître la politesse, et la

politesse anéantit les passions.

de créer une nation pour

Donc

les arts.

il

est impossible

Toutes

les

âmes

généreuses désirent avec ardeur la résurrection de la

Grèce blable

mais on obtiendrait quelque chose de sem-

;

aux Etats-Unis d'Amérique,

de Périclès.

nion

On

passionner pour

les arts.

P^STUM, 30

le siècle

l'opi-

temps de

le

Qu'importe

un

le nécessaire, et les arts

fort bien se passer

non

au gouvernement de

arrive

donc l'opinion n'aura pas

;

et

se

? la liberté est

superflu, duquel

on peut

*.

avril.



Il

y

aurait trop à dire sur

l'architecture des temples de Paestum et des choses

trop

difficiles

à comprendre.

voyage, l'aimable

dans

les

deux

T...,

Mon compagnon

qui compte

partis, et n'avait

que quinze ans en

1799, lors de la révolution de Naples, vient de

conter cet événement bizarre «

Une femme de

de

parents

des

me

:

génie régnait à Naples. D'abord

admiratrice passionnée de la Révolution française

par jalousie contre quelqu'un, bientôt le

danger de tous

fureur. «

un

«

les

je

comprit

trônes et la combattit * avec

Si je n'étais

jour,

elle

pas reine à Naples,

voudrais être Robespierre.

»

dit-elle

Et

l'on

STENDHAL

16

un des boudoirs de

voyait, dans

la reine,

un im-

mense tableau représentant l'instrument du supplice de sa «

sœur

*.

Saisi de terreur au bruit des premières victoires

de Bonaparte,

gouvernement des Deux-Siciles

le

implora et obtint

la paix.

Un ambassadeur

répu-

blicain arriva à Naples, et la haine redoubla chez le faible humilié. «

Un

vendredi,

le roi

vint au théâtre des Floren-

comique. De sa

tins voir Pinotti, le célèbre acteur

loge, qui était à l'avant-scène,

il

remarqua

le

citoyen

Trouvé, placé précisément en face. Le citoyen am-

bassadeur portait

veux sans poudre de

sort,, effrayé S.

costume de

le

et

le

voir

sa cour

che-

les

des

qui appela

le

police militaire.

un mot

fameux

à l'officier de service *,

factotum de

Cancelieri,

chacun

:

«

Êtes-vous Najîolitain

gens, appartenant

aux premières

?

»

Sept jeunes

familles de l'Etat,

fort Saint-Elme.

Le lendemain on

capote de soldat

;

on

on attacha au

;

demanda

et qui n'avaient pas de poudre, furent conduits

bit *

la

Le théâtre des Florentins fut cerné

«t, à la sortie des spectateurs, Cancelieri

et

roi

cheveux sans poudre.

M. avait remarqué au parterre quinze ou vingt

têtes noires. Elle dit

à

:

pantalon collant. Le

les revêtit

collet

au

de la

de leur ha-

une queue postiche longue de dix-huit pouces, les

embarqua en

qualité de simples soldats

pour un régiment qui servait en

Sicile.

L^n jeune

Napolitain, d'une naissance illustre, fut

condamné

ROME, NAPLES ET FLOnEXCE

aux

fers,

17

pour avoir joué un concerto de violon avec

un Français. «

Le Directoire de

Egypte

d'exiler en

République française venait

la

meilleures troupes et

les

le

plus

La nouvelle de

la

défaite d'Aboukir arriva à la cour de Naples, qui

fit

grand général de

illuminer ce

et,

;

bientôt après (12 septembre 1798),

gouvernement

étaient

émettaient des crédita).

Cette

du numéraire

tiers

effectif

déposés dans six banques,

confiance, ridicule

des fonds déposés

il

;

du qui

de reconnaissance (fedi di

billets

comme

tisme, finit

une levée de quarante mille

fit

hommes. Les deux royaume

nation

la

*.

sous

le

despo-

Le

roi

s'empara

on mit en vente

le

bien des

était naturel.

luoghi pii (achetés avec empressement), et bientôt

une armée napolitaine,

hommes,

trouva sur

se

forte de quatre-vingt mille

les frontières

de la république

romaine, occupée alors par quinze mille Français

mais

Un

;

ne voulait attaquer qu'après l'Autriche.

le roi

courrier supposé arriva de Vienne avec la nou-

velle de l'attaque.

courrier

était

On

découvrit, peu après, que ce

Français

de naissance, et l'on

fit

yeux mêmes

massacrer ce témoin dangereux sous

les

du

vue des menées

roi, qui,

jacobines,

rempli de terreur à

envoya

s'empara de déroute,

Rome

et, le

barqua pour

l'ordre ;

la

d'attaquer.

Son armée

mais cette armée fut mise en

24 décembre 1798, Ferdinand s'em-

la Sicile, laissant à

Naples l'ordre de

détruire les blés, les vaisseaux, les canons, la poudre, Rome, Naples et Florence,

II

2

STENDHAL

18

La peur de

etc., etc.

Mack

général

et conserva Naples.

surge

:

cour était prématurée

la

capitula avec

les lazzaroni

Terre et son

frère,

le

:

le

général Championnet,

Mais bientôt cette

massacrent

ville

s'in-

duc de

et brûlent le

savant don Clément Filo-

le

Marino. Les patriotes effrayés appellent Championqui répond

net,

quand

marchera

qu'il

l'étendard tricolore flotter sur

le

il

verra

fort Saint-Elme.

Les patriotes, ayant M. de Montemiletto à leur tête,

s'emparent du fort Saint-Elme par stratagème, le

21 janvier 1799,

Naples à

la tête

se battent

le

de six mille hommes. Les lazzaroni

avec acharnement et

nomme un gouvernement

plus grand cou-

le

Championnet entre à Naples

rage.

le

France,

«

armes

maîtresse de

«

conquête aux Napolitains, la

du

de

la capitale.

:

les

dit le

roi, fait

et leur

liberté et l'indépendance.

dents se crurent libres

composé de

il

Naples par

et par la désertion

«

l'ivresse

23 janvier, et

provisoire,

vingt-quatre personnes, auxquelles «

et,

général républicain attaque

»

:

droit

des

don de sa

donne à

Tous

La

«

les

la fois

impru-

provinces partagèrent

La plupart des évêques pro-

testèrent officiellement de leur attachement à la

république, et

le

clergé,

revêtu de son costume,

assista partout à la plantation de l'arbre de la berté.

Cependant

le

cardinal Ruffo, le seul

homme

de tête du parti royal, n'avait pas abandonné sol de l'Italie

cinquante

:

il

li^^ues

était à

li-

le

Reggio de Calabre, à cent

de Naples, prêt à s'embarquer

si

ROME, NAPLES ET FLORENCE le

devenait trop pressant, mais ne perdant

péril

moment pour

pas un la

organiser une Vendée contre

république j^arthénopéenne. Le cardinal Ruffo

avait sa fortune à faire le

19

paradis à tous

mort dans adroit,

avaient occupé ;

croisade

cette

;

l'île

de Procida, à six lieues de

faits prisonniers étaient

petit

Speziale.

Les

troupes

nombre, entreprirent

envoyés

par un tribunal

cour de Naples avait donné

à l'alfreux fort

la

mais, ce qui est plus

à Procida et condamnés à mort la

promit

inquiétaient la côte par des débarque-

ils

ments. Les patriotes

dont

il

eut l'art de se faire croire. Les Anglais

il

Naples

non seulement

:

braves qui trouveraient

les

la

présidence

françaises,

quelques

en

excur-

sions assez imprudentes, et toutefois dissipèrent et fusillèrent

tous

partisans

les

du cardinal RufTo

qu'on put rencontrer. Le régime républicain n'existait réellement

que dans

les

murs de Naples

et

dans

quelques provinces plus ou moins protégées par cette

capitale.

Mais

l'enthousiasme

comble parmi tout ce qui savait firent détruire les

lire.

était

à

son

Les Français

armes qui auraient pu servir à

leurs amis les républicains, et leur défendirent de

lever des troupes. Bientôt arriva la fatale nouvelle

des victoires de Suwaroff en Lombardi française,

sous

les

ordres

î

-,

et l'armée

du général Macdonald,

donnant, suivant l'usage, de faux prétextes à son

mouvement,

se

Naples et

nouvelle république. L'humanité eût

la

rendit

à

Caserte,

abandonnant

STENDHAL

20 une

fait

aux Français

loi

d'avance

les patriotes

moyens de

les

d'avertir quelques heures

napolitains et de leur donner

Loin de

se sauver.

là,

patriotes

les

envoyèrent une députation au citoyen Abrial, commissaire du Directoire, alors à Capoue «

nous, par grâce, patriotes

les

«

— Abandonner

«

Abrial

«

épaules

je !

«

Avouez-

«

:

vous nous abandonnez, dirent

nous allons tous quitter Xaples.

«

:

si

;

les

républicains

s'écria le citoyen

!

vous emporterais plutôt tous sur mes

Et

il fit

le

geste

du pieux Enée. Ce mot

a retardé de trente ans la civilisation

du royaume

de Naples. «

Six semaines après

le

départ des Français, cette

tomba au pouvoir de l'armée

ville

alliée,

composée

de royalistes napolitains, d'Anglais, de Russes et de Turcs.

Les patriotes, après s'être assez bien

battus, se réfugièrent dans les forts. Celui d'Avigliano, près les élèves

En y

du pont de

Madeleine, défendu par

la

en médecine, fut

le

premier à capituler.

entrant, les vainqueurs se mirent à égorger les

patriotes. Sur-le-champ, ceux-ci se

mort

glorieuse,

mettent

le

feu

dévouent à une

aux poudres

:

quatre

cents royalistes et tous les patriotes, à l'exception

de deux, périssent par cette explosion. «

Pendant

ce temps, les horreurs les plus révol-

tantes et les plus singulières étaient exercées dans les

rues de la ville par la populace révoltée et par

les royalistes.

Des femmes de

la

première distinc-

tion étaient conduites nues au supplice

:

la

célèbre

ROME, NAPLES ET FLORENCE duchesse de Popoli en fut quitte pour

on

la

les

mena nue en

chemise, après

lui

21

la prison,



avoir fait subir

plus infâmes plaisanteries. Les patriotes occu-

paient encore dans la

de Castel Nuovo,

ville les forts

de Castel del Ovo, et

le

petit fort de Castellamare,

à six lieues de Naples. Ce fort se rendit au

nom

dore Foote,

encore respecté à Naples après

dix-sept années et

exécuter

la

Commo-

tant d'événements. Foote

fit

Cet exemple décida

les

capitulation.

défenseurs des deux forts de la

ville, qui,

manquant

de vivres et de munitions, se résignèrent à capituler

avec

troupes du roi des Deux-Siciles, du roi

les «

d'Angleterre, de l'empereur de toutes les Russies

de

et

la

Porte ottomane,

termes de

l'article 1^^

de

Tels sont les propres

»

capitulation

la

sidor an VII, approuvée par

Saint-Elme, et signée par

James Foote,

nisons (de

ainsi

Castel

respectées

conçu

choix de

:

«

le

fort

Edward

russe et turc.

Les personnes et

«

Nuovo et

Tous

et

les proprié-

de Castel

garanties. lesdits

mentaires qui leur seront

»

Ovo)

del

L'article 5 est

individus auront

des

bâtiments

fournis

pour

le

parle-

se rendre

de rester à Naples, sans y être in-

quiétés, ni eux, ni leurs familles. «

du

cardinal Rufîo,

s'embarquer sur

à Toulon, ou

fameux chef

français

individus composant les deux gar-

tés de tous les

seront

:

trop

commandants

et les

L'article 4 porte

le

commandant

de brigade Méjan,

du 3 mes-

»

Les royalistes ont longtemps nié l'existence de Rome, Naples et Florence,

II



STENDHAL

22 cette capitulation

malheureusement pour

:

les

bons

la

gar-

principes, l'original s'en est retrouvé.

Quinze cents patriotes appartenant à

«

nison

deux

des

forts

quitter leur pays

attendaient

le

de

qu'ils

trans-

les

lord Nelson arriva devant Naples

sur laquelle se trouvaient l'ambassa-

flotte,

deur anglais

l'intention

bâtiments qui devaient

les

porter à Toulon,

avec sa

déclarèrent

malheureusement, tandis

;

et sa

femme,

la

fameuse lady Hearth

Hamilton. «

Le

sur

les

soir

du 26

juin, les patriotes se rendirent

navires qui leur étaient destinés

l'inspection

d'ofTiciers

fut amarré sous le

les

ce qu'il

le

Domenico

célèbre

dant trente ans l'ami

On

Cerilli,

et le

du

remarquait parmi

Hamilton. Lady Hamilton monta sur

rebelles, à qui

on venait de

lier les

non seulement

se trouvait,

vais-

qui avait été pen-

médecin de

vaisseau de son amant, pour voir



marquant

avait de

y

anglais.

patriotes fut transporté à bord

seau amiral de lord Nelson.

eux

sous

chaque transport

anglais,

canon d'un vaisseau

Le jour suivant, tout

parmi

le 27,

;

William

sir

le

pont du

Cerilli et les

autres

pieds et les mains.

l'élite

de

la

nation,

un y avait de plus

mais, ce qui doit être plus considérable pour pair d'Angleterre, tout ce qu'il

noble parmi

grands seigneurs de

les

qu'on eut passé

on

les distribua

le roi

la

revue de ces

la cour.

Après

illustres victimes,

sur les vaisseaux de la flotte. Enfin,

Ferdinand

HI

arriva de Sicile sur une frégate

ROME, NAPLES ET FLORENCE

de déclarer, par un édit,

et s'empressa

anglaise,

23

que jamais son intention n'avait pu être de capituler avec des rebelles. Par un second dits

rebelles

furent

édit, les biens des-

commodore

Le

confisqués.

Foote, l'honneur de sa nation et de l'humanité,

voyant sa

ainsi exécuter

signature,

donna

imitée à Gênes

un acte sa

qu'il avait

revêtu de

démission (conduite non

*).

Les patriotes adressèrent à lord Nelson un

«

placet écrit en français et rempli de fautes d'ortho-

graphe

ils

:

réclamaient l'exécution de

tion.

Lord Nelson leur renvoya

mots

écrits

«

/ hâve

le

la

capitula-

placet avec ces

de sa main au bas de la dernière page

shown your paper

«

who must

«

and demerils

be the best

to

your gracions king

and only juge

of his suhjects.

:

;

of the merits

»

Nelson. «

J'ai

montré votre placet à votre gracieux sou-

« verain, «

qui certes est

le

meilleur et

le

seul juge des

mérites et des démérites de ses sujets.

»

Nelson. «

L'éj^ithète de gracieux^

dans une

telle

donnée au

aurait dit d'une telle réponse

un crime mais cela « De toutes parts

:

«

est bien sot. le

Naples le

ridi-

M. de TallejTand *

cule de l'aristocratie anglaise.

;

roi de

circonstance, montre tout

Je ne sais

si

c'est

»

vaisseau de l'amiral Nel on,

STENDHAL

24

sur lequel s'était rendu

le roi

Ferdinand, se trouvait

environné de felouques, tartanes et autres bâtiments servant de prison pour

comme

entassés

habits par les

On

les patriotes.

des nègres

y avait

les

de leurs

dépouillés

:

qui les avaient arrêtés,

lazzaroni

abreuvés avec de l'eau pourrie, chargés de vermine, exposés aux rayons

étaient

ils

lant

ce qui

;

d'un

soleil

contempler

cesse

accablaient d'imprécations. Tous

les

brû-

plus ces malheureux,

qui venaient sans

lazzaroni,

par

le

manque de chapeaux. Les députations de

c'était le

roi, les

incommodait

écoutilles

de

leur

prison,

le

matins,

les

patriotes

les

voyaient lady Hamilton partir avec lord Nelson

pour

visiter

aller

Baja,

Pouzzoles,

Ischia

autres sites délicieux de la baie de Naples

magnifique qui

la portait était

le

et

les

yacht

manœuvré par vingt-

quatre matelots anglais chantant

Le libertinage de Nelson

;

et le

:

Rule Britannia.

sentiment du

genre qui unissait lady Hamilton à

...

même

décidaient

de leur sort. Miss Hearth, depuis lady Hamilton, était

renommée pour

temps

servi de

francs

aux

«évérité

protégé

élèves en peinture.

tomba la

sa rare beauté, et avait long-

modèle à Rome, où

:

le roi

coûtait six

Le premier acte de

sur saint Janvier,

république

elle

accusé d'avoir

ordonna

la confisca-

tion de ses biens. Saint Janvier fut remplacé par

«aint Antoine, et

le

canon hérétique des Anglais

célébra la promotion de saint Antoine. «

Bientôt

les

plus distingués d'entre les patriotes

ROME, NAPLES ET FLORENCE furent transférés dans

chaque jour

il

les

25

cachots des forts. Presque

y avait une nouvelle

bord des

visite à

navires servant de prison, et tout s'exécutait avec la coopération des officiers anglais. «

A son

arrivée dans la baie, l'amiral Nelson avait

fait afTicher

une proclamation, par laquelle

il

or-

donnait à tous ceux qui avaient accepté des emplois

de

la

république, ou qui s'étaient montrés favorables

à ses principes, de se rendre à Castel-Nuovo. Là, ces

nom

malheureux devaient donner leur

et leur

adresse, ainsi que le détail de ce qu'ils avaient fait

pendant

la

durée de la république. L'amiral Nelson

promettait de protéger et de mettre à poursuite ceux qui feraient

l'abri

de toute

déclarations.

ces

nombre considérable de dupes donna dans

le

Un

piège

tendu par l'Anglais. Trois magistrats, également célèbres par leur science et leur probité, et respectés

de tous

les partis,

vinrent se faire inscrire

Dragonetti, Gianotti et Colace

;

le

ce furent

:

dernier fut bien-

tôt pendu. «

Le 12 août 1799, on permit à cinq cents pa-

triotes, qui se

trouvaient encore dans

prisons, de faire voile

pour Toulon.

avant de partir un acte Naples

:

singulier,

les Ils

navires-

signèrent

mais légal à

chacun individuellement promit de ne

jamais mettre

les

pieds dans les Etats du

sous peine de la vie à tout sujet

du

;

roi, et ce,

reconnaissant dans ce cas,

roi, le droit

sans pouvoir être poursuivi.

de

les

mettre à mort

STENDHAL

20 Jusque-là

«

craintes inspirées à la cour de-

les

Naples par l'armée de Joubert l'avaient empêchée de répandre

commença par

l'on

Peu à peu on s'enhardit

sang.

le

les

une des

la capitulation, et le prince Caracciolo fut

premières

pas de

riez

pour

les

Comme

victimes.

était la gloire de la la tête

;

non compris dans

patriotes

cet

homme

d'esprit

marine napolitaine, vous n'ôte-

aux gens de

pays que,

ce

comme

victimes de Quiberon, ses talents hâtèrent

sa mort. Je ne m'arrêterai pas à raconter l'anecdote

connue de

si

peur que causa son cadavre à une

la

personne auguste «

On

*.

apprit que les Français avaient été vaincus

à Novi, et rien ne retint les fureurs de

*.

La

prudence m'empêche de donner des détails qui feraient pâlir Suétone. Naples perdit par la

du bourreau presque tous Mario Pagano, litaine, les

Scoti,

le

hommes

distingués

la constitution

Luogoteta, Buffa, Troisi,

forti,

Rossi, Bagni,

pendre le

On

Eléonore

eut un plaisir particulier à

Fonseca,

génie et la beauté

Moniteur républicain,

le

mis à mort à le

la

:

femme remarelle

avait rédigé

premier journal qui

jamais paru à Naples. Parmi

marque

Natali,

Caputi, Baffi, Mantone, Pracelli, Con-

faire

quable par

:

napo-

Pacifiée^

généi-aux Federici et Massa, l'évêque

Falconieri,

le

ses

rédacteur de

main

les

hommes

de qualité

honte de l'honneur anglais, on

duc d'Andria,

Mario Pignatelli, son

frère,

le

ait

re-

prince de Strongoli,

Colonna, Riario, et le

ROME, NAPLES ET FLORENCE

marquis de Genzano -âgés de seize ans,

ces

;

deux

27

derniers, à peine

mais au-dessus des préjugés d'une

naissance illustre, avaient déclaré hautement leur

amour pour

Genzano

la liberté.

et le célèbre

Matera,

•couverts de l'uniforme français, avaient été livrés

par

hommes

chef de brigade Méjan. Ces

le

illustres

furent pendus al Largo del Mercato. C'est là que *

commença

Masaniello

moururent

Ils

«

le

sa révolution.

sourire sur les lèvres, et pré-

disant que, tôt ou tard, Naples serait libre, et leur

mort

pas

antiques clans Gli sposi prornessi,

M. Manzoni 19 juin.

roman de

*.



J'ai

acheté un bou([uin sur

le

Largo di dans

Castello, près de ce singulier théâtre construit

une cave, loges.

Mon

auquel on entre par

et

livre

est

sait

l'on ait

que François

Avant

étudié l'histoire I^'"

troisièmes

intitulé Délia Superiorità

ogni cosa del sesso amahilissimo,

peu que

les

les

cette époque,

appela à

des femmes, la

in

Pour

1504.

etc.,

on.

cour en 1515.

château de chaque noble

le

ressemblait au quartier général d'un despote, qui

veut des esclaves obéissants et non des amis

femme

n'était qu'une esclave sur laquelle

;

sa

exer-

il

çait le droit de vie et de mort. Etait-elle poignardée,

cet accident passait

pour

Ce coup de poignard

ment de riorité

colère chez

morale

;

la

punition de

était

l'effet

la foi violée.

mouve-

d'un

un sauvage jaloux de

la

supé-

mort de

la

dame

ou bien

il

fallait la

châtelaine pour obtenir une autre femme, qu'on ne

pouvait

avoir

qu'en

galantes de François

l'épousant. I^^ et

Dans

de Henri

cours

les

II, les

furent utiles à leurs maris pour l'intrigue

femmes ^ ;

leur

Voir dans la bibliothèque de monseigneur le duc d'Orle Recueil des chansons étonnantes chantées par les filles d'honneur de la reine Catherine de Médicis. Chaque volume, magnifiquement relié, avec des ferm^oirs d'argent, porte le nom imprimé de la jeune personne de qualité chargée de chanter de telles chansons. Leur incroyable indécence démontre toute la fausseté des mœurs peintes dans la Princesse de Clèves. Les Mémoires de madame la duchesse d'Or1.

léans

STENDHAL

46 condition

des pas rapides vers l'égalité, et cela

fit

à mesure que l'on voyait diminuer la place que la crainte de Dieu occupait dans

le

cœur. Les femmes

n'étaient que des servantes en France durant le

XVI®

siècle, et

en

Italie l'un des

plus souvent par les littérateurs c'est la supériorité

du

thèmes à la

traités le

mode

sexe aimable sur

les

alors,

hommes.

Les Italiens, plus portés à l'amour-passion, moins grossiers,

moins adorateurs de

moins guerroyants

la force

et féodaux,

physique, et

admettaient volon-

tiers ce principe.

Les idées des femmes n'étant pas fondées sur les livres, car

heureusement

peu, mais

elles lisaient

prises dans la nature des choses, cette égalité des

deux sexes

a introduit

une masse étonnante de bon

sens dans les têtes italiennes. Je connais cent principes de conduite que l'on est encore obligé de prou-

ver

ailleurs, et qui, à

des axiomes.

parfaite serait la

tion

;

elle

Rome, sont invoqués comme

L'admission des femmes à l'égalité

marque

doublerait

les

la plus sûre

forces

de

la civilisa-

intellectuelles

genre humain et ses chances de bonheur

femmes sont beaucoup Etats-Unis

plus voisines de l'égalité

d'Amérique

qu'en

Angleterre.

du Les

*.

aux

Elles

possèdent légalement en Amérique ce que leur procurent en France

la

douceur des mœurs et

la crainte

mère du régent, prouvent que l'on était moins poli XIV que chez le plus petit fabricant de calicot de l'an 1826 mais on y avait plus d'esprit. (1826.)

téans,

à la cour de Louis

;

ROME, NAPLES ET FLORENCE

du

ridicule.

Dans une

petite ville d'Angleterre, le

marchand qui gagne deux cents merce

marchands

les

par son com-

louis

femme comme de son

est maître de sa

Parmi

47

d'Italie *,

cheval.

considération,

la

bonheur d'une femme, sont propor-

la liberté et le

A Rome,

tionnels à son degré de beauté.

ville



le

pouvoir est exercé par des célibataires, vous entrez

dans une boutique et demandez l'estampe du prophète Daniel,

l'avons feuilles

mais

;

:

de Michel-Ange. il

Monsieur,

«

faudrait la chercher dans les porte-

repassez

quand mon mari y

sera.

»

teindre à l'égalité, source de bonheur pour les il

faudrait que

le pistolet

le

duel fût permis aux

n'exige que de l'adresse. Toute

Voilà

Pour at-

l'excès contraire à celui de l'Angleterre.

sexes,

nous

deux

femmes

femme,

:

se

constituant prisonnière pendant deux ans, pourrait, à l'expiration de ce terme, obtenir

le

divorce. Vers

l'an 2000, ces idées ne seront plus ridicules *.

— Je ne puis rapporter un bon mot qui

25 juin. fait

l'admiration de Naples

:

peut-être n'aurait-il

pas autant de succès à Paris. Tout

monde connaît

le

mot d'une mère dont une des fdles était à l'agoDans l'égarement de sa douleur, la malheureuse mère s'écrie « Grand Dieu laissez-moi ce

nie.

!

:

celle-ci, et

prenez toutes

les autres. »

Un

des gendres,

qui était dans la chambre, s'approche et lui dit «

Madame,

rire

tout

le

les

gendres en sont-ils

monde,

et

même

la

? »

Propos qui

mourante.

:

fit

STENDHAL

48

mot bien

Voilà un

français

la plaisanterie est

:

excellente. Mais, malgré la gravité des circonstances, il

y

a intention de plaire,

santer. Ce

on cède au besoin de

bon mot du gendre eût indigné en

Ce n'est pas légers ou piquants que sont mais plutôt d'un grand sens,

italiens,

des anciens.

Un homme

plai-

Italie.

mots

les

comme ceux

d'Etat florentin soutenait

seul par son génie la république, qui, dans le

ment,

grands dangers.

plus

courait les

mo-

fallut

Il

envoyer quelqu'un à une ambassade de

la

haute importance. Le Florentin

S'io vo,

chi sta ? 5' 10 sto, chi va

sade,

qui restera

Si je reste,

(Si je vais à cette

Les Italiens sont

?)

moderne qui ressemble

le

plus

coup d'usages ont survécu par

:

ambas-

le

?

peuple

aux anciens. Beau-

même

conquête

à la

Romains. Ces gens-ci ont moins subi que

les

nous l'inoculation de

la féodalité et

du grand sen-

timent des modernes (leur véritable et seule gion),

plus

à la défense de la patrie

ici,

qui va

?

s'écrie

faux honneur

le

mélange de vanité

et

monarchies,

des

de vertu *

(utilité

reli-

bizarre

du plus

grand nombre).

Le plus respectable des savants * de Paris vait

ici il

dans

la

y

a quelques

années

:

se trou-

on parlait beaucoup

société d'un vase étrusque magnifique et

d'une dimension colossale, que

le

prince Pignatelli

venait d'acheter. Notre savant va voir

un Napolitain

;

le

prince était absent

le ;

vase avec

un ancien

valet introduit les curieux dans une salle basse, où,

ROME, NAPLES ET FLORENCE sur un piédestal en bois,

vase an-

le

L'antiquaire français l'examine avec soin,

tique.

admire surtout formes

ou

trouvent

ils

49

;

tire

il

la finesse

la

dessin, le coulant des

son carnet, et essaye de copier deux

trois groupes.

l'admiration

du

Au bout

de trois quarts d'heure de

plus profonde,

il

se retire

au valet un excellent pourboire.

«

en donnant

Si leurs

Excel-

lences veulent repasser demain, avant midi, dit

valet en remerciant,

le

ront voir l'original.

)>

Ce que

admiré n'était qu'une copie de la

compagnon de ne lendemain,

nommer

le

nouvelle

la

fit

savant

illustre

méchant,

Si j'étais

savant avait tant

faite le

par un artisan Napolitain son

rien dire de son accident, qui, le

de cette anecdote sont

base de

le

Le Français conjura

ville.

le

prince y sera, et Elles pour-

du

Je pourrais

jour.

plusieurs contemporains

;

à

Paris en

je citerais la

moment.

ce

découverte de la

fameuse colonne de Phocas, à Rome,

la

attribuée à

un

à 1811 et

aux travaux ordonnés par l'intendant

de

fort

couronne à

la

haut personnage, et qui remonte

Rome

*.

Mais laissons en paix

les

vanités.

A j'ai

propos de vases étrusques ou ainsi nommés,

vu à Naples, aux

Studj, la collection de

Murât. Dès qu'un vase est bien dessiné, contrefaçon des journaux

ducats pour vases.

moderne. !

Il

les



Mensonges

y a deux ans qu'on

madame c'est

une

ordinaires

a assigné mille

armoires destinées à recevoir ces

Le conservateur n'a encore pu en accrocher

Rome, Naples et Florence,

II

4

STENDHAL

50

que

six cents

mais Tadei met des zéros à tout

;

Et pourquoi un Tadei ne

mentirait-il pas

aux Studj

:

s'épuise en sensations

mais

la curiosité fait

quand on

;

cela.

J'ai

statue drapée

bien eu tort de ne pas parler de la d'Aristide

?

qu'on

on est

rentre,

mort. Cet Aristide, vraiment admirable, est dans style Il

a

non idéal, comme un peu de ventre

la lave

un

le

buste de Yitellius à Gênes.

*,

il

homme

pauvre honnête

d'Herculanum,

le

est drapé. D'ailleurs ce

a été tellement calciné par

qu'il est

rien peut l'anéantir.

Il

presque en chaux

;

une plinthe. Les

est sur

Anglais, après dîner, prennent leur élan et sautent

sur la plinthe se retiennent J'ai

un faux mouvement peut

:

à la statue,

su que cette

les directeurs

quiétude

?

:

et

difficulté a

comment

elle

est

faire qu'ils

en poudre.

beaucoup embarrassé

articuler

un

tel sujet d'in-

Enfin on a eu l'heureuse idée de

former de l'heure du dîner de ces messieurs qu'ils les

;

s'in-

on a su

ne buvaient jamais avant deux heures,

et

Studj sont fermés à deux heures au lieu de quatre.

J'ai parfaitement vérifié ce fait

m'ont

fait voir le

bord de

haut, dégradé par

2

juillet.

don Nardo j'ai

les

;

plusieurs gardiens

la plinthe,

bottes

à trois pieds de

*.

— Le hasard m'a conduit *, le

plus

ce

matin chez

fameux avocat de Naples

;

trouvé dans son antichambre une corne de

bœuf immense

qui peut avoir dix pieds de haut

;

ROME, NAPLES ET FLORENCE cela sort

du plancher comme un

qu'elle est faite avec trois

C'est sort «

la jeltatura (contre le

qu'un malin peut jeter sur vous par un regard).

me

corne

le

ridicule de cet usage,

reconduisant

avocat

me

rassure.

qui croient avoir poète, M.

le

de fraises

le

c'est qu'il

pouvoir de jeter un

tomber,

duc court au paysan

je puis t'assurer

don Nardo ?

Un

mécontents, et cette

que

je

:

elles «

ne

Je me moquais ce soir homme du premier mérite livre sur la jettatura,

sort.

nous valaient bien...

«

pavé

la jettatura

y croyaient Enfin, à

;

;

ces

mon

;

dit-il,

»

avec un

Vous n'avez pas

«

par Nicolas Volitta,

César, Cicéron, Virgile

le

cher ami, lui

pas regardé.

de

Le grand

un grand panier

courent sur

Mon t'ai

:

y a des gens

passe dans la rue

*,

portait sur sa tête

le laisse

dit

»

duc de Bisagno

un paysan qui

m'a

mais que voulez-vous

:

est sujet à faire des

Ce qui vaut mieux encore,

le

suppose

clou. Je

ou quatre cornes de bœuf.

un paratonnerre contre

Je sens

en

51

me

lu le

dit -il.

hommes-là

inexprimable

je vois que mon ami croit à la jettatura. me donne une petite corne de corail que je porte à ma montre. Quand je craindrai un mauvais regard,

étonnement, Il

je l'agiterai,

en ayant soin de tourner

la pointe contre

méchant.

le

Un

négociant fort maigre, et qui a de beaux yeux

un peu

juifs, arrive

vite à dîner.

un

Un

à Naples

de ses

fils

;

le

prince de

...

l'in-

place à côté du négociant

certain marquis *, et, au sortir de table, lui dit

:

STENDHAL

52 «

Eh

bien, que dites-vous de votre voisin

Rien, dit

un peu terie

marquis étonné.

le

jettatore.

Ah

ma

tasse de café à la figure.

:

et ce qu'il regarde.

très propre à cet effet

:

je lui aurais

»

Un

un coup de

mieux. C'est en qualité de

au

fallait

il

faut rompre la colonne d'air entre l'œil

Il

nécromant

?

C'est qu'on le dit

moins m'avertir un moment plus tôt jeté

— Moi

?

mauvaise plaisan-

quelle

!

marquis pâlissant. Mais

dit le

!





du

liquide jeté est

fusil

jettatore

vaut encore

qu'un serpent

ou un crapaud regarde fixement un oiseau qui chante

au haut d'un arbre, à

tomber dans

jetez-le

les

yeux dans

vous avez

J'ai offert de

de

P..., et

les

yeux ouverts.

le

force

me

j'étais fait

mettre en expérience, on m'a

un

y

ré-

incrédule.

de 1824

Il

il

vous regardez

vous tombez en syncope.

:

Don

homme de mérite*,

jettatore.

Si

vingt-quatre heures de son décès,

la jettatura, et

pondu que Voici un pour

en chute

un gros crapaud,

dans un bocal rempli d'esprit-de-vin,

meurt, mais ces

et de chute

sa gueule. Prenez

Jo, directeur

a le

malheur de passer

du feu

sollicitait

du musée

de Naples,

roi

Ferdinand,

une audience que ce prince n'avait

garde de

accorder. Enfin, cédant, après huit ans,

aux le

lui

sollicitations des

amis de don Jo,

nutes que dure l'audience, et agite entre ses doigts *

La

le

prince reçoit

directeur de son musée. Pendant les vingt mi-

nuit suivante,

il

il

est fort

mal

à son aise,

une petite corne de

est frappé d'apoplexie.

corail.

ROME, NAPLES ET FLORENCE L'on

me

dit

une

auprès des falaises de Dou-

fois,

qu'une personne nerveuse

vres,

trême

53

(jui se

trouve sur

l'ex-

bord d'un précipice, éprouve la tentation de

s'y jeter *.

On

Naples. Grands éloges du roi Francesco

15 à

juillet.

— Soirée

comme

en Norwége tout

croit à la jettatura

madame

de

Tarchi-Sandrint

Salon délicieux à dix pas de

Portici.

à

*.

mer,

la

dont nous ne sommes séparés que par un bosquet d'orangers d'Ischia

La mer

*.

les

;

a de plus distingué.

choisies

Madame

trois ans l'exil

hivers à Paris

les



*,

«

me

Un joli

fit

vue

;

venu

dix ou douze

;

parmi

jeune

ce

que Naples

Melfi vient de partager

de son mari

elle est

elle

;

a passé

arrivée escortée de *

vingt ou trente caisses de modes. l'écoute.

mollesse

je vois arriver

;

femmes qui semblent

tous

avec

glaces sont excellentes. Je suis

de trop bonne heure

pendant

brise

homme,

On

dit-elle, et fort

cette confidence à Paris

:

on

l'entoure,

«

bien

Je ne m'en-

«

nuie plus tant dans la société depuis que

j'ai

«

de danser. L'embarras de faire danser

maîtresse

la

cessé

«

de la maison, de retenir une place, de s'assurer

(c

vis-à-vis, m'inquiétait toute la soirée.

pante

et

le plaisir

véritable

de

la

»

Image

un

frap-

civilisation parisienne

:

étouffé par les formes qu'on lui impose.

« Quand un de mes amis entre chez moi, dit madame Melfi, je vois tout de suite s'il vient me voir

par projet ou par

brio,

parce que l'idée

Rome, Xaples et Florence,

II

lui

en est 4»

STENDHAL

54 venue à lais.

l'instant

que des

«

en passant près de

immense

paraît que cette

Il

dames

invisible à vos

sur

même

françaises

par projet

visites

;

costume.

En

Angleterre, l'éducation rend égal

un

fils

vous

il

ne reste

en

arriver

France

vos

;

l'opinion. Je disais

bonnes amies de Paris

«

:

fils

libéraux le

nigauds

gouverne-

un jour à une de mes

Quelle jolie chose que vos

quelles drôles de mines on

y rencontre Oui, répondit-elle avec une imperceptible nuance

boulevards

;

de pédanterie Je ne pus

quand on

me

mais

;

il

I

ne faut pas s'y promener.

contenir.

« Il

imite. Mais vous,

ne

ma

le

née au sein d'une grande fortune,

dèle, si

vous ne

sans droits.

l'êtes

pas

?

»

faut pas, dis-je,

chère, je

fille

d'un pair,

voudrais vous

voir l'orgueil de n'imiter personne. Qui sera

«

de

Ce vilain défaut va

Vaffectation.

croient que tout est avantage dans

ment de

;

de pair, pour se distinguer du

M, Coutts, que



n'ont jamais

bel effet de la sévérité

le

plus à

pa-

difïérence reste

elles

:

mon

mo-

Quelque impertinente

»

Autrefois

le

brillant

duc de Bassompierre ne

songeait pas à conserver son rang en allant se pro-

mener.

Il

y a du parvenu au fond du sentiment

actuel. Bassompierre eût

répondu à

ne faut pas promener au boulevard « il

me

plaît, et j'ennoblis

La peur du

tous

la règle qu'il :

les lieux

«

Je vais où



je vais. »

ridicule (la peur, ce vilain sentiment) vole

leur jeunesse à la moitié des jeunes gens de Paris.

ROME, NAPLES ET FLORENCE

VU un jeune homme refuser

J'ai

«

55

concert donné par toutes les voix à

joli

par hasard,

et où,

sa raison fut

:

Je

«

Saint-Denis.

»

«

faites plus la

cour

vous

me

lendemain semblez

un

reine Marie-Antoinette prenait

l'amusait

:

vous

diez pas, a

dit

riiez

femmes de

verra des

lui dis le ;

mode,

la

n'y avait rien d'ennuyeux

il

On y

«

un

d'aller à

la

;

rue

Ne me » La quand cela «

:

ridicule.

fiacre

en 1786, et vous ne vous ven-

madame

en m'adressant

Melfi

la

Quand je voyais, il y a six mois, quarante hommes de la haute société réunis dans un salon,

parole.

je

me

disais

:

«

Trente-six sont vendus ou à vendre,

«

et ces messieurs

«

Italiens

siennes

!

!

»

Les chats,

et civilisés

nous appellent

dans

si

les

nous autres

méchants

à Londres, sont

boutiques de Paris

l'éloge de vos ouvrières.

pari-

doux

cela fait

:

La douceur des chiens

pari-

hommes.

siens fait l'éloge des

Mais que de peines vous vous donnez pour

«

apprendre ans

bas,

Admirable douceur des mœurs

!

la

vanité à vos petits garçons de quatre

Quels habits affectés

paraître sera tout pour

mencez à avoir des

!

Dans vingt

le

un Français. Vous com-

rites sévères

ne deveniez tristes

ans,

comme

;

que vous

je crains

des Anglais

vous ne

;

pourrez plus vous moucher sans craindre de man-

quer à un devoir. «

Ce qui

me

plaît

dans vos vieux jacobins,

qu'ils étaient au-dessus

de ces petitesses

déraciner du cœur de la jeunesse,

ils

:

c'est

pour

les

inventèrent

STENDHAL

56 ^e

costume négligé de Marat. Vos jeunes gens de

me

vingt ans

que

dirait

les

femmes

leur

sont

odieuses

semblent rêver à établir une religion

Vos

même un mouvement

de

hommes

:

ils

nouvelle.

femmes me semblent éprouver

jeunes

très

On

font l'efTet d'en avoir quarante.

d'éloignement pour

les

tout cela annonce une dizaine d'années

:

bien gaies.

Madame

»

B...

disait

un jour*

La musique ne

«



saurait rendre la sécheresse, qui est la source principale de l'ennui

que l'on éprouve à

la

cour.

Le

baume, pour cette douleur, c'est Vopera séria traité à

Métastase. Ce poète, ainsi que la musique,

la

donne de

la sensibilité et

quelque générosité,

même

à ses plus cruels tyrans. Le courtisan aime Vopera

parce qu'il est bien aise que

séria,

état en beau.

le

public voie son

»

En arrivant à Paris, dit madame Melfi, une chose me frappa extrêmement au bal, toujours «

:

la

peur donnait des mouvements convulsifs aux

doigts des danseurs.

ou

même



«

dans

La

joie

la gaieté, était

si

naturelle à la jeunesse,

à mille lieues.

Voilà qui est plaisant, a dit

la

société française,

le

»

colonel T...

chacun consent à

être

victime, dans l'espoir d'être bourreau à son tour car, enfin,

cule ?

pourquoi

faire la

«

la

peur du

;

ridi-

Est-ce quelque potentat qui distribue des

pensions ou des cordons *



cour à

:

Ce que

la

? »

bonne compagnie de Paris abhorre

ROME, NAPLES ET FLOIIENCE

b/

par-dessus tout, dit don Francesco, c'est Vénergie. Cette haine est masquée de cent façons

convaincu qu'elle règle tous «

:

mais soyez

sentiments.

les

L'énergie crée de l'imprévu, et devant l'imjjrévu

l'homme vain peut heur

voyez quel mal-

:

»

!



rester court

Je fus un jour d'un pique-nique aux bains

«

d'Enghien, dit

homme

madame

Melfi

d'esprit, s'amusa,

;

un des convives,

par envie, à glacer l'esprit

et la folie de ses voisins. Voilà ce

rions jamais souffert en

colère

mais vos femmes ont

;

France

Italie.

!

si

que nous n'au-

peu de pouvoir en

Elles laissèrent faire ce sot, que, chez moi,

d'un mot, j'aurais mis à sa place en ferme sur un de ses ridicules fut gai

outrée de

J'étais

comme un

catafalque.

:

plaisantant

le

et notre

pique-nique

»

Don Francesco coupe court aux critiques de sa femme en s'écriant « La i'ie morale n'existe qu'à :

Paris

ce n'est

;

ou quatre

que



que, chaque jour, on

idées nouvelles

;

a trois

tout m'a paru insipide

au sortir de Paris. Vous devez cette vie morale,

me

Gaîté

107

Monuments de Milan

107

Peinture

108

Institut

109

Vanité des artistes

110

Madame

110

Vieillard

Le Corso

111

Plan de conduite

114

Beauté lombarde

115

César Beccaria

119

Portraits de cent Italiens illustres.

120

Théâtre patriotique

121

Les sopranos

122

Le rire en Italie Le tempérament bilieux

1

Mœurs de Milan

1

25

Jean de Mûller La Mandragore

1

27

L'abbé itahen

129

La Zecca

1^0

Rues de Milan

130

Les cours d'Italie

133

Gouvernements d'Italie Le lazzarone et le devoir Le peuple à Naples La peine de mort Les femmes en Italie

134

Modène

141

Le départ d'un

128

135 135 136 137

Italien

un Français.... Un sous-lieutenant du Midi.... Un pauvre amoureux

Présentation

Rome, Naples et Florence,

à

II

23

124

7.

142 142 143

144

.

STENDHAL

102

Métaphysique des

Milan.

Les âmes arides

148 149 150

Poésie milanaise

151

Le départ

152 154 154

La

arts

pierre de touche

Grossi

PeUico

Les employés L'apparition du devoir

158 15^

La

161

force de caractère

Les voleurs

162

Vérités démontrées

163 164 165

Pavie Les étudiants de Pavie

Plaisance

Reggio.

.

Samoggia. Bologne..

,

Pétrarque

166

Le jeune Parisien

167

Les Visconti

169

Le paysan italien Héroïsme de voleur Fresques du Corrège M. Bodoni Le collège de Modène Galeries de Bologne

Malheur

d'artiste

La Garisenda Les Carrache L'affectation

Ecole de Bologne Pie

VI

Liberté des propos Affaire Lepri

Gouvernement papal Personnel des gouvernants

Pas d'opéra Aventure napolitaine

171

173 173

174 175 177 177 179 180 181 183 184 185 186 1S7 188 190 192

Patriotisme véritable

-03

Patriotisme d'antichambre

-04

4 5 9

ROME, NAPLES ET FLORENCE Bologne

— — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — —



Blâme imprime avec

Manque de

la

censure.

103 ,

.

politesse

205 20G

Susceptibilité

207

Nouvelle langue

208

Imitation de Louis

XIV

Pudeur anglaise

203 209

Exagération italienne

210

Les issimo

211

La

société à Bologne

La première

212 213

visite

Les regards

21

Etre aimable

21

Le

216

dolce far nienle

Les façons

217

La méfiance

217

Danger sous Louis

XVI

218

Précautions

21

Anecdotes

220

Le valet de cœur Anecdote française

222

221

Misanthropie

223

L'homme

224

d'esprit de la famille..

Les sots

225

Le Rocolo

226

Vers de Properce

227

Etat précaire L'honneur sous

227 le

gouvernement

vénitien

228

Le gouverneur vénitien Bergame

230

La

231

tasse de café

229

Histoire d'Italie

233

Vengeance de

234

Bains de

l'orgueil

la Poretta

Un emprunt

235

Les brou-brou

239 240

On

241

achète au 12 pour 100

STENDHAL

104 Bologne

— — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — —

— — — — ^ —



Ennuis d'un propriétaire Pas de fats Prix des moindres préférences. Rareté du fat Rareté de l'humeur revêche Rareté des devoirs

Agrément du jeu sans La tribune française La Logique à Ravenne

Amour

241

2^2 .

.

affectation.

242 243

244 245 246 248 218 249

italien

250

Itinéraires

L'anecdote italienne

251

Rareté des suicides

252

Faire fortune à Bologne

254 256

Mécanisme

social

Rosenfeld et Frédéric

II

Les miracles Les Anglais en

Italie

Impossibilité de l'esprit

Prudence italienne Curiosités morales

Prudence Esprit italien

Mépris pour

les

menaces

258 259

260 262 262 263 264 265 266

267

Parisina Société de Bologne

268

Salons de Bologne

269

Les émotions

271

Manque de

272

sécurité

Expérience sur une armée Absence de logique Le comte Albareze

273

273 274

Inquiétudes

276

Etat précaire

277

Le vulgaire de

la littérature

278

Charlatanisme

278

M. Maio, bibliothécaire du Vatican

279



-•

ROME, NAPLES ET FLORENCE Bologne



-

— — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — —

— —

Intrigues à l'Institut

280

Prétentions des Florentins

281

Traductions impossibles Supériorité de Florence en 1400.

283 .

287

L'Arioste et Catulle Supériorité

283 28G

Soirée littéraire

morale des

gens

de

288

lettres italiens

-

Pietra-Mala.

105

Le comte Perticari M. Pietro Giordani

288 290

Moralité des artistes

291

Mort des Visconti

292

Les bourgeois de France Tombeau de Machiavel

293

Le piquant

inintelligible

294

Les quatre amours La comtesse Valamara

295

Paris

vu par un étranger Le marquis Pepoli

298 104

Les Bentivoglio

304 305

Essais de constitution

Santi Bentivoglio.;

Séductions monarchiques

293

296

307 308

Agitation des xiii^, xiv^ et xv®

309

siècles

Bulles d'Innocent

VI

L'Auguto L'ambassadeur de Bologne à

Rome

312

Désappointement

313 314 315 316

La Montagnola

317

M. le cardinal Spina Route de Florence Aspect des Apennins

318 319

Bonheurs de l'ignorance

320

Economies de

la noblesse

Les jeunes nobles



311

319

STENDHAL

106

— Florence.

— — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — ToRiNiERi — — — — —

.

.



Voleurs de l'Apeimin

321

Sania Croce

324 327

Arcades semi-gothiques Présence du danger Palazzo Vecchio

328 329

Dureté du Florentin

331

Rossini

332

Caractère toscan

333

Caractère florentin

334

Paysans de

338 338 339 340

Toscane Sagesse des Toscans Gens inexaltables la

Les Cascine

Fra Bartolomeo

341

Epigrammes

342 342 343 344 347 348 348

M. Benvenuti

Un Un

philosophe juif théâtre de marionnettes

Cosimo, domestique Bourgeoisie de Toscane

Ferdinand III

Volterre

349 350 352

Murs cyclopéens

352

Castel Fiorentino

354 354 357 357 358 359 360

Election des mciires

Sonnet de Monti

...



Paysans de Castel Fiorentino.... Italien de Como Monomanie de l'auteur Départ de Florence Procès de Napoléon

Un

curé toscan

Administration française en

Impiété des paratonnerres Villes de l'antique Etrurie Beautés célèbres

Jamais de Louis

XIV

Italie.

361

362 363 364 365

ROME, NAPLES ET FLORENCE

Rome

— — — — — —

Terracine Capoue Naples

— — — — — — — — — — — — — — — — — — — — —



Le marquis Filorusso Vengeances italiennes Archevêque ministre de Murât Les inscriptions

107

Saint François d'Assise

365 3G6 368 369 360 370 372

Théâtre des Florenllns

375 376

la

guerre.

Les Romains

372



Ouverture de San Carlo

379

Le prince Corvi

387

Histoire de Ghita

Ballet de CendriUon

388 388 389

Perfection de la danse

390

Caractères singuliers

Deux

écoles de danse

391

Les jésuites excellents pour

les arts.

Susceptibilité

Le Chêne de Bénévent Yiganô restera obscur Chute des arts au xix^ L'ermite du Vésuve Joconde de Vestris III M. Blanchi de Lugano S.

393 3.4 siècle.

.

.

.

François-de-Paule et

396 397 397

400 400 401

Rossini

Paër

392 392

M. de Chateaubriand....

Ischia

Les Anglais

San Carlo

403 409 411 412

TOME SECOND Salerne

— —



La Calabre Pompeï

3

Alfieri

4

2

STENDHAL

108

Agadaneca, M. de Galcnberg.

.

.

.

7

jMiie

8

Marchioni

Pertica

La Jeunesse

9 de Henri

V

10

Goldoni

11

Portici

12

L'abbé Taddei

14 15

Les arts et la liberté Révolution de 1799

Otrante.

Catanzaro.

Naples

.

.



18

Restauration de 1799

20

Atroce calomnie

31

Le brigand

32

Désintéressement de 1810

33

Les Calabrais

34

Un

35

suicide

Les Indépendants

41

Inquiétudes

43

Les femmes sous François

I^'.

.

du beau sexe Beauté des femmes du peuple. Bons mots italiens Anecdote

.

.

.

.

Une corne de La jeilatura

dix pieds

,

48 48 50 51

53

Soirée à Portici

vu de

47

50

Aristide

Paris

45

46

Supériorité

Rome

5

De' Marini

Portici

53

Paris

55

Marionnettes satiriques Aurons-nous un premier ministre? * Messe à la Sixtine

61

65

*

Les chapons sacrés

68

*

Saint-Pierre

68

*

Le Dictionnaire de Chalmers..

70

*

La

canaille

romaine

Baïonnettes à

l'église

62

71

71

(

ROME, NAPLES ET FLORENCE

Rome

— — — — — —

— — — — — —



*

*

lO'J

72

Le théâtre d'Argentine La colonne Trajane

Le théâtre Valle de

74

et les sévérités

la police

7'i

musique.

*

Les consolations de

*

Les bustes exilés Un ministre pas hypocrite

77

Le protestantisme et les arts.. Fragments refusés par l'impri-

80

* *

la

.

78

^0

merie

Le mariage au Nord et au Midi. Les Romaines et l'amour

.

87

89

Cassandrino princesse Santa- Yalle *...

81

83

Les Marionnettes

La

76

.

95-

APPENDICE

NOTE DE L'EDITEUR

L'édition de 1854 donne, à la suite de Rome, Naples

et

Appendice, fragments de la première édition de 1817 » (pages 325 à 432), la plupart des passages non réimprimés par Stendhal dans l'édition de 182G, avec la note suivante que nous reproduisons intégralement Florence, sous

le titre

d'

«

:

« « « «

« « « « « «

« « « «

« « «

« « «

« «

«

« La première édition de Rome, Xaples el Florence a été publiée par Stendhal en 1817. A cette époque il n'avait

qu'un seul voyage en

Italie, et avait écrit son livre premières impressions reçues d'un séjour assez peu prolongé dans les principales villes de la Péninsule. Quand depuis, en 1826, l'auteur entreprit de publier une seconde édition de son ouvrage, il avait résidé longtemps au delà des Alpes, et eut l'occasion de revenir sur sa première opinion aussi cette seconde édition fut-elle pour

fait

d'après

les

:

une nouveau

livre, dans lequel idées, jugemonts, observations, dates même, tout fut changé et remanié. On comprendra que nous ayons choisi pour modèle de notre texte cette seconde édition, beaucoup plus développéc que la première et qui contient les idées définitives de Stendhal sur l'Italie. Toutefois, comme nous avons remarqué dans l'édition de 1817 des passages importants qui ne se trouvent en aucune façon reproduits dans celle de 1826, nous avons cru ne pouvoir nous dispenser de faire figurer dans ce recueil des Œuvres complètes de Stendhal ces passages importants qui donneront au lecteur une idée des premières sensations éprouvées par l'auteur dans sa jeunesse. Ce sont ces fragments qui forment l'appendice du volume de Rome, Aaples et Florence. « On ne sera pas surpris, après ce que nous venons de dire, de trouver dans cet appendice des opinions peu conformes

ainsi

dire

Rome, Naples et Florence,

II

8

STENDHAL

114

«

le volume et une singulière discordance dans les dates. L'auteur avait sans doute voulu éviter qu'on pût fondre ensemble les deux éditions c'est pour cela que, respectant sa pensée, nous avons, tout en reproduisant tous ses textes, fait de ces deux versions

«

deux

«

« « «

à celles exprimées dans

:

parties bien distinctes

du même

livre.

»

Les scrupules manifestés par Colomb sur la « documenta» de la première édition de Rome, Naples et Florence, sont assez plaisants. Sans compter les voyages antérieurs de 1800 à 1813 (voir le Journal), Stendhal venait de vivre en Italie, d'une façon à peu près continue ', du mois d'août 1814 au mois d'avril 1817, soit pendant deux ans et demi c'est ce que Colomb appelle « un séjour assez peu prolongé ». On peut trouver tout de même que c'est un séjour suffisant pour écrire une brochure sur l'Italie de nos jours, on écrit des livres sur les pays étrangers, après des séjours beaucoup moins prolongés, et parfois sans y être presque allé. Il faut surtout se rappeler que Stendhal vivait en Italie, non pas avec des bandes de touristes, parcourant au galop, en caravanes plus ou moins économiques, les cités et les campagnes, mais isolé de tout compatriote et se mêlant avec tion

'-

:

aux hommes et aux choses d'Italie le plaisir naïf et, en quelque sorte, animal qu'il éprouva à rencontrer une société et des mœurs si différentes de celles qu'il connaissait a été, de nos jours, retrouvé par quelques Européens dans délices

les

;

pays exotiques.

Lorsqu'il rédigeait sa note de 1854,

Colomb

oubliait sans

doute que lui-même, après un voyage de trois mois et douze jours seulement en Italie et en Suisse, s'était cru suffisamment « documenté » pour écrire et publier un in-octavo compact de 484 pages 2, dédié d'ailleurs au célèbre ^I. Jay de Grenoble, un des compatriotes de Stendhal. Il est vrai que c'est le journal sans prétention d'un rond-de-cuir souffreteux qui cherche uniquement dans un voyage en Italie le soulagement à « des maux de tête accompagnés de tous les petits malaises qui forment leur cortège habituel ». Combien voyait plus juste Duvergier de Hauranne qui, « ... Si quelques dès 1829, écrivait les hgnes sviivantes :

1. 2.

Sauf une courte absence en 1816. Dont, à la vérité, plus de cent sont de Stendhal.

ROME, NAPLES ET FLORENCE

115

t

théories de M. de Stendhal ont passé de mode,

«

de ses idées ont vieilli, il lui reste encore une mine abondante et riche, une mine qui lui convient, et qui de longtemps ne sera épuisée. Cette mine, c'est l'Italie, que personne ne connaît et n'aime plus que lui. Et quand noua disons l'Italie, nous ne parlons pas seulement du pays et des monuments, mais des hommes, c'est-à-dire de ce que la plupart des voyageurs passent assez sottement sous silence. Un beau paysage est sans doute une admirable chose, mais le faites-vous voir en le décrivant ? Comment aussi reproduire par la parole l'Apollon du Beh'éd^re, et la Vierge à la chaîne, Saint-Pierre de Rome et le Colisée ? Tout au plus pourrez-vous éveiller vaguement quelquesunes des émotions que vous avez ressenties, ou, par une dissection philosophique, donner l'idée de chaque partie, mais sans exprimer l'ensemble. Peignez au contraire un homme et tout homme vous comprendra, tout homme du moins qui voudra sortir de son cercle habituel et se replier su» lui-même. Or, pour M. de Stendhal, l'homme en Italie est inséparable du climat et des arts. Ses sentiments simples et vrais, ses passions énergiques et naïves, ses mouvements spontanés et francs, sa vie même, molle et mal réglée, mais douce, mais libre d'entraves, mais sans cesse parée par l'imagination, animée par l'enthousiasme, échauffée par la passion, tout séduit M. de Stendhal, tout l'entraîne, tout lui fait, pour ainsi dire, prendre au delà des Alpes des lettres de naturalisation. Et ce n'est point, comme tant d'autres, de fantaisie qu'il peint. Dix ans de sa vie se sont passés chez les Italiens. Là, il y a pu observer leurs mœurs, et, ce qui vaut mieux, s'y associer. Assurément nous n'approuvons pas toujours ce qu'il approuve, nous n'excusons pas ce qu'il excuse mais, du moins, pouvons-nous avee lui nous former un jugement impartial. Pour bien apprécier les gens, il faut commencer par les comprendre, et c'est à quoi trop souvent on songe peu. Que seraient les plus beaux siècles du moyen-âge, que serait l'antiquité elle-même, si on la jugeait comme la plupart des voyageurs jugent aujourd'hui l'ItaUe ^ ?... a

« « « « a

t c « «

t « «

« « «

t « « «

« « «

« « « «t

« «

e

« « « «

a

«

si

plusieurs

;

;

1. Le Globe, du 24 octobre 1829, n° 85, article sur les Promenades dan» Rome, signé (Duvergier de Hauranne). L'article sur Rom», Naples et Florence, annoncé par le Globe du 7 avril 1827 (voir l'Avant-

STENDHAL

116

Quoi qu'il en soit, l'idée de Colomb de respecter la physionomie propre des deux éditions de 1817 et de 1826 nous paraît excellente c'est pourquoi nous l'avons reprise. Nous réimprimons donc l'appendice de 1854 dans la présente édition. Nous avons dû corriger les nombreuses et grossières fautes qui fourmillent dans cet appendice, et dont on se fera une idée en consultant nos notes critiques. Nous avons d'autre part complété l'appendice en y rétablissant les fragments, assez nombreux, que Colomb a laissés de côté, sans qu'on en voie la raison. Nous mettons entre crochets [ ] les passages qui ne figurent pas dans l'édition de 1854. Nous avons dressé la table de concordance ci-dessous des deux itinéraires supposés de l'édition de 1817 et de celle de 1826 ;

:

Édition de 1817. Berlin

:

Munich Milan

:

Parme

4 octobre 1816. 25-26 octobre. 4-30 novembre. :

1^'

décembre. Bologne 2 décembre. 5-8 décembre. Florence Viterbe 9 décembre. Rome 10 décembrc-8 jan:

:

:

Édition de 1826. septembre 1816. 15 septembre. Milan 24 septembre-13 décembre. Parme 19 décembre. Bologne 20 décembrc-19 Berlin

vier

2 :

:

:

:

1817.

janvier

:

:

:

Munich

Florence

1817.

:

20 janvier-l^' fé-

vrier.

Propos) ne parut pas; ce n'est qu'en 1829 que Duvergier de Hauranne profita des Promenades dans Rome pour formuler, dans la première partie de son article, un jug^ement d'ensemble sur l'œuvre de Stendhal. Rien ne manque à cet article, pas même le fameux Milanese. 11 se poursuit, pendant quatre grandes colonnes du Globe, sur le même ton de critique élevée. On se persuade, en le lisant, que, contrairement à ce que l'on a dit et écrit maintes fois, Stendhal, de son vivant, a été apprécié à sa juste valeur, même en France, par des critiques qui ne parlaient pas encore de « chefs-d'œuvre », qui voyaient et blâmaient les défauts de ses livres, mais qui en louaient, par contre, les qualités singulières et rares. Dès VHisioire de la Peinture en Italie, et Rome, I\'aples et Florence en 1817, Stendhal fut regardé par les connaisseurs

comme un

des esprits

les

Que les connaissont encore main-

plus curieux de son temps.

seurs aient été, sous la Restauration,

comme

ils le

tenant, en petit nombre, c'est ce qui est évident.

ROME, NAPLES ET FLORENCE Tcrracino

Capouc jXaples

Rome

(2e

séjour)

:

13-26

mars. :

Florence 11

(2^ séjour):

30 mars-

Bologne

:

30 mai.

:

Padoue :

:

30 avril. 15 mai. 20 mai.

Otrante Crotone Catanzaro 23 mai. Brancaleone 25 mai. ]\Iélilo 28 mai. Reggio de Calabre 29 mai. Retour à Naples en juin. 24 juilDépart de Naples :

:

:

7-20 juin. 21-26 juin.

:

Venise Milan (2^ séjour)

avril.

l^""

:

:

12 avril- l't mai.

6 février.

9 février.

:

Pœstum

29 mars.

avril.

Lorette

Naples

:

8 février.

:

Salerne

Pcrovisc

i

6 février.

Capoue

12 mars.

:

5 février.

:

(traversée seulement)

Terracine

D mars.

:

Velletri

Rome

Bolsena

9 janvier.

11 janvicr-B mars.

:

Capoiie

:

10 janvior.

:

117

:

10-17

:

:

juil-

let.

:

:

Lac de Comc 18 juillet. Iles Borromées 28 juillet. Genève 2-10 août. Lausanne 10 août.

let.

:

:

:

:

Francfort

:

28 août 1817.

Mola

Rome

di :

Gaeta

:

25

juillet.

l^r août-18 octobre

1817. (Le voyage s'arrête brusquement).

Cette table, jointe aux notes où nous avons indiqué

le

emprunts faits à l'édition de 1817 pour celle de 1826, permettra aux lecteurs de reconstituer exactement l'édition de 1817. Nous imprimons, dans tout cet appendice, Buonaparte, avec un u, conformément à l'édition de 1817 c'est à propos de cette orthographe que Stendhal, sur un exemplaire qui faisait partie de la collection Stryienski, a écrit au crayon « L'imprimeur imprime Buonaparte au la note suivante « lieu de Bonaparte. Alors, en 1817, ce u caractérisait l'homme

plus clairement possible

les

;

:

« «

qui pense bien. Je voyais souvent des prêtres autour du comptoir de M™^ Egron » [Vie Littéraire de Stendhal, de

M. Paupe, page

84).

D. M.

Rome, Naples et Florence,

II

[PRÉFACE DE L'ÉDITION DE

un ouvrage

Cette esquisse est

1817

Chaque

naturel.

soir j'écrivais ce qui m'avait le plus frappé. J'étais

souvent

si

de prendre

fatigué que j'avais à peine le courage

mon

papier. Je n'ai presque rien changé

à ces phrases incorrectes, mais inspirées par choses

qu'elles

d'expressions

La musique Italie.

décrivent

:

les

sans doute beaucoup

manquent de mesure. est le seul art qui vive encore

homme

Excepté un

*.

a là des

y

il

comme on

en trouve à

La musique, au

contraire, a

peintres et des sculpteurs, Paris et à Londres

unique,

en

encore un peu de ce feu créateur qui anima successi-

vement, en ce pays, les

la poésie, la peinture, et enfin

Pergolèse et les Cimarosa. Ce feu divin fut allumé

jadis par la liberté et les

républiques du

On

moyen

grandioses des

verra la progression naturelle des sentiments

de l'auteur. D'abord la

mœurs

âge.

musique

il

veut s'occuper de musique

est la peinture des passions.

Il

:

voit les

STENDHAL

120

mœurs

des Italiens

;

ments qui font naître

homme

d'un

de

étoile

sur

notre

de là

passe aux gouverne-

il

mœurs

les

l'Italie.

;

de là à l'influence

Telle est la malheureuse

ne

l'auteur

siècle,

que

voulait

s'amuser, et son tableau finit par se noircir * des tristes teintes de la politique.

Parme,

1^^

décembre 1816.

Je

ne

m'arrête

Milan.

pour

les



Je m'arrache à

Parme,

qu'une heure à

La Madone

fresques sublimes du Corrège.

bénie par Jésus, à la Bibliothèque,

me touche

jus-

qu'aux larmes.

Bologne, 2 décembre. heures

ici,

concerts.

les

fdle

plus

J'ai

et

entendu deux

beaucoup de sentiment.

de dix-huit ans chante mieux

grands

professeurs

moindre pianiste français en liens les plus

passé trente-six

galeries superbes, et

Peu de science

Une jeune que

vu dix



renommés.

Il

Je suis présenté aux savants

France

en

sait plus

que

;

ici

le

Ita-

les

n'y a pas de spectacle. ;

quels sots

!

En

Italie,

ou des génies bruts qui étonnent par leur profondeur ou leur inculture, ou des pédants sans

la plus

petite idée

Florence, 'APLES ET FLORENCE

428

— Ed. 182G 1854 p Tel vieux imbécile — Carton 1827 Page 188. vieux qui ont pour un fripon énergique — Page 188. un fripon énergique. Carton 1827 qui ont pour philosophes ou mystiques,... — Carton 1827 Page 190. philosophes ou — Carton 1827 des pompes Page 190. des pompes — Carton par des Page 191. non 1827 non par des une heure. — Ed. 1854 Page 196. une heure. Page 197. infâme cour de***. — D'après une note cour de Naples. de Le — grand Page 202. de renverser Carton 1827 de renverser Page 203. tous entremis. — Stendhal ajoute sur Page

188.

...

ce prêtre reste sot...

et

:

reste sot.

ce

légat est

...

:

;

est imbécile.

tel

légat

...

!

:

...

:

ecclésiastiques.

...

laquais,...

écrites

...

:

écrites

:

...

vers les

:

vers

...

Petit, la

l'ex.

le

:

Le Petit

Genlis.

Page 204.

:

«

Ceci

est historique,

» .'..

;

.

;

les

...

l'ex.

crucifix d'ivoire:

le

...

comme

— Stendhal

dans cent ans.

dit 3/"^^

de

fait ici allusion

D'un nouveau complot contre parue en décembre 1825 « Il va six

à la fin de sa brochure les Industriels,

:

mois que Santa-Rosa s'est fait tuer dans Navarin il n'y a pas un an que lord Byron est mort en cherchant

;

à servir la Grèce.

noble cause



est l'industriel qui ait fait à cette

le sacrifice

de toute sa fortune

?

La classe pensante a inscrit cette année SantaRosa et lord Byron sur la tablette où elle conserve les noms destinés à devenir immortels. Voilà un soldat, voilà un grand seigneur pendant ce temps, qu'ont «

;

fait les industriels ? «

Un

Thibet.

honorable citoyen a

fait

venir des chèvres du

»

M. von Oppeln-Bronikowski sur des références à M.

croit,

en s'appuyant

Lumbroso (Stendhal

e

Xapo-

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME leone),

que

la

note de Slcndhai ncst

((ii'iine

^l2!J

I

réminis-

cence d'un article qu'il aurait écrit en janvier 1823

dans le New Monthhj Magazine sur la traduction de Platon de Victor Cousin, « dédiée, dit-il, à la mémoire de Santa-Rosa ». Ni le critique allemand, ni le critique italien n'ont vu exactement à quelle brochure faisait allusion Stendhal. M. Lumbroso insinue même que Stendhal a menti « Ni M. dAncona, ni M. Stryienski, ni moi-même, dit-i!. n'avons pu retrouver le passage, sicchè il fatto non deve esser vero «, ce qui est une conclusion assez plaisante. Au reste, il est tout à fait faux que Victor Cousin ait dédié sa traduction de Platon à Santa-Rosa. Les 13 volumes de cette traduction s'échelonnèrent de 1822 à 1840 (chez Bossange, Pichon et Didier, Pichon, Rey et Gravier, Rey, in-8o); les sept premiers sont dédiés à des personnalités différentes par exemple, le 1^^ (de 1822, celui sur lequel Stendhal fit son article) à Viguier, le 2^ à Manzoni, le 3*^ à Hegel, etc. C'est le 6^ volume seulement qui est dédié à la mémoire de Santa-Rosa (longue dédicace de trois pages et demie, emphatique Stendhal a bien mieux dit en deux et déclamatoire lignes). Or ce volume ne parut que le l^"" septembre 1827, c'est-à-dire neuf mois après Rome, JSaples et Florence... et deux ans trois mois après la mort de Santa-Rosa. :

:

:

Page

-!04.

1827

:

...

les

Santa-Rosa

et les

Rossarol.

Le Petit complète



Carton

Une note de

les

ainsi

:

les

Santa-Rosa

et les

i'ex.

Confa-

lonieri.



Page 204. ... ante omnia silvse. Cf. une note de Stendhal du 24 octobre 1815, sur les pages blanches de la fin d'un volume de Benjamin Constant (Un peu de Stendhal inédit, par M. Blanchard de Farges, Correspondant du 25 septembre 1909 Cf. aussi une note 1.



de l'édition de 1817 (Villa Melzi, 18 Appendice, tome II, page 271).

juillet

1817

;

voir

ROME, NAPLES ET FLORENCE

430 Page 206.

synonyme de

...



sot.

Cf.

Racine

peare, passim.

Page 207. ... n était point exempte de ce probablement encore de Métilde.

Page 210.

...

ma

çoit

lettre,...



Il

défaut.

Shaks-

et



faut voir là

Il

un

s'agit

reste

de la rédaction primitive de plusieurs des additions à la 1^^ édition de Rome. Naples et Florence, qui étaient écrites sous la forme de lettres. « Monsieur votre oncle » désigne probablement

le roi de France on sait que Stendhal l'appelait quelquefois aussi « Votre frère », ;

:

Page 210. ... recevoir la récompense de Carton 1827 sont allés

leurs vertus.



;

:



par un censeur actuel. Il s'agit de ouvrage de circonstance Irons-nous à Paris ou la Famille du Jura, publié à l'occasion du couronnement de Napoléon I^^.

Page 212.

...

Lémontey

Page 217. Page 217.

... ...

et de sonpetit

un de mes amis... promenant...

:



— Lui-même.

Promenant pour

se pro-

menant. Il s'agit d'un de ces provincialismes archaïsmes) assez fréquents chez Stendhal.

Page 219.

...

au

lieu de maître Pernot.

— Nous

(ou

rétablis-

sons, d'après l'éd. de 1826, toute cette note suppri-

mée par Colomb dans

l'éd. de 1854, probablement parce qu'elle se retrouve dans V Amour, page 130 de l'édition de 1854. Il s'agit de M. de Chabriant, comme

voit dans

on

le

de

l'ex.

Le

Grimm,

et

comme

le

porte une note

Petit.



D'après une note ... à traiter à Versailles. la duchesse de l'ex. Le Petit, la duchesse de Poitiers le comte de de Polignac le comte de Canaples Coigny M"^^ de Luz M™® de la Suze. L'histoire du valet de cœur, transposée, forme le dénouement de la nouvelle de Scribe, le Roi de carreau (publiée d'abord dans le Siècle, puis dans le volume des Pro-

Page 221.

^

=

;

=

;

verbes

et

Page 222.

Nouvelles, 1840). ...

M.

le

duc de Sône...

— Ce

serait le

duc de

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME Chaulnes, d'après

Le

l'ex.

'131

I

Promenades dans

Petit. Cf.

Boiup, 5 juin 1828.

Page 223. ...la Lombardie sous François Carton 1827 la Lombardie sous Le Petit ajoute en note « Ceci nest pas

d' Autriche.

:

:

viennoise

L'oligarchie

sens. V empereur François nest

Page 223.

en

Page

22(j.



!

:

tome

lettre à Pauline Beyle,

«

dupa

M.

Sur

Carton 1827

:

de :

puis leur disait

uns pour

disaient.

Page 228.

...

»

(Voir

:

le

«

les le

Radichi...

de 1826 donne «

Corresp.,

en Suisse. Régénération universelle, vrais frères nont pas de

la plupart des patriotes italiens réfugiés

secrets les ils

— Stendhal (cf.

l'ex.

Il les créait chevaliers de et



Pasquier.

— Car-

Le Petit, Stendhal note en marge M. Renamont de Brivasac, espion de P[asquier'\,

P....

Un

de

»

122, et Journal

p.

I,

d'Italie, p. 224). ...

ce

Cf. Histoire de

...le talent de 3/'"e Radclijjc...

Page 228.

En

griphe (sic).

Introduction.

Italie,

avait lu les romans d'Anne Radcliffe

M.

assez expliqué.

Milan.

Dieu nous accorde un Napoléon,... Dieu nous accorde un

...

ton 1827

quune

des i'ertus de son métier

...

la Peinture

Page 223.

de

jalouse

est



L'ex.

la

De

autres

:

fac-similé,

— Ed.

dites-moi tout.

1854

Et

R***. L'édition de l'ex. Le Petit

:

nom complet. Note

Scotti vers 1769.

»

tome IL)

:

»

Page 229. ...un homme qui

reçoit

un

soufflet.



Cf.

Vie

de Rossini, chap. xix, note in fine.



Page 230. et,

... à Trévise. Note barrée sur en marge, « Prudence ».



l'ex.

Le

Petit,

Page 230. Le général Bertoletti... Sur ce général, ainsi que sur Lechi, Pino et Zucchi, voir les recueils spéciavix nous renonçons décidément à recopier les états de services de ces officiers qui, pour être brillants, n'apprendraient rien de plus au lecteur sur ;

Stendhal.

ROME, NAPLES ET FLORENCE

432 Page 231.

...la finesse des prêtres.

la finesse des

— Ed. 1826

1854

et

p

:



... dix millions à M. de Metternich ? Ed. 1826 et 1854 dix millions à M. M*". Il s'agit évidemment de Metternich. Le nom est d'ailleurs donné

Page 232.

:

pa! l'ex.

Le

Page 233.

...

Petit.

V épisode Mahasia,...

cardinal Malvasia édition 1854,

Page 233. Pietro

...

tome

;



Sans doute

le

voir les Promenades dans Rome, II,

page 232.



Carlo Verri...

Stendhal a voulu dire

Verri.



Carton 1827 je Page 234. ... je payai un moine... prêtre. payai un L'ex. Le Petit donne Page 235. ... une de ces figures superbes,... — Note sur « Elle ressemblait à la statue de Marie l'ex. Le Petit :

:

-

:

Stuart couchée sur son tombeau, qui est à Westminster.

»



Note sur l'ex. Page 235. ... contour noble et tendre. Le Petit, d'une autre main, nous semble-t-il « Incliné :

vers la tombe.

Page 235.

Chateaubriand.

na

...et l'on

»

plus eu de ses nouvelles.

— Toute

l'anecdote a été supprimée par l'éditeur de 1854 et

remplacée par cette ligne « Tai été frappé de l'aventure de Camille dans les bois de la Sesia », avec une note renvoyant à l'Amour, page 68 de l'édition de 1854. Il nous a paru qu'il n'y avait aucune raison pour ne pas rétablir intégralement le texte de l'édition de 1826. :

Page 235.

... une provision de miracles... une provision de

Page 236.

...

des rites...

— Carton 1827 des — Carton 1827 un — Ed. 1826 1854 moines mendiants,.., — Car-

Page 236.

...

un Xapoléon...

Page 237.

...

ce dont les prêtres...

ce

dont

les

Page 237. ton 1827

... :

p

:

:

et.

:

par les par les

pétrie pétrie

— Carton 1827:

Page 237. Force messes furent

dites,

force scapulaires

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME portés par les bûcherons

;...



433

I

Clarion 1827:

portés par les bûcherons.

Page 23S. il

...

faut un Napoléon

//

...

— Carton

1827

:

faut un

Page 240.



Gretna-Green.

...

Gretna-Green.

voir

Sur

mariages de

les

Traité

Planiol,

de

droit

civil,

tome I, page 281. Ed. 182G et Page 240. ...à un prêtre qui les marie... qui les marie. Carton 1827 à un 1854 à un p qui les marie. L'ex. Le Petit donne à un habitué



:

:

:

de paroisse.

Page 240.

...

car quel que soit

sacrement... le

p



la dignité

,

quel que soit

le

prêtre, la dignité

Ed. 1826 et 1854

le

,

:

car, quel

du

que soit

du sacrement. Carton 1827 la dignité du

:

car,



Cf. lettre à Mareste du Page 241. ... impôts payés... 28 mars 1820 (Corresp.. tome II. p. 184). Page 241. ... ce qui se passe à six lieues de Ferrure ! Le n° du Journal des Débats des 27-28 mars 1826 (marqué par erreur 26-27 mars) contient en effet un article non signé de deux colonnes sur l'exode des



grands voici «

propriétaires fonciers

un

extrait

Comment

vers

capitale.

la

En

:

vivre en France à soixante lieues de

Embarrassé de

l'intérêt que vous montrent de bons voisins de campagne qui ont deviné la cause de vos tribulations, qui se félicitent de ne pas les éprouver et qui les envient, vous dites adieu à l'aristocratie territoriale, au bonheur, à la considération, au profit qu'elle procure, et vous fixez votre domicile à Paris, Sans doute, on ne peut se passer d'une terre mais il ne faut pas qu'elle soit à plus de huit lieues de

Paris

!...

;

la capitale...

»



Page 245. ... des prêtres qui i'iendraient pour dîner. Note de Stendhal sur l'ex. Le Petit Il y a une :

nuée de prêtres

très

pauvres en

Italie

femmes

dévotes.

plaisants des vieilles

Rome, Naples et Florence,

II

v.

qui se font »

28

corri'

ROME, NAPLES ET FLORENCE

434 Page 246.

Page 249.

qui a perdu.

cest la

:

mot

sur

Stendhal a indiqué également porté en note « Napoléon Le Petit, et Stendhal ajoute

entier.

l'ex.

1826

Nous complétons

Rome où

d'après l'exemplaire de le

— Ed.

cest la royauté qui a perdu...

...

1854

et



il gusto Ici se termine, dans premier volume.

e di più v'è

...

l'édition de 1826, le

Le mot

est

:

seul pouvait contenir les chambellans.

»

du premier volume du président de Dans la première édition des Lettres, qui comprend 3 volumes (Paris. Ponthieu, 1800). Dans l'édition de Colomb (Paris, 1836, 2 vol.),

Page 250.

...

à

la fin

Brosses, page 350.



pages sur Bologne pages 231-265.

les

Page 250.

se

trouvent dans

...et Duclos (1760).

le 1®^

volume,



Voir, sur ces voyages renseignements détaillés dans Mélanges d'art et de littérature, pages 256 à 260, article daté du 3 avril 1835 sur le Journal d' un voyage en Italie de Romain Colomb (Paris, 1833). Voir aussi notre Avant-propos. et

itinéraires,

Page 251.

...

des

Pecorone...

— Recueil de cinquante nou-

Shakspeare a tiré de l'une d'entre elles le sujet du Marchand de Venise. Retrouvés Page 251. ... Vie de Benvenuto Cellini. seulement au commencement du xix^ siècle, les Mémoires de Cellini n'ont pas tardé à être traduits en velles de Fiorentino (xvi^ siècle).



français (Paris, 1822, et Paris, Labitte, 1847j.

Page 252. Malheur de ainsi

:

«

cet

homme.

qui n'offre guère de sens. Page 252. Le cardinal Lante a

Le c Page 253.

— L'éd. 1854 ponctue

Suivez-moi... malheur de cet

L*** a ...

été.

été.

homme.

— Ed. 1826 — Ed.

et

plus de raciness italienne,...

»,

ce

1854

:

1854

:

plus de racines italiennes, qui n'a pas de sens. Colomb n'a pas vu qu'il s'agissait du mot anglais raciness. :

Il

a cru à une erreur d'impression dans l'édition de

1826!

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME

435

Toujours la France. un pays... Ou Cranach, peintre Lucas Cranagh.... graveur allemand (1472-1553), ami de Martin

Page 255. Page 258. et



I

// est



...

Luther.

Page 260.

...

A/*^""

— Sans doute,

le

prince de H***, sans prodige visible.

il

faut

lire



IJohenlohe.

Il

s'agit

du

thaumaturge allemand (1794-1849). Ordonné prêtre en 1815, il entra à Rome dans la Société du Cœur de Jésus. Dès 1821, on lui attribuait le don des célèbre

miracles.



Ed. 1826 et 1854 Page 260. ... sir Hudson Lowe. Sir H. L.... Cf. De Page 262. ... cela pourrait me faire remarquer. r Amour, édition 1854, Fragments divers, LIV. Carton 1827 à la Page 262. ...à la police... Cf. lettre du Page 263. ... dans F état de Cincinnati 24 décembre 1825 (Correspondance, tome II, p. 427). Page 264. ... i'os épigrammes. Cf. La Rochefoucauld, Maximes, 140 « Un homme d'esprit serait souvent bien embarrassé sans la compagnie des sots. » Shakes« La stupidité d'un sot sert à peare avait déjà dit l'esprit de pierre à aiguiser. » (As you like it, acte I, :







."*

:



:

:

scène

2).



Carton 1827 la Page 265. La royauté... Page 266 ... attracted every eye, ... Bientôt tous les yeux se portèrent à nouveau sur la fatale beauté de Parisina. (Parisina, XV.) Cf. De V Amour, Fragments Page 267 ... /'Ave Maria !

divers,

— :



LXVI, Bologne, 17 avril 1817. C'est ... beneath the moon away.

Page 267. dans les branches,



V heure où,

commence à égrener ses notes cristallines ; cest l'heure où les amants murmurent de tendres serments, où les mots sont si doux cest Vheure où la suave musique de la brise et des eaux enchante Voreille du rêveur solitaire. La rosée a humecté chaque fleur ; les étoiles commencent à scintiller ; le le

rossignol

;

bleu des flots se fait plus profond,

le

vert de la feuille

ROME, NAPLES ET FLORENCE

436

sombre

se fait plus si

pur, qui suit

le

;

partout ce clair-obscur,

du

déclin

jour,

doux,

si

au moment où

le cré-

puscule va se fondre avec le pâle éclat de la lune. Nous ne prétendons pas donner une traduction de ces beaux vers qui fornient la

Page 270. ton 1827

l'"^

strophe de Parisina.

que sera-ce des princes actuels...

...





Car-

Stendhal a indiqué, sur l'exemplaire de Rome, le mot rois. Mais l'éd. de 1826 donnait princes, que nous maintenons.

Page 270. et 1854

que sera-ce des

:

...

sur l'exemplaire de

Noir, chapitre xvii, in



Ed. 1826 Carton 1827 Stendhal a indiqué le Rome. Cf. Le Rouge et le

depuis la société de la Vierge,... depuis la société de la

:

depuis la Société de la

mot

actuels.

V

:

fine.



Note sur Page 271. ...de deux quintaux de chaînes. « Il balaye les rues à Lintz. » l'ex. Le Petit Cf. Page 271. ... les princes ne se sont crus aimés. Correspondance, tome II, page 379. Cf. Mercier, Page 276. ... de Paris à Saint-Cloud. Tableau de Paris, Amsterdam, 1783, chap. xxvi, Des parfaits badauds. Mercier cite des extraits d'une brochure intitulée Le Voyage de Paris à S^-Cloud par mer et le retour de S^-Cloud à Paris par terre (par :





:

Néel et Lottin l'aîné), qui, selon lui, peint d'après nature « l'imbécillité native d'un véritable parisien ». mais Stendhal a éviC'est plutôt une caricature demment gardé un souvenir amusé de cette lecture ; en outre, l'expression « voyageurs de Paris à SaintCloud » était sans doute devenue presque prover;

biale.

Page 277.

...

contribuent à payer.



contributions-contribuent,

répétition

Pour éviter Stendhal,

la

sur

Rome, a indiqué la correction suiimpôts payés par ma petite terre contribuent à payer. Mais il tombe ainsi dans une autre répétition payés-payer. Nous maintenons donc le texte de 1826 et de 1854, faute de mieux.

l'exemplaire de

vante

:

que

les

:

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME Page 277.

...

/(/

f>eur les dn'ore,...

— Voir

Chartreuse de Parme.

Page 277.

...

dans

a

sinat politique de Besini,

437

prince de la



Sur rexemen marge « Assaschef des espions de Mo-

environs de Ihdogne.

les

Rome, Stendhal

plaire de

le

I

('crit ici

le

:

Ln ])oignard inconnu l'atteint, comme il se promenait entre deux de ses aides-de-camp, liesini mourait de peur tlepuis un an. Voir Promenades dans Rome, 20 novembre 1827. dène.

)>



Page 278. ... est d'un charlatanisme extravagant ;... ici le vulgaire des gens de lettres est Ed. 1826 et J854 d'un charlatanisme extravagant. Sur l'exemplaire de Rome, Stendhal a ])orté une addition que nous incorporons au texte M. Paolo Costa avait lu « de petites places », mais M. Paul Arbelet nous dit (jue Stendhal :

;

a écrit

dix petites places

«

».

Page 279.

...le délicieux

pamphlet de

Lettre à

M. Henouard,

libraire,

M.

Courier,...



sur une tache faite à

un manuscrit de Florence (Tivoli, 20 septembre 1810), Un peu plus bas, Stendhal fait allusion à la Lettre à Messieurs de l' Académie des Inscriptions et BellesLettres (l'aris, 20 mars 1819). L'admiration de Stendhal pour Paul-Louis Courier n'était pas de fraîche date. Dès son retour de Milan, Stendhal, en octobre 1821, avait envoyé à Courier, alors en prison à Sainte-Pélagie, ses deux volumes de VHistoire de la Peinture en Italie, avec cette dédicace Hommage au peintre de Jean de Broë (Cf. lettre de Courier à sa femme, du 14 octobre 1821). :

Page 280. ...à cinq



mois ! Sur l'exemen marge un nom propre Rivière, suivi de quelques mots illisibles où M. Paolo Costa a cru voir des Corseurs ou des Corsaires, et où M. Arbelet propose de lire des Censeurs. Peut-être s'agit-il du duc de Rivière, ami personnel du roi Charles X.

plaire de

cents francs par

Rome, Stendhal a

écrit

:

:

:

Page 284.

...

journal romantique publié

Rome, Naples et Florence,

II

ci

Milan

vers 1818, 28.

ROME, NAPLES ET FLORENCE

438



foglio scientifico-letterario, parais-

Il Conciliatore,

4 pages de papier bleuté à Milan le jeudi et son premier numéro le dimanche de chaque semaine est daté du jeudi 3 septembre 1818 il fut interrompu par la police autrichienne, au 118^ numéro (dimanche sait sur

;

;

17 octobre 1819). Tous les amis libéraux et carhonari de Stendhal y collaboraient le comte Porro (articles sur l'agriculture), Louis de Brème (histoire de la :

civilisation),

Berchet

Silvio

Pellico

(littératures

à son oncle

(Lettres

étrangères),

chanoine), Borsieri,

Romagnosi, Rasori, Ressi, etc. Stendhal s'intéressait surtout aux articles littéraires d'Ermès \isconti, auxquels peut-être

collabora, et qui sont les suivants

il

1° Idée elementari sulla poesia romantica

à 28 du Conciliatore), décembre 1818, en une

six articles

tirés

:

[x\9^

23

à part,

en

petite brochure de 61 pages

chez Vincenzo Ferrario, imprimeur du journal j Stendhal envoie cette brochure à Mareste (Cf. Correspondance, tome II, page 54, lettre datée, à tort, de 1818 elle est en réalité du 2 février 1819) 1^ Dialogo sulle imita drammatiche di luogo e di tempo (nOs 42 et 43 du Conciliatore), deux articles tirés à part en une petite brochure de 31 pages in-8°, fin janvier 1819 Stendhal envoie également cette brochure à Mareste (cf. Correspondance, tome II, page 55, lettre datée à tort de 1818 elle est en réalité du 8 février 1819). Ce dialogue a été traduit par Claude Fauriel on le trouvera aux pages 313-358 de sa traduction du Comte de Carmagnola et à'Adelghis, tragédies de Manzoni (1 vol. in-8° de xx-491 pages, Paris, 1823, chez Bossange frères). in-8^,

;

;

;

;

;

3° Paralello

delV

Euripide (n^ 56) 4° Une étude sur {nos 63 et 65)

Alceste

d' Al fier i

con

quella

di

;

la Pucelle d'Orléans

de Schiller

;



Une étude

chaud

sur VHistoire des Croisades de Mi-

(nos 72, 77,

82 et 107).

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME Une élude



sur

I

439

Fiancée de Messine de Schiller

la

(nO 113).

Les articles de Visconti étaient signés K. V. l'influence de la feuille des carhonari, la police autrichienne a^ait tenté tout d'abord de lancer un journal, du même format que le Conciliatore, mais sur papier rose il s'appelait UAccattabrighe, ossia classico • romantico - macchia, giornale critico-letterario les rédacteurs étaient le professeur Bernard Bellini, et le comte Trussardo Caleppio, commissaire de police. II parut pour la première fois à Milan, en novembre 1818 mais il n'eut que 13 numéros. Page 285. ... comme Voltaire et Pascal. Ce n'était vrai qu'en partie. On connaît le vers fameux

Pour contrebalancer

:

:

;

;



:

Guerre à

Page 288. M.

le

la rhélorique, et

Comte

paix à la syntaxe.

Perticari...

— Le comte Perticari

(1779-1822), littérateur, épousa la

fille

de Monti,

la cé-

Monti il collabora avec son beau-père à l'ouvrage sur la Grammaire (Alcune correzioni ed lèbre Constance

;

aggiunte al vocahidario délia Crusca, Milan, 1817-1824,

6

vol.),

dont Stendhal parle dans sa Correspondance.



Il est véritablePage 290. ... dei pesi civili comuni. ment heureux pour Pesaro que Rossini n'ait pas pris à la lettre ce galimatias du comte Perticari. Né à Pesaro, Rossini a toujours cru que Pesaro était sa patrie et c'est à Pesaro qu'en mourant il a légué sa fortune. Au reste, nous n'avons pas trouvé ce passage dans l'édition des œuvres de Perticari que nous avons eue entre les mains. Voir plus bas, page 325, Page 293. ... gli Sepolcri,... Page 294. ... bue, stivale et somaro Bœuf, botte et âne. Page 295. ... pour un bourgeois. Cf. De V Amour, ;



'

L chap.

livre

chap.

Sur

la

cristallisation,

II.

Page 298. 1827

i^^.

— —

:

et

...et les vexations de sa police,... les

voir ibid.,



Carton

ROME, NAPLES ET FLORENCE

440

Page 298. Les gouvernants ne veulent ni faire, ni laisser Carton 1827 ces mots sont remplacés par faire.



:

des points.

Page 299.

mon diamant

...

Rome,

l'exemplaire de

de cinq cents louis,...

— Sur

Stendiial a ajouté en marge,

donnais un déjeuner magnifique, le croit M. Paolo Costa, une réflexion personnelle de Stendhal, mais une addition à la conversation de don Tommaso. L'ex. Le Petit porte en marge Si je donnais un grand déjeuner chez Brunet.

au crayon

[si]

:

non

ce qui est,

je

pas,

comme

:



Nous pensons que cette est de moi). parenthèse s'applique à tout le paragraphe.

Page 301. (Ceci

Page 301.



C'est là une du malheur d'Octave de Malivert, le héros compliqué tVArmance. Page 302. ... en 1790,... Nous savons par M. Chuquet ( Stendhal- Beyle, p. 324, note) que Murât n'était pas vaguemestre du Royal-Cravate en 1790. Ed. 1826 et 1854 mille Page 302. ... cent autres,... cent autres (correction autres. Exemplaire de Rome

des

changerait votre position.

...

sources





:

:

de Stendhal). Sur l'exemPage 302. ... comme disent les théologiens. plaire de Rome (page 73) figure ici une note en marge que M. Paolo Costa n'a pu déchilïrer. Ces deux anecdotes sur Page 313. ... la famine. l'Auguto ont été empruntées par Stendhal à Pignolti,





Storia di Toscana, livre IV, pp. 211-212.

Page 315. fallait



Sur l'exemtout mouvement généreux. Ah ! il Rome, Stendhal note en marge

...

plaire de

:

placer

ici

métaphysique. 10

Page 316.

...

ton 1827

:

une anecdote pour reposer de avril.

deux fois plus d'impôts quen 1789. qui n avaient su conquérir

cette

— Car—

Page 318. ... tous gens chez qui la fausse culture... La plupart des chroniques de ces vieux historiens ont clé

réunies

par Muratori,

dans sa collection des

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME Rerum

iudicaruni scriplores (Miltm,

volumes si

in-folio,

2/

I

A\i

ma^nuri'iiics

1723-1751). C'est là (|ue Stendhal,

friand des récits naïfs et dépourvus d'emphase,

pu les lire, ou tout au moins les parcourir. Les curieux trouveront cette belle collection à la Bibliothèque Nationale, salle de travail, V, 8-35.

avait



Carton 1827 malgré sur la tête des su jets.. on bâtit à Bologne. Addition de peur des Stendhal sur l'exemplaire de Rome malgré la peur des rois, qui retombe en tyrannie sur la tête des peuples. Nous adoptons le texte de 182G.

Page 318

. .

:

la

:

Page 320.

Rome

M.

...

en

17(j8,

mort

à .Milan

Napoléon inspecteur des

royaume Page 320.



Géologue, né à en 1826. Nommé par poudres et salpêtres du

Scipion lireislak...

d'Italie.

du Jung-Frau.

...



(Conforme aux éditions

-

de 1826 et de 1854.



Page 323. ... les lois... Ed. 1826 et 1854 Nous adoptons la correction de Stendhal :

les droits. :

les lois,

Rome. Page 326. ... amor di patria... Fragment du poème d'Ugo Foscolo, intitulé les Tombeaux (I Sepolcri), portée sur Te-xemplaire de



composé en 1807 à l'occasion d'une

loi sur les cimeStendhal dans une lettre à Mareste du 9 avril 1819, qui sont ce qu'il y a de mieux depuis vingt ans. » Voici la traduction du « Quand je i>is le tombeau de ce grand fragment homme qui, retrempant le sceptre des rois, en arrache les lauriers et montre aux peuples de quelles larmes et de quand je quel sang il est sillonné (Machiavel) vis le cercueil de celui qui éleva à Rome un nouvel Olympe à la Divinité (Michel-Ange), et de celui

tières, « six cent vers, dit

:

;

— —

qui, le premier, vit tournoyer, sous le pavillon éthéré,

plusieurs mondes éclairés par

les rayons d'un soleil immobile (Galilée), et déblaya les voies du firmament à r Anglais (Newton) qui devait y déployer ses ailes :

O

heureuse

Florence,

niécriai-je,

ton

air

divin

est

ROME, NAPLES ET FLORENCE

442

U

imprégné de vie ! Apennin te verse de ses monts ses eaux fraîches et pures la lune sereine enveloppe de ;

lumière limpide

tes collines

bruyantes de joyeuses ven-

danges de tes vallées s'élève un parfum de fleurs semblable à un encens, au milieu des maisons et des oliviers Florence, cest toi qui la première qui les couvrent ! ;

le chant qui soulagea la colère du proscrit (Dante) tu donnas ses parents et sa langue à ce doux enfant de Calliope (Pétrarque; qui, couvrant d'un voile candide V Amour, nu jadis en Grèce et à Rome, le remit au sein de la Vénus céleste. Mais mille fois plus heureuse es-tu de renfermer en un seul temple toutes les gloires italiennes, les seules peut-être, depuis que les Alpes, mal gardées, et la toute puissance des vicissitudes humaines nous ont ravi armées, richesses, autels, patrie, tout enfin, sauf le souvenir !.., Souvent, près de ces tombeaux de marbre, Victor (Alfîeri) venait chercher son inspiration irrité contre les dieux de la patrie, il errait en silence, sur les bords les plus solitaires de V Arno, regardant passionnément

entendis gibelin

;

:

la

campagne

et le ciel

;

et,

comme aucun

venait adoucir son tourment,

il

aspect vivant ne

se réfugiait

ici, et

voyait, sur son visage austère, la pâleur de la

Von

mort

et

V espérance. Maintenant, près de ces grands génies, il dort du sommeil éternel, et l'amour de la patrie fait encore frémir ses ossements.

Page 328. Page 328.

»

— Ed. 1854

...

pour

...

n'a aucune passion;

égotiste.

...

geois de Florence d'aujourd'hui

Page 330. Tacite

:

...

vitia

pour un

égotiste. les

bour-

nont aucune passion^



C'est le mot de quam cum virtutibus (Hist., I.)

sans vices ni vertus.

magis extra

:

—-Ed. 1854:



Page 331. Je vole autliéâtre du Hhohhomero,... Ici reprend le récit, dans l'édition de 1817, du 5 au 8 décembre 1816. Sur la prononciation florentine, qui n'a pas varié, voir le Jourrwl d' Italie, 27 septembre 1811. Page 332. ... qui fait le primo buffo. L'histoire de cet officier qui s'est fait acteur par goût, choque furieuse-



NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME

I

443

ment l'auteur de l'article de VEdlnhurgh Rei^iesv en novembre 1817. Ed. 1817 Page 332. ... V honneur à la Louis XIV.



la noblesse.

Page 332. 1817



Stendhal ajoute en un opéra, comme une lettre. Quel donné la peine d' apprendre sa langue ! Cimarosa.

pillé de

...

Rossini

:

écrit

génie sHl se fût



Page 332. Il

ny

d'absolument nouveau,... ... a de remarquable.

Page 332.

paroles Zitti,

la

Ed. 1817

:



Rosine, Almaçiva

...

veut parler de

:

et Figaro. Stendhal coda du grand trio du 2^ acte, sur les

zitti



(Allegro, fa majeur, 93 mesures),

au moment où Figaro vient de donner l'alarme aux deux amoureux (Voir Vie de Rossitii, analyse du Barbier de Séville). C'est en effet le seul morceau intéressant du trio. Dans le Barbier, le génie finit, on peut

le dire,

après

le

quintette de Bazile

;

de plus,

il

manque, au 2^ acte, un finale développé, faisant pendant à celui du 1®^ acte. A ce point de vue, le Barbier est une pièce qui

Page 333. je

...

qui

me

manque

plaisait tant

d'équilibre.

à Milan.

ne sais pourquoi.





Ed. 1817

:



Sur Page 333. Toucher à un ouvrage de Paisiello ! l'exemplaire de Rome, Stendhal a noté en marge Edinburgh Review. Allusion sans doute à la plume à l'article de 1817, dans lequel le passage sur Rossini après avoir indiqué que, d'après le « baron est cité :

;

le Barbier de Paisiello, ajoute « Cette audace de toucher au chef-d'œuvre d'un des plus grands musiciens de tous les teinps est considérée par notre

Stendhal

l'auteur

»,.

Rossini aurait refait

anonyme de

l'article

:

comme la marque d'un vrai génie ; mais il y a beaucoup de gens, selon nous, qui appelleront cette audace: de rimpudence. » M. Paoîo Costa, faute

auteur

d'avoir lu l'article de

tout à

fait

Stendhal.

la

mépris sur

revue anglaise, paraît s'être le sens de l'annotation de

ROME, NAPLES ET FLORENCE

444



Dans la délicieuse scène du suis Lindor. balcon, traitée divinement par Paisiello, et escamotée par Rossini, qui désespérait peut-être d'y égaler son

Page 333. Je

rival

:

Sai)er brainute,

Bella,

Ecco

Ve

mio nome

il

:

ascollale,

lo dira,

lo son Lindoro,

Di

Page 333.

...

basso slato, etc.

s'en est bien

i'ite

emparée

:...

— Ed. 1817

Rossiiii, dont cela abrégeait la besogne, s'est

de

le

prendre.

Page 333. Page 333.

...

de plus froid

...

Bologne

et

...

— Ed. 1817 plus — La dernière phrase — La partie conde

:

plat.

Florence.

ajoutée en 1826.

Page 334.

;...

;

empressé

serait bientôt détruite.

sacrée à Florence dans l'édition de 1817

une courte conversation avec

la

finit ici, après comtesse P*** (voir

Appendice). On saute à Rome (page 65, tome II de la présente édition), après quelques lignes datées de Yiterbe, 9 décembre (voir Appendice).



La Cetra Spermadajis la Cetra Sp chanson licencieuse du comte Giraud. Voir Correspondance, tome II. page 171, lettre du 3 mars

Page 335.

...

ceutica,

1820.



Ed. 1826 au Cacine. Page 336. ... aux Cascine... Ed. 1854 au Cascine. Ed. 1826 Page 336. ... le pouvoir immense du prêtismc. e. Nous indiquons et 1854 le pouvoir immense du p :

:



:

le

mot

entier d'après l'exemplaire de

par Stendhal. Page 339. ... de la princesse la sévérité

du

préfet,

Elisa,...

Rome

complété

— Ed. 1826

et

1854

:

déconcertant d'un mot les petits

moyens employés par les chambellans de la princesse Nous adoptons les corrections indiquées par

Elisa.

Stendhal sur l'exemplaire de Rome.

Page 340. Les fameuses Cascine....

— Dans son

Voyage

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME

I

\\o

« Je ne Italie, \\. (.dlomlj ilt'cnt ainsi les Cascine connais ])as de jjionienade plus af^rcahlc que celte longue suite de pelouses, de bosquets, davenues, de fourrés, de gazons, bordés d'un côté par l'Arno, et de l'autre par le canal (pii a son embouchure dans ce

en

:

fleuve

moins deux milles de couverte d'é({uipages et de cava-

pronieiuule a au

la

;

longueur

elle est

;

aux toilettes et à la forme des voitures, on se aux Champs-Elysées seulement, ici, il y a plus d'équipages à un seul cheval... Les faisans liers

;

croirait

;

courent devant nous dans

Page 34i.

les

allées.



servent de texte...

...

texte.

Page 341.

la comtesse d' Albaiiy,...

...

«

lui.



(Pages 37-38.) 182(i

:

sert de

Ed. 182G

comtesse d'Albanie.

la

:



Dans Colomb, de 1836, ces descriptions se trouvent au tome I®'", pages 265 et suivantes. Stendhal cite l'édition de 1800 en 3 volumes.

Page 342.

l'édition

Page 346. se

de Brosses a dit cent fois mieux...

...

de

pour donner à dix-huit fakirs le plaisir de pour donner à dixCarton 1827

...

mortifier.



:

huit

{Ferdinand III) rendu sage par l'exil,... Une Ferdinand III ligne plus bas, l'ex. Le Petit corrige cinq mille en

Page 347.

...

— Carton 1827

:

neuf mille.

Page 349. de p Page 349. et

...

et

de prctisme...



Ed. 1826 et 1854

e.

:



... la Grèce en 1825, par H. Lauvergne. L'ouvrage de IL Lauvergne a pour titre Souvenirs de la Grèce pendant la campagne de 1825, ou Mémoires historiques et biographiques sur Ibrahim, son armée, Khourchid, Sève, Mari, et autres généraux de U expédition d'Egypte en Morée. (1 vol. in-8o de viii-240 pages, chez Avril de Gastel et Ponthieu, Paris, 1826.) On y trouve en appendice, pages 232 à 240, une très curieuse Note sur Lord Byron, rédigée d'après des conversa:

ROME, NAPLES ET FLORENCE

446

tions qu'a eues l'auteur avec le père Paul,

du couvent

des Franciscains d'Athènes. C'est à cette note que fait allusion Stendhal. Le Globe venait, dans ses

deux n^s des 6 et 9 mai ment du livre nouveau.

1826, de publier

un long

frag-



Page 352.

... (F un voyageur genevois... LuUin de Chateauvieux, auteur de Lettres écrites d'Italie, en 1812 et 1813, à M. Charles Pictet, dans lesquelles, dit Colomb, l'auteur « s'est proposé principalement de décrire l'aspect champêtre de l'Italie, ainsi que ses procédés d'exploitation rurale ». :

Page 353.

...

à

la sauce piquante.

Gastronomie, chant lien

l^'",

à propos

— Vers

de la

tirés

du turbot de Domi-

:

l.e

sénat mil

El

le

Page 361.

...

Page 365.

...

aux voix

cette affaire iinporlatUe,

turbot fut mis à la sauce piquante.

M.



de Fontanes.

soti

Carton 1827:

degré de bonheur,...

M.

— A partir

...

d'ici

page 367 (Velletri, 6 février), le carton de huit pages annoncé par le Journal de la librairie en mars 1827 donne un texte tout à fait différent du texte primitif de 1826 reproduit par l'édition de 1854 et par la présente édition. Nous donnons dans le Supplément le texte du carton, où lanecdote de Filorusso a été remplacée par celle, beaucoup plus anodine, de Laodina. Page 365. Le gros marquis Filorusso,... Il s'agit du marquis Marucci, « grec d'origine, espion russe, ultra enragé ». Sa campagne sur la place San-Fedele consiste en ceci lors de l'assassinat de Prina, le 20 avril 1814, jusqu'à

la



:

sur

la

dite place,

il

criait à la canaille

(Voir Correspondance,

tome

II, lettre

:

Achevez-le

418.)

Page 367.

...

H. Deyle (page

un fragment de

lettre inédite



Dans Colomb a inséré de Stendhal au sujet

Satire admirable de Al. Buratti.

sa Notice sur

!

429, pages 417-

lui),

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME

I

4'l7

de BuraLli, de VEle/aiiteide, cl du marquis Marucci rappelle en même temps le petit article sur Buratti que Stendhal fit paraître dans la Biographie de Furne (Biographie universelle, ou Dictionnaire historique par une société de gens de lettres, sous la direction de M. Weiss, ])ibliothécaire à Besançon, 6 vol. in-S^, 2e édition 1838-1842). Voici, Furne, Paris, 1832, î

il



:

à titre de curiosité, cet article

:

aussi bien, devait-il

avoir sa place, quelque part, dans des œuvres complètes de Stendhal « •

BuRATTi (Joseph),

plus indécent

la

nouvelle édition

:

plus pittoresque, mais

le

des poètes

satiriques

d'Italie,

le

né à

Bologne, vers 1778, d'un négociant fort riche, fut déshérité par son père, qui ne voulait pas qu'il fît des vers satiriques et libertins. Cependant

il

vivait

à Venise dans une grande aisance. L'indépendance

de ses opinions le fit mettre en prison fort souvent. Aucun poète peut-être n'est arrivé à faire aussi plaisamment le portrait des personnages dont il se

moque. h'Elefanteide, la Strefeide, sont des satires beaucoup plus amusantes que tout ce que l'on a fait dans ce genre depuis plus[ieurs] siècles. On a osé imprimer à Lugano, vers 1822, les moins indécents de ces poèmes, dont les copies manuscrites, qui circulent dans le pays de Venise, forment 4 vol. in-4°. Buratti est mort en 1832. »

Page 368.

au-dessous de Ventrée à Paris...

...

1817 ajoute

tion de

:

ci

— L'édi-

mille lieues au-dessous

de

Berlin.

Page 368. depuis

de la

... :

ville éternelle.

Nous sommes

— Ces quelques

entrés à

lignes,

Rome, existent dans

l'édition de 1817, ainsi que, quelques lignes plus bas, la

En

phrase

:

1817,

le

«

Pour ménager séjour à

Rome

mœurs si pures ...» du 10 décembre Appendice, et tome II,

les

est daté

1816 et jours suivants (Voir page 65, Rome, l^^ août 1817 et jours suivants). Dans l'édition de 1826, au contraire, Stendhal com-

ROME, NAPLES ET FLORENCE

448

bine son itinéraire de façon à sauter de Florence à Naples, en ne faisant, comme de Brosses, que traverser

Rome, où

ne sera censé séjourner qu'à son

il

retour de Naples, six mois après.



Ed. 1826 et 1854 étant seul. Page 369. ... à être seul. Nous adoptons la correction que Stendhal a portée

Rome.

sur l'exemplaire de

Page 369.

après

...

le

:

Trasimène...

— Ed. 1826

et

1854

:

après Trasimène. Stendhal corrige sur l'exemplaire

de Rome.

On

dit

en

effet

la bataille

:



du Trasimène.

m'a donné des nerfs. Sur l'exemplaire de Rome, Stendhal a noté en marge au crayon Ah ! hene ! Souvenir, sans doute, de la lettre que lui avait écrite Mareste le 22 décembre 1817 (voir Paupe, Vie littéraire de Stendhal) au sujet de la première édition Mareste lui reprochait de Rome, Naples et Florence d'avoir maltraité injustement Florence et Rome Stendhal avouait, dans une lettre du 3 janvier 1818,

Page 370.

...

:

:

;

qu'il await eu des nerfs à

Page 370.

...

Rome.

détester les aristocrates ;...

L'exemplaire de

les aristocrates.

main de Stendhal

:

haïr.

— Carton 1827 Rome

Nous maintenons

d'après l'édition de 1826.



:

porte de la détester

Page 371. ...le pire des poisons,... Carton 1827 qui sont maintenant Stendhal, sur l'exemplaire de Rome, complète la pire des absurdités. L'éd. de 1826 donne le pire des poisons, que nous mainte:

:

:

nons.

Page 371.

...

d'un ordre de chevalerie dont on vendrait 1826 d'un ordre de chevalerie dont croix. Carton 1827 d'un ordre de chevalerie

la croix.

— Ed.

on

la

:

:

— —

Page 372. ... les assassinats de Xtmes,... Ed. de 1826 et 1854 les a s de Xîmes. Page 372. ... de Trestaillons et de Trufémi. Cf. Corresp., tome II, page 85, projet d'article pour rendre compte :

des Considérations sur

les

principaux événements de la

NOTES

I:T

KCLAIRCISSKMF.NTS Dr TOMi: de

lici'olution ]r(in[aise,

à

son habitude, ce

de Suiël.

M'"''

le

Page 372. .Vows avons



trompé...

de Tédition de 1817 « Enfin, dans une vallée charmante, etc. :

372... ce Pie

VI

ni de ses

...

repi'end

Ici

Hume,

je quitte

(loime,

le

lui

texte

f entre

et

»

— 1817 nombreux plagiats. — Dans

qui savait régner

dans l'auberge superbe

Page 373.

((".!(iiii!)

jxmr une lettre ([ui 17 juin 1818 par Beyle.)

frapiiiciil

aurait été adressée

Page

''l'in

I

Va\.

par Pie

bâtie

:

I.

\

l'éd.

de 1817, Stendhal ne parle pas encore des ])lagiats. Page 373. ... deu.r mille francs. Ed. 1S17 mille



-

:

Jratics.

Page 374. la

1

dans

...

u?i

vieux pot de pommade.

— Voir dans

de Rossini une description plus

le

encore de

manière dont

la

rc})éter

faisait

ses

oju'i'as



VA. 1817: Je lui parlais

d'Italie.

Page 374. Je

pittoresque

maestro composait et dans les petites villes

lui disais...

le

de.

Page 374. 1817

Page 374.

qu'à Paris

...

que

:

le

...

les

tragédies de Ducis.



Ed.

sont à Paris les tragédies de Marmontel.

ses vingt

opéras?

opéras.

Page 374.... and grows

old.

— Ed.

1817

— Citation

:

ses trente

à dessein ine-

xacte le texte dit three good men unhanged in En gland and one of them is fat and grows old ; mais Stendhal devait nécessairement substituer great men à good meti et poor à fat pour que sa citation trouvât ici son :

application. Angleterre,

:

«

et

//

?i'y

a pas trois grands

l'un d'eux est pauvre

et

hommes en

devient vieux.

»

La traduction anglaise de 1818, en faisant remarquer avec pédanterie l'inexactitude de la citation, n'a pas vu que l'inexactitude était a oulue. et que, bien plus, elle témoigne d'vme certaine connaissance de la langue anglaise.

— Ed.

Page 375. ... est un seigneur amoureux... Depuis Florence et le Barbier de Séville, RoME, Xaples et Florence,

II

1817

:

voilà la pre29

ROME, NAPLES ET FLORENCE

450

mière musique qui

me

fasse plaisir. C'est

etc.

un seigneur^



Ed. 1817 de Page 375. ... de Napoléon;... Les deux dernières phrases ont été ajoutées en 1826. Ed. 1817 sept à Page 376. ... deux ou trois mille... :



huit cents.

:



L'éd. 1817 ajoute Page 376. ... comme Louvois. à Paris. Ed. 1817 le Brunet. Page 377 ...le Potier... Page 377. ... comme dans un roman de Pigault-Lehrun, Ces mots n'existent pas dans l'éd. de 1817. Ed. de 1817 Page 377. ... il rn amusait moins.





:



ni

ennuyait.

Page 377. Page 377.

...

la froideur.

et

chante exactement

Page 378. Page 378.

resque.

comme

la

:

— Ed.

celle

it

— Toute phrase a été — L'éd. 1817 ajoute

comme AP^^

glacial,...

... ...

Il

F esta.

1817

de Capoue.

:

très froid.

— Ed. 1854

:

comme

Capoue.

celles de

Page 379.

:

part difficilement.

...

ajoutée en 1826.

:

...



quon me

passe ce mauvais mot si pitto-

Ed. 1817

quon me

:

passe ce terme de

coulisse, qui est si pittoresque.

Page 379.

— L'éd. de 1817

porte la note mort en mars 1817. Page 379. ... fai perdu les deux basques de mon habit. les deux basques de mon habit so?it Ed. 1817 Guglielmi...

...

suivante

:

On



dit

que Guglielmi

est

:

déchirées.



L'éd. de 1817 ajoute Page 379. ...la force de critiquer. Ce premier jour de San-Carlo, un des grands buts de mon voyage, (chose unique pour moi !) na pas été

au-dessous de

mon

attente.

Mais

fermeté de caractère.

:

je dois cela à

quelque



Ed. 1817 Page 379. ... effrayer les spectateurs. A demain les drôles de sensations qui troublaient les

spectateurs.

l'indication

Les

suivante

éd.

:

1826 et 1854 portent

entre

parenthèses

:

(12

ici

J.),

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME

451

I

sans doute (12 jarwier). Les deux para(j;raplies, datés en 1826 du 12 février, étaient", dans l'édition de 1817, datés du 12 janvier l'indication (12 J.) avait probablement été portée par Stendhal sur la page de l'exemplaire de 1817 remis à l'imprimeur pour la nouvelle édition, à titre de simple mémento. Il n'y avait aucune raison pour la maintenir nous la supprimons, comme Pour toute étant une erreur d'impression de 1826. la description de San Carlo, Stendhal n'a fait que ;

;



reproduire l'édition de 1817, à l'exception de quelques courts fragments que l'on trouvera à V Appendice.

Page 380.

une

...

Je vois dans présenté

— L'éd. de 1817 ajoute

idée de ceci.

loges des

les

dames auxquelles

foime mieux ma

;

sensation,

et

:

je

puis

être

je

reste

au

parterre.

Page 380.

plus que

...

plus que la meilleure

Page 380.

içre de bonheur.

...

— Ed.

cette constitution... loi.

— Ed.

1817

triotisme.

Page 381. Page 381. Page 381. Page 382.

1817

:

peut être incognito.

à remarquer...

...

:

pa-

iVre de

:

— Ed.

les petites loges incognito...

...

les petites loges oii l'on

1817

— Ed.

1817

:

à observer.

— Ed. 1817 fumée — Ed. 1817

noire. fumée obscure. ... on allait s'y précipiter. Je me retournai vers mes compagnons, voyageurs anglais ...

:

:

:

je trouvai des figures de bois qui

regardaient

Page 382. ... dans la recherche des 1817 dans les moyens.

fumée.

la

moyens...



Ed.

:

Page 382. je

...

me mis

que

je

m'aperçus

de...



Ed. 1817

que

:

à sentir.

— Ed. 1817 dames. — Ed. 1817 tend absolument — Ed. 1817 Page 382. dans plusieurs Page 382. Page 382.

...

les

femmes...

...

l'on

n entend

:

pas.

les

:

l'on n'en-

pas.

...

cours

les loges.

loges

;...

:

Je

ROME, NAPLES ET FLORENCE

452 Page 382. ajoute

Page 383. y

-

presque aussi maui>aises que

...

— Ed. 1817 Il



incroyable.

L'éd. de 1817

Il est fort réel.

:

Page 383.

ce reproche

...

Il

:

du dernier mauvais.

y a dans

ces décorations...

celles



de Paris.

Ed. 1817

r

a, entre autres.

— Ed. 1817 de manière quon — Ed. 1817 à qui quelles Page 383. appartiennent. à sa Page 383. femme. — Ce pas Page 383.

...

on

...

ce

çoit...

:

voit.

font.

n'est

très jolie

...

elles

:

l'avis

de l'annotateur inconnu de l'exemplaire appartenant il écrit en elTet en marge à M. Barbery de Nice :

:

Une grande poupée miince, sans comme un satin neuf, physionomie

l'était

blanche

grâce,

«

aussi bête que

colonel corse échappé du service français

le

depuis l'abdication de Bon[apartel. Elle était fille d'une maîtresse de pension de Milan ayant été femme de chambre française émigrée. » Nous remercions vivement M. Barbery de l'obligeance avec laquelle il nous a communiqué ces curieuses notes, dont il nous avise qu'il a à peu près identifié l'auteur ce serait Sergent, beau-frère du général Marceau. Paragraphe ajouté Page 383. ...de mon ambassadeur. en 1826. :

Page 383.

...

donnons.

Page 383.

...

— nous savons donner... — Ed. 1817 nous — Sur Acerbi, journal payé à M. :

Acerbi...

Vie de Haydn. Appendice, nO VII. La note de 1817 finit à Voyez la Biblioteca journal italiana, de Milan. En 1826, Stendhal ajoute journal payé à payé, etc. Un carton de 1827 donne M. Acerbi par voir notre édition de



la

:

:

:



Page 384. ... au cabinet littéraire. Stendhal ajoute en marge sur l'exemplaire de Rome Rue San-Giacomo (Napoli). Voir le fragment de la 1''^ édition, Appendice, page 301 du tome II. :

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DV TOME Page 384.

comme

...

trop libéral (1817).

1854 ne portent ])as cette date ajoutée dans un carton de 1827. et

Page 384. ... sont des Lyon renforcés. du 20 février a été ajouté en 182G.

Page 385.

milanais

...

et fort bel

ont été ajoutés en 1826.

mais

1826

éd.

elle

a été

— Ce paragraphe

— L'cd.

Page 384. ... sera pitoijable. Rien de plus juste.

— Les

;

453

I

de 1817 ajoute

— Ces mots

homme,...



Page 385.

:

... mademoiselle Colbran. Ed. 1826 et 1854 mademoiselle C***. Il s'agit évidemment de la Colbran, la future M""^ Rossini (voir Vie de Rossini). Il :

n'y a plus aucune raison pour maintenir L'édition de 1817 donnait le nom entier.

Page 385. Page 3-^5.

... ...

Ed. 1817

:



l'initiale.

Ed. 1817 dix-sept ans. Tachinardi s'éteint, et Crivelli se glace. après Tachinardi. quatorze ans.

— —

:



Page 385. ...de Favart,... Ed. 1817 de VOdéon. Page 385. ... et la misère... Ajouté en 1826. Page 385. Madame la princesse Belmonte remarque... Ed. 1817 La duchesse de C*** me fait observer. Page 386. ... chez madame Formigini... Ed. 1817 :



:



chez la duchesse.

Page 386.

...

des missionnaires méthodistes.

graphe ajouté en 1826.



:

Para-



Page 3S7. ... pour ne pas i'ivre avec une impie. Ces mots ont été ajoutés en 1826. Page 387. ... qui a voyagé de Paris à Saint-Cloud...



Ed. 1817

:

le

lecteur qui

fie

connaît,

etc.



Page 388. ... et quelle aime peut-être encore,... Ed. 1826 et 1854 -.et qu elle aime encore. Stendhal a ajouté peut-être sur lexemplaire de Rome. Page 388. ... fort commun ;... Ed. 1817 fort plat. Page 388. ... on pilerait... Le traducteur anglais de 1818 ne manque pas d'imprimer you might pillage Il on pillerait ! Ce non-sens a compris

— —

:

:

.'

:

RoMD, Naples et Florence,

II

29,

ROME, NAPLES ET FLORENCE

454

existait d'ailleurs dans l'édition de 1817

corrigeait

Page 388. énergie.

:

...

;

mais Verrat.

on

pilerait.

un

caractère de cette profondeur et de cette

— Ed. 1817

un

:

tel

caractère.



Ed. 1817 et 1826 Page 388. ... rn étonne toujours. dans certains caractères de femmes m'étonne toujours. Sur l'exemplaire de Rome, Stendhal a ajouté de ce pays, que Colomb a également ajouté en 1854. Toute Tout cela est caché, est la fin du paragraphe depuis :

:

:

de 1826.

Page 389.

...

on pourrait

l'exemplaire de

Et

d^ ailleurs

est gai,

le

le

...

les

— Groupe de

Stone-Henge... la

monuments

plaine de Salisbury, en Angle-

terre. ...

m,ouve-

est triste.

mégalithiques, dans

Page 390.

— Sur :

tableau sur lequel se détachent

ments de passion

Page 389.

la leur faire entendre.

Rome, Stendhal ajoute en marge fond du tableau est triste; même s'il

comparable à

madame

Pasta...



Cette

allusion à M^^^® Pasta ajoutée en 1826.

Page 390. Page 390.

courtisanesques...

...

des heures entières.

phrases ajoutées en 1826.

Page du Page Page

390.

— Ajouté en 1826. — Ces deux dernières — Cette ou

...

...

de comparable.

restriction

:

moins, n'existe pas dans l'édition de 1817. 391.

391.

... ...

séduits...

— Ed.

1817

:

charmés.

— De Brosses

une chose de convention,...

« Après tout, 1739) disait déjà qu'est-ce que l'indécence dans Icc usages, si ce n'est

(Gênes,

le

l^J"

juillet

:

défaut d'habitude de ces usages

mêmes



? »

cela Page 391. ...le prêtre de rendrait. Ed. 1817 dépend de la pruderie. La dernière phrase a été ajoutée en 1826. Carton 1827 inspiré parle de l'endroit (page 186 marquée par erreur 168). Page 392. ... toutes les cent lieues. Cette dernière plirase ajoutée en 1826. :



:

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME Page 392.

passager

état

...

et violent.



-

ajoutée en 1826.

Page 393. 1854 donne :

...

M. le

M.

de

de Roc*

nom

I

^io3

La parenthèse



Rocca-Romana ? ? Une note de

Rom*

Ed. 1826 et

Le Petit

l'ex.

complet.



Ed. Page 393. ... depuis quil adore Saint Janvier ? 1826 et 1854 depuis qu'il ? La fin de la :

phrase est ajoutée par Slcndlial sur l'exemplaire de Rome, ainsi que sur l'ex. Le Petit. Ce qui précède, depuis ils se sont crus mystifiés, n'existait pas dans l'édition de 1817. :



Page 393. ... ou la Forêt des Ardennes... Ed. 1817 que la Tempête ou le cinquième acte des Femmes de Windsor.

Page 393. Page 393.

par

— Ed. 1817

par en France,... Au château de Vizile, en France. Page 393. ... jusqu'à trois heures du matin. nous faisait passer une partie des nuits. Page 394. ...et des Nouvelles Castillanes,... ...

écrit,...

pleine des souvenirs des

Page 394.

:

Au château de B***,

...

les

romans

et

du

:

ht parole.

— Ed. 1817

— Ed. 1817 — Ed. 1817 — Dans

:

:

:

théâtre.

jouissances des beaux-arts.

l'éd.

de 1817, ce développement est ainsi conçu « Chaque imagination fait parler à sa manière ces personnages :

qui se taisent. Ce genre singulier va peut-être s'éteindre il

;

eut son développement à Milan, dans les temps bril-

du royaume d' Italie. U faut de grandes richesses, et pauvre théâtre de la Scala na peut-être plus que deux ou trois ans de vie. » Page 394. ...en Europe. Cette dernière phrase ajoutée en 1826. Page 394. ... est glacé par les... Ed. 1S17 ne comprend rien aux. Page 395. ... dans cette tête. Ed. 1817 // se trouve dans cette tête le génie du peintre joint à celui du musilants le







cien.

Page 395. ...de ne jamais parler de Vigano.

:

:

— Ed. 1817

:

ROME, NAPLES ET FLORENCE

456

Environné de quatre-iàngts clonseurs sur la scène de Milan, ayant ù ses pieds un orchestre de soixante musiciens,

il

fait impitojjahlement

une matinée, deux mesures que

recommencer, toute danse pas à son

l'on ne

idée.

C'est de ce passage sur à Mareste

:

«

Viganô que Stendhal

L'article sur Viganô, c'est

disait

mon cœur

et

nion sang, comme dit Parny. » (Lettre du l^"" décembre 1817, Correspondance, tome II, p. 44). On sait l'admiration furieuse que Stendhal professait pour ce compositeur de ballets la Correspondance de 1816 à 1820 fourmille de détails enthousiastes. Au retour de son voyage en France, en septembre 1819, Stendhal avait même rédigé, sur Viganô et le ballet des Titans, un article qu'il destinait au Journal de Paris et qui ne vit jamais le jour (voir lettre à Mareste du 2 novembre 1819, Corresp., tome IL pages 163 et 165). Stendhal note cependant, à Milan, le 22 décembre 1819, « Rossini me fait voir après un dîner avec Rossini un défaut dans Viganô trop de pantomime, pas assez de danse. Oter l'armure à un héros. » (Correspondant, 25 septembre 1909, article de M. Blanchard de Farges, ;

:

:

p. 1098.)

Page 395.



Ed. 1817: un horizon du plus beau sombre. Note sur l'ex. est un effet à la Viganô. de Civita-Vecchia « Le 4 février 1817, fêtais à Pouzzoles. Donc fai vu Naples en même temps que M. de Stendal (sic) que je trouve très menteur. C'est un ...



Cela aussi

:

libéral jacobin. »

— Ed. 1817 d'applaudir. Paris. — Ed. 1817 de grand Page 396. sans doute cœur dans rue de Richelieu. — Cette note Page 396. de Page 396. ...de

claquer...

:

à

...

:

la

...et rit

leurs griffes vertes.

de 1817 a été légèrement modifiée p; r Stendhal pour figurer dans l'édition de 1826. Elle commençait « J\P^^ Digottini est un exemple à peu près parainsi fait de ce beau idéal ; Paul et Albert s'en approchent :

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS souvent, larulis

ijiir

DL'

M^^^ h annij Bias

TOME

'l57

I

genre fran-

est le

çais dans toute sa pureté. Les ballets de (îardeL etc.

»

par une ])arenthèse (liepnse de Psyché, Aljieri. 1817). An lieu (le Shakspeare, on lisait

et finissait

:

:



Page 397. ... trois fois par semaine au moins. Ce paragraphe depuis Je suis monté hier au V'ésui'e, :

est de 1826.



Page 397. ... on ne savait pourquoi. En marge de ce développement, Stendhal écrit sur l'exemplaire de Rome Ceci est-il ennuyeux Supprime-le donc {apos.-^

:

trophe adressée à Colomb ou à Crozet).

Page 398. Page 398. et 1854

tous les torts.

...

eu

le

pour que

la

ait

... :

— Ed. 1817 temps

:

tous les reproches.

d'entrer...



Ed. 1826

révolution pût entrer dans

l'art.

Stendhal a corrigé sur l'exemplaire de Rome ait eu le temps d'entrer ; nous adoptons naturellement cette :

excellente

Page 398.

correction.



musique française ;... Cette phrase dans l'éd. de 1817. des mots suivants Quelquefois j'entre en doute de mes idées les plus ...

la

est précédée, «

fondamentales.

:

»

Page 398. L'auteur

n'est

pas Français.

patriotisme d'antichambre,

comme

— Ed.

disait

1817

:

Le

M. Turgot à

propos du Siège de Calais, va se soulever contre moi. Page 399. ...y tenir. Ed. 1826 et 1854 s'en tirer. Nous corrigeons d'après un carton de 1827. Page 399. ... mais elle est bien jolie. Ed. 1817 Les plus grandes des jeunes élèves, surtout la Pepina et



:



:

Merci, sont déjà des danseuses fort agréables. Peutla Pepina ira-t-elle au grand ; sa danse a une physionomie. la

être

Page 399. Aujourd'hui 14

mars,...

— Ed. 1826

d'hui, 14 février, erreur évidente, corrigée

Aujouren 1854. Ce :

paragraphe, qui n'existe pas dans l'édition de 1817, avait été ajouté par Stendhal, pour l'édition de 1826, à la suite sans doute de la feuille imprimée de 1817 ;

ROME, NAPLES ET FLORENCE

45S

en 1817, cette partie du journal était datée du 14 février c'est ce qui explique l'erreur.

or,

:



La phrase, en proscriptions (1799-1822). la maison, n'existe pas dans l'édition de 1817. Ed. 1826 et 1854 Page 400. ...se rapproche de... Page 400.

...

depuis

Le maître de

:



deçient

carton de 1827.

Page 400.

chez Al. Bianchi...

...

dessins de Ai. Bianchi.

Page 400. depuis

lequel ennoblit.

...

Comment

:

Page 400.

nos

:

Nous corrigeons d'après un

d'espion.

celui

— Ed.

1817

i>oir les

— La du paragraphe ajoutée en 1826. — Ed. 1817 deux ou — Les de 1826 fui

artistes,

huit ou dix ans.

...

:

trois ans.

:

Page 401. Et que les hommes aient été... éd. et 1854 portent ces deux lignes de points. Nous pensons qu'on peut rétablir ainsi la suite des idées Et que les hommes aient été assez niais pour abandonner une pareille religion, cest ce quil est assez difficile de comprendre. Mais Vamour du nouveau, etc. Cette partie du développement, depuis la religion des :

:

Grecs, n'existait pas en 1817.

Page 401. ... Ed. 1826 Stendhal

les

les

:

mot remarquables au mot lui un peu plat. Page 401.

plus

sur l'exemplaire de

a,

le

...



plus remarquables du royaume,...

1854

et

conseiller

notamment d'un Essai

forts,

d'Etat

du

forts

Rome,

royaume.

substitué

le

jugé sans doute par Cuoco.



Auteur

historique sur la résolution de

Naples, traduit en français par Barrère, et qu'avait lu Stendhal.

probablement

Page 402.

lago...

...

— Ed.

sens. C'est l'exemplaire de

intéressante

Page 402. Page 402.

...

correction.

chanteuse

...

de Rossini,

:...

1826 et 1854: Sagor, nonqui nous donne cette

Rome

— Ed. 1817

à ces grands hommes. l'analyse

:

actrice.

— Voir dans

de VOtello, et

la

la

Vie

critique

du



NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME

459

I

Dans réditiou de 1817, le paragraphe sur Rossini l'a très borne aux lignes suivantes

livret.

Otello se

:

bien secondé. J'ai essuyé cinq fois cette rapsodie. Notez

que Desdemona (AD^^ Colbran) a beaucoup du physique de Mlle Maillard.

Page 403.

...

un

est

ténor divin.

plaisir.



-

Ed. 1817

:

ni

a fait



Ces deux dernières phrases Page 403. ... vî étonnent. sur Chateaubriand et Paër ajoutées en 1826. Page 403. ... entre autres le duo du premier acte entre les Ces mots ont été ajoutés en 1826. deux femmes.



L'édition de 1817 ajoute théâtres

chantants

:

cest

:

Voilà la i^éritabte forme des

un

cercle.

La

ligne

du

théâtre

à V extrémité du diamètre (Théâtre des Variétés, de Paris), ou mieux encore

une perpendiculaire

est

vers

le tiers

élei^ée

de ce diamètre.

Cette question de

mathématiques décidera du

sort futur

de la musique dramatique. Les grands théâtres, etc.

Page 403. sur

l'ex.



Travaso delV anima. en marge Faux.

il

...

Le

Petit, et

:

gondoletta.

La

Note barrée hiondina in



Ed. 1826 et Page 404. ... M. le comte Galenberg. 1854 AL le comte Gallenberg. II s'agit du comte de Galenberg, compositeur de ballets, dont parie Stendhal dans une lettre du 6 avril 1822 (Corresp., tome II, page 243). Cet Allemand avait épousé la célèbre Giulietta Guicciardi, que Beethoven a immortalisée en lui dédiant son admirable sonate en ut dièse mineur (sonata quasi una fantasia dedicata alla mada:

migella

nO

contessa

Giulietta

Page 404.

...

Guicciardi),

op.

27,



la premiers tempistes du monde.

Ajouté en 1826 depuis

Page 405. ...du les

di

2.

:

On

se plaint de voir Crivelli.

— Ed. 1817 vagabondages de V imagination. — Les

côté des spectateurs ?

spectateurs.

Page 405. ... les deux dernières phrases ajoutées en 1826,

:

vers

ROME, XAPLES ET FLOUENCE

4G0 Page 406.

ny

...

forme quiin spectacle intéressant.

L'édition de 1817 ajoute



ne s'y fait connaître que par des bienfaits, et, en note -Vos princes viennent de :

et

:

consacrer plus de cinquante millions

au soulagement des

peuples en 1817. C'est là ce que Stendhal appelait « les notes pieuses et révérencieuses » (voir notre

Avant- propos).

Page 406.

qu'un atome...

...



Ed. 1817

:

qu'un petit

citoyen.

Page 406.





...

fait

Ed. 1817

Page 406

un

sacrilège de votre applaudissement.

vous en empêche.

:

sont égo'istes

et

bonnes gens,...

— Ed. 1817

:

sont très respectables.

Page 407. ... centre de 1827 centre de centre de en note

police et de vexation.

L'ex.

:

:

— Carton

Le Petit porte Voir

vexation.

tracasserie et de

Turin.



Page 407. Ce genre d'ennui, inconnu à

Paris,... Ed. 1817 Je le dis si?icèrement, cela est tout à fait inconnu à Paris ; mais, dans les petits états d' Italie, cest la vexation de tous les moments. De plus, une note, au mot Paris, dit et plus que jamais en 1817, sous le ministère d'un homme supérieur (le duc de Richelieu). :

:



Page 407. Que veut-on que fassent toute la journée... Ed. 1826 et 1854 que veut-on que fassent huit ou dix toute la jourministres. Un carton de 1827 ajoute :

:

née.



Page 407. ... et meurent d'envie d'administrer Ajouté en 1826. Colomb, en Page 407. ... deux ou trois millions... .>*



1854, ajoute

même un Page 408. Page 408.

...

:

de revenu, qui est

inutile, et qui

est

contre-sens. à charge de revanche

;...





Ajouté en 1826.

immenses. Ed. 1826 et 1854 avec tout le poids de leur grandeur et de leur habit brodé. Nous adoptons la correction portée par Sten...et leurs nez

:

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME

^iGl

I

l'addition et leurs dhal sur l'exemplaire de Home nez immenses est tout un taldeau. L'édition de 1817 dit siniplenient avec tout le poids de leur grandeur. :

:

Page 408.

pour obtenir une armée courageuse.

...

ton IS'll f ai pensé qu' il pour obtenir, etc.

Page 408.

des plaisirs de la descente.

...

Vagrément.

Page 409. ... au eu je forme contre-sens



:...

car

;

théâtre.

Page 409.

tout essoufflé.

...

mots

est

lui.

1854

— Ed. 1817 dans un

:

de

s'agit

il

la

...

de

ca/'é,

qui

buvette

du

r[oi]

:

Histoire de la

F[erdinatid]

ce sujet.

ne

tête

du

reconnaît

La lecture des derniers

douteuse.

— Ed. 1817 — Ed. 1817 que de F — Cette Page 410. Cet amateur phrase ajoutée en 182G. — L'éd. de Page 410.

Page 410. Page 410.

:

— Stendhal ajoute en marge,

Rome

sur l'exemplaire de G"' Murât que le pas ; j'ai à penser à

— Car-

jidiait tout ce

:

autre que...

:

si ce )i'est.

émotion....

...

que

:

cette

dernière.

dernière

délicat...

...

ajoute

ici

:

civilisation

trace

Cet aspect,

ramènent au bon

et le

de 1817

:...

mouvement de

sens.

la

mer,

me



Ed. 1826 et Page 410. ...le papisme et ses rites font... 1854 le p et ses r.... font. L'exemplaire de Rome et l'ex. Le Petit donnent les mots complets. Toute Page 411. ... la gaieté d'un méthodiste anglais. grand avantage quand le papisme^ la fm depuis ajoutée en 1826. Ed. 1826 et 1854 Page 411. ... lord Chichester,... Nous indiquons le mot complet lord Chiches*** :



:



:

.

d'après l'éd. de 1817.

Page 411. Oui, mais...



Ed. 1817 Si vous échappez à que la vanité blessée de Canning et de Lord Castelreagh vous prépare, les Américains, etc. la révolution

:

ROME, NAPLES ET FLORENCE

462 Page 412. dix

se réi^oltera onze.

... il

— Carton 1827: on Rome

phrase dans l'exemplaire de Petit, a écrit tait

dans

Page 412.

:

l'éd.

conquerra, au lieu de vaincra, qui exis-

de 1826 et que nous maintenons.

V orgueil de la noblesse.

...

de paragraphe, depuis ajoutée en 1826.

Page 412.

:

Parmi

en soupirant.

...

le

complétant la et dans l'ex. Le

onze. Stendhal,

et il

fois,



11

les

— Toute

cette fin

épigrammes, a été

s'agit sans

doute de

lord North, père de la célèbre lady Douglas Glan-

femme d'un

bervie,

femme du

lord irlandais, qui va être citée

même temps

plus bas, en

que

la

marquise Lansdowne,

ministre anglais.



Page 412. Milady Douglas, milady Lansdowne. Ed. 1826 et 1854 Milady Dou***, milady Lansd***. L'édition de 1817, la traduction anglaise de 1818 et l'ex. Le Petit donnent les noms complets. :

Page 412,

...



Voir à ce (tome II, page 302), un fragment édition que Colomb n'a pas reproduit vint briser tous les métiers.

sujet, à V Appendice

de

la

1^^

en 1854. La Page 413. ... manqué trois riches mariages. depuis cet amant me parlait, ajoutée en 1826.



fin,

:

TOME SECOND



Ce paragraphe, daté Page 2. Voulez-vous trouver... dans l'édition de 1817 de Naples, 25 février, commence « Je reviens de Pœstum. ainsi dans cette édition :

Route pittoresque. Voulez-vous,

Page

2.

...

des

ménages...





coquille regrettable.

Page

2. ...

par un magicien)...

ajoutée en 1826.

etc.

Ed.

»

1854

— La

:

des manèges,

dernière

phrase

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME

II

''l63



Note de 1817 non HohJiouse (1817)... en 182fi (sans doute oubliée). Colomb lu laisse égalenienl de coté en 1854. Sur l'exemplaire Page 3. ... on a lu tant de isolâmes. Page

2.

...

reproduite



Taime cette de Rome, Stendhal a écrit en marge caserne avec les mots écrits au charb[on] par un soldat Le passage, depuis pour peu quon (la suite illisible). tant de volumes, a été ajouté ait l'habitude jusqu'à :



:

:

en 1826. Page 3. ... mais foubliais qu il est Allemand,... apparemment que L'édition de 1817 dit simplement



:

je

Page

nai pas 3.

sens intérieur.

le

la plate

...



monarchie,...

monarchie. Carton 1827

:

1817

Ed.

:

la

la plate



Voir notre Avant-propos. d'une révolution... V immense bienfait d'une Carton 1827 L'éd. de 1817 Page 4. ... faisait maison nette. Même dans son art, il ne vit pas en quoi ajoute ici

Page Page

3.

dans Michol.

...

4.

V immense

...



-

bienfait

:



:

péchait Racine.

Page 4. 1854

... :

de la

barrière de Pantin,...



Ed. 1826 et

de la douane de Pantin. Stendhal a substitué

barrière à

douane sur l'exemplaire de Rome.

l'épisode de la barrière de Pantin, voir les

— Sur

Mémoires

d'Alfieri, partie IV, chap. xx.

Page

5. ...

mécanisme de de comprendre l'histoire de

de comprendre

le

Ed. 1817 mécanisme de la liberté. Page b. Dominé parla défiance,... :

plein de défiance.

5.

Voir

^

Hume

et

— le

1826 et 1854

:

Nous corrigeons d'après un carton

de 1827.

Page

— Ed.

la liberté.

Ino e Temisto.



La

fin,

depviis

:

Il

n'y a peut-être rien, ajoutée en 1826.

Page Page

6.

...

depuis peu...



Ed. 1817

:

depuis dix ans,



Ed. 1817 à mademoiselle Colbran ... à la première chanteuse. Ed. 1826 et 1854: à M''^ C***. L'ex. Le Petit porte en marge Merci. 6. ...

:

:

:

-

ROME, NAPLES ET FLORENCE

4G4 Page

G.

sont

plus



Ed. 1826 et 1854 Faute évidente. L'édition de 1817

de plus sots.

sont

...

(les

sots.

donne bien sont de plus sots. Page 6. C'est un Allemand...

:

:



homme Page

6.

allemand.

triomphe de Haydn.

Page

de la mémoire

7. ...

A

Un

:

gentil-

— Ed. 1817 de mon âme. — L'éd. de 1817

où Haydn triomphe

...

1817

Ed.

; ...

le

:

musique de Gallemberg est 2 mars 1817. Je ne saurais dire combien je suis attristé de quitter Naples sans avoir eu une seule jouissance musicale.

ajoute

ici

sur tous

:

Milan,

la

pianos, et continue

les



:

Je vais au théâtre, etc.

Page

7.

...

Iffland...



1826

Ed.

L'édition de 1817 donne bien

Page

— —

madame

ni

7. ...

1854

et

Island.

:

Iffland.

:

La

Pasta.

fin,

depuis

:

Si

L'édition de 1817 conMars, ajoutée en 1826. Après tient ici un paragraphe, supprimé en 1826 Vestris, je place Galli le chanteur ; Vliomme qui, dans Âfii'^

:

même semaine, fait le prince hongrois de la Testa di bronzo, Legerezza, petit poète romain au service d'un lord de mauvaise humeur dans Teresa e Claudio, et la

le

bon paysan suisse de

a reçu du

Page

8.

...

ciel le talent

une

chose

l'exemplaire de

dans

goût

le

par amour de Weigl,

la Folle

de la comédie. fort

en

rare

Italie,...



Sur

Rome, Stendhal ajoute en marge

littéraire, voir

l'emphase de tous

les

:

prosa-

teurs vivants.

Page

8.

ajoute

Page

9.

... :

Francesca

tragédie de



M.

du Rimini.



Je vois deux exceptions...

patriotisme d'antichambre de n'existe plus en

Léd. de 1817

-

Pellico.

M.

France que pour

Chaque





Ed. 1817

:

Le

Turgot,qui aujourd hui la

musique,

est le

grand

défend avec fureur ses plus mauvais écrivains. Baretti leur reprochait déjà ce ridicule

faible,

italien.

il

y a

ville

trente ans. Je vois

deux exceptions,

etc.

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME

465

II



L'éd. 1817 dit Page 10. ... fortement occupé... simplement occupé. M. /?*** me Kd. 1817 Page 10. ... me disait ... :



:

disa it.



La Jeunesse de Page 10. ... corrigée pur M. Du^'ul. Henri V est en efl'et une amusante comédie tirée par Alexandre Duval d'une pièce ol)scène, attribuée à Charles II, roi d'Angleterre, Mercier et intitulée en certain lieu, comédie très morale, en cinq actes très courts, dédiée aux jeunes princes, et qui sera représentée, dit-on, pour la récréation des Etats Généraux^ :

par vm disciple de Pythagore (Venise [Paris], 1789, in-80).

Page

10.

le

...

Beaumarchais de

ce pays,...

ajoutés en 1826.



Ces naots



La fin ajoutée 10. ... ce que Picard est à Culdoni. en 1826 depuis Chez ce poète, le maître de la maison. L'édition de 1817 termine ainsi Encore dans ce genre

Page

:

:

il

?iy aura rien en Italie qu après les

deux Chambres.

eux-mêmes, et en sont encore au traité du poème épique du P. Bossu. Le comique italien aura la couleur du Philinte de d'Eglantine. Ils

Page

n osent pas

11.

...

être



que Versailles.

-

Aussi bien

les

guides

appellent-ils toujours Caserle, à cause de son château

Versailles de Naples ». chaud en hiver et frais en été. - Ed. 1817 quon y a toujours chaud. Aujourd'hui les tliermomètres dans les appartements étaient à 16 degrés. Page 12. ... par Davide et Lahlache. Ed. 1826 et 1854: par Davide et Nozzari. Stendhal a substitué le nom de Lablache à celui de Nozzari sur l'exemplaire de royal.

Page

11.

le

«



...

:



Rome. Page

12.

depuis

de V incrédulité.

... :

Jamais

de 1817 reprend à

Page

12.

...

trois

ny

il :

— Tout ce

développement

ajouté en 1826. L'édition Partie i est pour Naples. eut,

officiers...



Ed. 1817

:

trois capi'

taines.

Rome, Naples et Florence,

II

30

ROME, NAPLES ET FLORENCE

466

— Ed. 1817 par mes Page passé dans musée... — Ed. 1817 y ont r Page de David. — Cette dernière phrase ajoutée en 1826. — Cette phrase ajoutée Page que en 1826. — Ed. 1817, 1826 Martin Page Page

12.

ti'ois

qui m'ont dit

...

le soir...

:

capitaines, qui in ont dit que, etc. Ils ont

13.

ce

:

passé.

Ils

13.

...

14.

...

14.

et 1854

existence

j'en

tire.

Scriblerus...

...

Martin

Il s'agit d'une satire sur abus de l'érudition, qui figure dans les œuvres de Pope sous le titre de Mémoires de Martinus Scriblerus. On croit qu'elle est en réalité du célèbre médecin écossais Jean Arbutfinot, ami de Pope et de Swift. La traduction anglaise de 1818 écrit bien Martinus Scriblerus. :

Scriblerius.

les

:



Page

14.

:

pour

...

cette

comédie, en 1817.



Ed. 1817

:

J'ai donc raison de dire que, dans tout ce qui n'est pas beaux-arts,

l'

Italie est

à un

siècle

terre.

Page

14.

...

Peinture en

mauvais Italie,

la fin

Page 14. ... que ceux-ci ont eu Ajouté en 1826. Page 15. ... peut fort bien se plaire de



citoyens.

note à

Rome, Stendhal a

en arrière de l'Angle-

de

Cf. l'

Histoire de la

Introduction.

la lâcheté de





Sur l'exemen marge la pointe

passer. écrit

ç>endre.



suivante contre sa bête noire, M. Villemain M. Villemain ferait dix pages de ceci, et ensuite deux articles pour pousser ces dix pages. Ici s'arrête la partie Naples dans l'édition de 1817 les pages qui suivent, jusqu'à la page 65, sauf deux courts fragments que nous indiquons, ont été ajoutées en 1826. Voir la suite de l'édition de 1817, dans V Appendice, 8 mars 1817. L'édition de 1817 donne, pour ce paragraphe, une fin un peu différente, que voici Donc il est impossible de créer une nation pour les arts, ce qui semble être le problème des gens qui veulent rétablir la Grèce. Les :

— ;

:

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME

4G7

II

et de Sparte ne feraient que donner une couleur particulière à la sotte uanité de la nation. Si l'on recréait la Grèce, on n obtiendrait que des NewYork et des Pliiladelphie, pays rebelles aux arts. Qui le croirait ? Ces Grecs ont déjà de la vanité. Dans les jeunes gens, c'est la rouille qui empêche de croître. Ces pauvres Barbares ridicules n'accordent de supériorité à l'Europe que dans la mécanique. les Ed. 182G et 1854 Page 15. ... la combattit...

soui'enirs (V Alliènes



:

combattit, faute d'impression évidente.



Un 16. ... l'instrument du supplice de sa sœur. carton de 1827 remplaçait presque tout ce paragraphe par plusieurs ligues de points.

Page

Page et

têtes



un mot à l'officier de service,... Ed. 1826 On remarqua au parterre quinze ou vingt noires. S. M. dit un mot, etc. Nous corrigeons

16.

...

1854

:

d'après l'exemplaire de

Rome.



on attacha au collet de leur habit... Ed. 1826 et 1854 On leur attacha une queue postiche. Nous corrigeons d'après un carton de 1827. Page 17. ... le plus grand général de la nation. Ed. 1826 et 1854 de la république. Nous corrigeons d'après un carton de 1827 l'auteur a voulu évidemment supprimer la répétition du mot république.

Page

16.

...

:



:

;

:

Page

23.

...

conduite non imitée à Gênes.

Bentinck.

Page

M.

23.

M.

Un

propre et donne

:



Ed. 1826 et 1854 carton de 1827 supprime le nom

de Talleyrand...

de T***.

— Par l'amiral

Un

:

Français aurait



dit.

à une personne auguste. Au roi Ferdinand. C'est à cette anecdote que Stendhal fait allusion dans une note du chapitre xli de la Vie de Rossini : « Les amiraux Nelson et Carracciolo anecdote

Page

26.

...

;

du cadavre debout sur la mer. » Page 26. ... les fureurs de Conforme aux éditions de 1826 et 1854. Nous pensons qu'il faut lire la



réaction, ou,

comme

l'indique l'ex.

Le

Petit, la reine.

nOME, NAPLES ET FLORENCE

4bb Page

Cest

27.

Rome Page

:

28.

là que...

— Ed.

1826

et

1854

:

Cest

le

Correction de Stendhal sur l'exemplaire de

lieu où.

c^est là ...

que

;

nous l'adoptons.

ses petites passions



Les où Nelson, Hamil-

personnelles.

détails de cette tragique aventure,

ton et l'ancien modèle dont il avait fait sa femme jouent un si triste rôle, ont été vraisemblablement tirés par Stendhal de récits contemporains, notamment de Cuoco. Voir le livre tout récent de MM. Joseph Turquan et Jules d'Auriac Lady Hamilton, ambassadrice d'Angleterre, et la Révolution de Naples, Paris, 1913, librairie Emile-Paul. Voir aussi la 1^^ partie du roman de M. de Latouche Fragoletta, Xaples et :

:

Paris en 1799 (Paris, 1829).



Ed. 1854 un Page 28. ... à un troisième volume... deuxième volume. L'édition de 1826 avait deux volumes, celle de 1854, im seul. Cette correction donne la mesure de l'esprit de Colomb. :

— —

Page

Addition faite par 29. ... et tire la langue,... Stendhal sur l'exemplaire de Rome.

Il s'agit bien certaiPage 30. ... de Saint-Nicolas. nement de M. Demidolf. \o\t Correspondance, lettres du 23 janvier 1824 et du 5 décembre 1826 (ou plutôt Promenades dans Rome, 15 janvier et 2 juil1823) Journal d'un voyage en Italie de Colomb let 1828 Voyage d'Italie de la comtesse Potocka (p. 81) (Paris, Pion, 1899, p. 32). La fameuse Juliette Drouet faisait partie de la troupe de AL DemidofT (voir Victor Hugo et Juliette Drouet de AL Louis Guimbaud, Paris, Blaisot, 1914). Page 30. ... qui les écoute... qui l'écoute. Ed. 1854 ;

;

;



:

Nous préférons la leçon de 1826. Sur l'exemPage 30. ... un titre vaut encore mieux. plaire de Rome, Stendhal a écrit en marge une longue note dont AL Paolo Costa a pu déchiffrer les mots sui-



vants Preuve pour moi... Les écuyers Seller... à Milan... dans le blés... (?) Ils sont fort silencieux. :

((

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME

A

M.

Florence,

Page

Luclierini est

an^luises.

les vertus

le

4G9

II

premier anuint de toutes

»



Sur l'exemen marge « Ces princes sont despotes de droit et de fait ; mais les mœurs s'opposent à ce quils soient tyrans. L'extrême volupté rend peut-être ces maisons (?) trop peu compactes (?) pour s'opposer à un Lorrain qui se mettrait en tête de faire le Ferdinand VIL « 31.

débarquèrent en Toscane...

...

Rome, Stendhal

plaire de

écrit

:



Page 31. ... comme un Talleyrand,... Ed. 1826 et 1854 comme un T*** M. Paolo Costa note ici des cor:

.

rections de Stendhal, assez obscures, qui paraissent aboutir simplement à supprimer: comme un T***.



Ces trois mots sont d'ailleurs barrés sur

Page

31.

le

...

cardinal Giraud.



l'ex.

Note sur

Le

Petit.

Le

l'ex.

Excusez les sottises. Toute cette fin a été imprimée pendant que rauteur était en Angleterre. L'imprimeur a supprimé les anecdotes dangereuses Petit

:

suivant

«

»

lui.



Page 31. ... le brave capitaine... L'ex. Le Petit donne en note le mot colonel. Page 32. ... trois cent cinquante mille francs. L'ex. Le Petit donne en note 600.000 francs. Page 33. ... sans reçu,... Ed. 1826 et 1854 sans quittance. Stendhal, sur l'exemplaire de Rome, remplace excellemment quittance par reçu, qui est le



-

:



mot Page

:

propre.

33. ...et l'explication des...

— Conforme

aux

édi-

tions de 1826 et 1854. Stendhal pensait sans doute

aux fortunes amassées par ou,

comme

l'indique l'ex.

perdus en Espagne.

Page

34.

correction plaire de

Page

34.

jette...

...

jette est

les

Le

Peinture en

pouvoir,

aux millions

Ed. 1826 et 1854

:

jeta.

La

portée par Stendhal sur l'exem-

Jupiter Mansuetus. Italie,

«

»



Rome.

...

hommes au Petit,



Cf. Histoire de

chap. lxxxvi, note.

Rome, Naples et Florence,

II

30.

la-

ROME, NAPLES ET FLORENCE

470 Page

35.

— Carton 1827 Ferdinand ou Guillaume. — Carton 1827 par sa

...

par sa

Page

37.

piété ardente...

:

ardente.

...

:

pour obtenir L'ex. Le Petit ajoute « pour que son roi s^appelle Joseph ou Ferdinand (quelque chose comme ça) ». battre

se

:

Page

37.

fort

depuis dix ans.

...

— Carton 1827

se battra

:

bien pour

L'ex.

« pour ne pas être méprisé par les Le Petit ajoute carbonari de sa campagne (quelque chose comme cela) ». :

Page

38.

les rites

...

de la religion chrétienne,...

— Car-

Sur l'exemplaire ton 1827 les rites de la superstition, alors que de Rome, Stendhal a ajouté l'édition de 1826 portait religion chrétienne. :

:

Page38.

...

nommée justice...



Carton 1827: nomm.ée



Ed. 1826 et Page 38. ... d\n>oir pour confesseur... 1854 d^ avoir pour c Page 39. ... la terreur inspirée par les évêques,... Ed. 1826 et 1854 inspirée par les e Carton 1827 inspirée par les L'ex. Le Petit donne rois. CarPage 39. ... en travaillant sur cette passion... ton 1827 en sur cette passion. Page 40. ... à ces moyens ! etc., etc., etc. Carton 1827 Vous voyez dans les desseins de :



:

:

:



:



:

etc., etc., etc.

Page et

41.

1854

Rome, Page

à ces classes privilégiées

... :

aux

classes

privilégiées.

corrigé par Stendhal

:

à ces

:

— Ed.

1826 Exemplaire de

...

classes.

coups de fusils que les soldats napolitains tiraient au hasard,... Ed. 1826 et 1854: avertis par les coups de fusil, ils se sont, etc. L'addition est de la main de Stendhal, sur l'exemplaire de 42.

...

les



Rome. Page

43.

...

ce

brigand eût

été

Marcellus.



Toute

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME des

l'anecdote

depuis

Indépendants,

471

II

J'ajoute de

:

mémoire quelques faits, est tirée de l'édition de 1817, où elle ligurait à la lin, avant le Parnasse musical d' Italie en 1817. Voir Appendice, page 289. Ed. 1826 Page 44. ... les projets formés contre elles... et 1854 les projets contre elles. Nous corrigeons d'après un carton de 1827. Nous tirons ce Page 45. ... roman de AI. Manzoni.



:



dernier etc.,

Page

membre de phrase

d'un carton de 1827.

46.

ses chances de bonheur.

...

mœurs

]'oir les

:



Ed. 1826 et 1854

La correction

ses probabilités de bonheur.

:

est portée par Stendhal sur l'exemplaire de

Parmi les marchands et 1854 Dans cette classe, en d'après un carton de 1827.

Page

47.

:

antiques,

Rome.

— Ed.

(F Italie

:

chances

1826

Nous corrigeons

Italie.



On rapprochera 47. ... ne seront plus ridicules. paragraphe sur les femmes des chap. liv, lv et lvi de V Amour. Miss Gunnell, dans son Stendhal et l'Angleterre, a montré que Stendhal s'était servi, pour ces chapitres, d'un vieux n*^ de V Edinburgh Review. Le mot n'était pas souligné Page 48. ... et de vertu... dans l'édition de 1826 (pas plus que dans celle de 1854). Un des cartons de 1827, non marqué *, (pp. 271-272) a été tiré spécialement pour souligner ce mot, comme il doit l'être, et comme nous le faisons dans la présente édition. Ex. Le Page 48. Le plus respectable des savants... « M. le Comte de Clarac (histoire du savant). » Petit Page ce





:

Page 49. ... Le Petit

:

verte]

La Page

Voyage de

attribuée à

M.

gloire, si gloire [î7]

Daru. 50.



Rome. Ex. Comte de Forbin. [Décou-

l'intendant de la couronne à «

M,

le

M.

de Blacas par

y

a, est

à

M.

le

de Forbin.

Baron

M[arti^^al

»

//

a un peu

de ventre,...



La traduction

anglaise de 1818 supprime, sans doute cent, ce détail pourtant

si

comme

caractéristique.

indé-

ROME, NAPLES ET FLORE.NCE

472



Ces deux derniers propos de vases étrusques, iiguraient, dans l'édition de 1817, sous la date de Rome, 17 mars 1817. Voir Appendice, page 139. Ex. Le Petit Bernardo. Page 50. ... don Nardo... 50. ... dégradé par paragraphes, depuis

Page

:

les hottes.

A

:



Page

51.

M.

...

Ventignano,

Page

M. Page

51.

le

un

...

:

— Ex. Le Petit marquis... — Ex. Le Petit à V ambassade. — D'après lex. Le

duc de Bisagno... Baour de Naples.

le

certain

:

:

de Blacas, u?i des attachés 52.

Petit,

homme

...

de mérite...

s'agirait de

il

don

Jorre, directeur

du musée



Ed. 1826

de Portici.

Page

52.

et

...

agite

entre ses

doigts...

une petite corne de geons d'après un carton de 1827.

et

1854

Page53.

:

et tient

de s'y jeter.

...

corail.

Nous

corri-

— On retrouve quelques phrases

développement sur la jettatura, ainsi que de celui concernant les romans en Italie (Milan, 8 décembre 181G), dans une curieuse brochure, parue en 1829 et intitulée Le Coui>ent de Baïano, chronique du xvi^ siècle, extraite des Archives de Naples et o, traduite littéralement de l'italien par M. J... C précédée de Recherches sur les couvents au xvi^ siècle par M. P. L. Jacob, bibliophile (in-8°, chez Fournier jeune). L'ouvrage est annoncé dans le Globe du 19 août 1829, Bulletin littéraire. Il contient également à la fm une citation de M. de Stendhal sur la tirées de ce

:

San-Felice de Naples.

Page

53.

— Nous ajoupar un bosquet d'orangers. — Ed. 1826 dont nous sommes séparés par. — La correc-

Grands éloges du

Francesco.

roi

tons ces cinq derniers mots d'après un carton de 1827.

Page et

53.

1854

... :

tion ne... que... est portée par Stendhal sur l'exem-

Rome.

plaire de

Page et

53.

1854

... :

elle est

elle est

arrivée

escortée de...

arrivée avec.

un carton de 1827.



Ed. 1826

Nous corrigeons d'après

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS Page

Un

53.

]eune homme.,

5(J.

=

Mme B*** Page

56.

l'ex.

Page

58.

d'avoir

ou

la

Carton 1827

N*** ou

:

58.

comme

61.

...

du 15

Le Petit,

le

.-'



D'après

colonel Tecco.

1^^,...

la grâce de

— Ed. 1826 François

:

d'avoir de la

«

comme

en 1680. —

cela).

»

Carton 1827

,

les

.

1^^:

comme

grâce

:

vous

et

comme en 1680. grands hommes du xiv^. Ce

devenez des

Page

:

monter à cheval comme Diane de

1^^ et de

...

1854

d'avoir

Poitiers (quelque chose

Page

le.x.

cordons

=

T***

grâce de François

L'ex. Le Petit ajoute

François

D'ajtrès

pensions ou des

génie de

le



jour...

Petit, le colonel

...

Kd. J82G el

à Ui fleur de l'âge. .Nous

dit-elle,

.M'"e Aresi.

des

...

Le

un

disait

...

473

II

un carton de 1827.

corrifreons d'après

Page



bien né...

ci fort

...

joli

TOME

Dl"



jour-

que

Stendhal appelle, dans sa table Paris vu de Portici, semble avoir été introduit dans l'édition de 1826 pour remplacer le Paris d'autrefois, de l'édition de 1817 (voir Appendice. page 199) que l'auteur a prudemment éliminé. nal

juillet,

:



Page

62. ... don Cechino... D'après l'ex. Le Petit, Innocente Re ^= Léon XII, et le ju-emier ministre le cardinal délia Somaglia.

=

Page

63.

...

cette

scène est



digne de Molière,...

Ed. 1826 et 1854 de l'Etat du pape est digne de Molière (sic). Les deux mots oubliés, cette scène, sont portés par Stendhal sur l'exemplaire de Rome. :



Page

64. ... de voir figurer... Ed. 1826 et 1854 de vous figurer, texte qui n'olTre pas grand sens. Nous conjecturons voir. :



:

Page

64.

Page

64.



duc de Bracciano,... Ed. 1826 le fameux banquier T***, duc de Bra*'*. Colomb a complété dans son édition de 1854. Sur Torlonia, voir Promenades dans Borne, 11 décembre 1827. ...

...

dans

les

pays despotiques.

:



Voir,

au

ROME, NAPLES ET FLORENCE

474

Supplément,

III, le

n'^

premier

Marionnettes

jet des

satiriques.



Page

Ici 65. ... de la fameuse Chapelle Sixtine ;... ils sont reprennent les emprunts au texte de 1817 datés, en 1817, du 15 décembre 1816 et jours suivants. :

Page Page

65.

...

65.

...

exécrable.

— Ed. 1817

dégoûtant.

:



passages de Burney.

des

Le D^ Burney



avait, outre sa célèbre Histoire générale de la musique,

un

publié en 1784 si

recueil intitulé

La musica

:

canta annualmente nelle funzioni

sauta nella cappella ponteficia.

délia



65. ... de Michel- Ange ;... C'est un de Michel-Ange. de 1827 qui ajoute

Page

:

Page

Voir

66.

le joli

tableau

M.

de

Ingres.

che

settimana

carton



Nous

mots d'un carton de 1827. Ils ne figurent pas dans les éd. de 1826 et 1854. Toute la fin du paragraphe, depuis ce sont de bons curés de campagne, a été ajoutée en 1826. Ed. 1854 Page 66. ... deux artistes bolonais ;... tirons ces derniers

:



...

deux

Page Page

Ma

66. 66.

...

foi,...

— Ed.

portent

ils

1817

l'esprit...

r esprit.

Page

Des gens

66.

cela

à

toutes les

tisme,

Page les

Page

67.

etc.

...

les

jugements...

jugements. 67.

...

jeunes

:

Mais.

— Ed.

— Ed.

d'esprit...

i>illes d' Italie,

mais patriotisme bien

d'esprit,

:

artistes français.

1854:

1817

il

porte

Appliquez

:

dernier vestige de patrioridicule.

Des gens pleins

— Ed. 1817 — Nous

les éloges et

:

gens fort gros.

tirons cette

dernière phrase, qui n'existe ni dans l'éd. de 1826 ni dans celle de 1854, d'un carton de 1827.

Page

67.

J'assiste...

25 décembre.

un jour

frais

siste, etc.



Ed. 1817

— Le plus beau

soleil

Jour de Noël,

:

;

à Paris,

ce serait

du commencement de septembre. J'as-

NOTES ET ÉCLAinCISSEMENTS DU TOME Page

G8.

malheur

leur

...

éternel.



II

Carton 1S27

475 :

ce

sont des figures persuadées que



Ce fragment Page 70. ... assise dans un fauteuil. du 18 août n'existe pas dans l'cdilion do 1817 il a été ajouté en 1826. Ed. 1826 Page 70. ... le Dictionnaire de Chalmers. et 1854 le Dictionnaire de Chambers. Nous .suivons le ;



:

texte de l'éd. de 1817 et de la traduction anglaise

de 1818.

s'agit bien

Il

évidemment du grand

dic-

tionnaire de Chalmers qui venait de paraître {General

biographical Dictionary, containing

an

historical

and

account of the lives and writings of the most eminent persons in every nation, etc., by Alexandre Chalmers. Londres, Nichols, 1812-1817, 32 volumes). critical



Ed. 1817 de génie. Page 70. ...de talent... Ces derniers Page 70. Beaux yeux de miss Julia G*** mots sont tirés d'un carton de 1827. Page 70. ... et Manzoni,... — Ces deux mots ajoutés :

.

dans un carton de 1827. Page 70. ... il i^ersifle supérieurement. 1817 ajoute

:

// est officier

Angleterre.

Page

71.

même Page

...

le

71.

...

les



La note de

à la demi-solde,

et retiré

en

— Carton 1827 Capucins sont furieux. — Ed. 1817

même

plus



le

plus

scélérat,...

:

;

Je vois deux ou trois Anglais vraiment touchés. Les Jésuites font cette musique pour remercier Dieu d'avoir

Vannée sans encombre. Ceux des cardinaux qut

fini

sont leurs amis viennent les voir. etc.

Page

72.

depuis voir

le

Honneurs

militaires,



même. La lin du paragraphe musique et V amour, ajoutée en 1826 Supplément, n^ IL ...

:

sont la

Ici la

;



intendant de la couronne à Rome,.., ... MarDaru. Les éd. 1826 et 1854 portent H***, sans doute faute d'impression pour M***.

Page

tial

74.

:

ROME, NAPLES ET FLORENCE

476



Ce paragraphe sur 74. ... qui gâtent le Forum. colonne Trajane a été ajouté en 1826. Page 75. ... les douces formes de U inquisition. Cf. Voyage en Italie, de Romain Colomb (Paris, 1833)^

Page la



page 342.

Page

75.

dès

...

phrase, depuis

Page

75.

:

quon

— Ed. 1817

75. Je fais copier... 76.

...



membre de

Ce

madame R*** me disait hier,... G*** me disait hier.

...

la princesse

Page Page



résiste,...

V extrême insolence, ajouté en 1826.

une nuance à Vidée.

:

— Ed. 1817

:

Je copie.

— Ed. 1817

:

la

nuance

de Vidée.

Page Page Page

— Ajouté — Ed. 1817

Cheruhini,...

76.

...

76.

...

atteindre...

76.

...

eût été

en 1826.

-

-

:

peindre.

sifflé.



Est-il

besoin de noter que

Stendhal paraît croire

ici

que

Dei'in du village est

postérieur à

la

le

Nouvelle Héloïse, alors qu'il

antérieur de plusieurs années.

est

lui



Ed. 1817 r Page 76. ... en douleur regrettante ;... par lui, la douleur sèche du malheureux devient la douleur du regret. Cf. Histoire de la PeinPage 77. ... de la phtisie. ture en Italie, chap. cxxv, note. Ed. 1826 et 1854 r Page 77. ... la Rome des prêtres... Le mot est complet dans l'édila Rome des p





tion de 1817.

Page et

77.

commandés par Canova... — Ed. 1817 commandés à Canova. La correction par est

...

1854

:



indiquée sur Tex. Le Petit.



au Capitole... Ces quelques Accident arrivé vers 1823, ont été ajoutées en 1826. Voir d'autre part, dans V Appendice, à la date du 3 janvier, un intéressant paragraphe sur

Page

78.

lignes

relégué

...

depuis

l'expression

Page

78.

C Page

...

:

du buste de Cimarosa.

le

cardinal

Consalvi.

G***. 78.

...

il

n'est

pas hypocrite.





Ed. Ici

1826

:

le

finissent les

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME

477

II

emprunts faits à l'rdiliou de 1817 (voir à V Aj)pendice la fin du journal de Rome (jue Stendhal n'a pas reprise en J82(i).

«

Boloi^ne,

le reste a

le

— Notes de Tex.

Home

à propos de

de Civila-Vecchia

:

Ancône sont

l'erraro,

civilisées.

Tout La

plus pressant besoin de la conquête.

de la Pologne. M. de Richelieu pour gouverneur, le général Radet pour commandant de la gendarmerie, et quelque bonheur pourrait renaître dans ce pays de la haine et du malheur. Tout autre remède est im emplâtre sur une jambe de bois. constitution

((

La

liberté dont jouissait la

de Louis sujets

XIV

serait

un

France sous

bienfait

le

règne

immense pour

les

du pape.

« Le naturel se voit partout. La bonhomie ne se trouve guère au midi du Pô. Tout cela est caché d'abord par la méfiance. Ce qui n'empêche pas que les habitudes de ce peuple, au milieu desquelles plonge le voyageur, ne soient extrêmement favorables au bonheur. « Sans doute tous les princes actuels sont bons. Mais les conséquences des scélératesses des gouvernements passés existent encore dans les mœurs pour un siècle... Pour la sûreté et la justice, il vaudrait mieux être chez les Turcs [qu'à Rome] mais les Turcs n'ont ni Canova ni Rossini. ;

«

Comme sujets

les

devant

les

anirnaux des forêts devant l'homme, ne forment qu'une société fugitive gouvernements... les

ici

Pour voir comment les étrangers jugent Italie que j'habite, j'achète «

cette

Eustace, 3 vol. Petit Radel, 3 vol.

Rome en 1814, par Rome en 1817, 1

et

A

mesure que

je lis ces

Laoureins,

1

vol,

vol.

ouvrages, je note

les princi-

ROME, NAPLES ET FLORENCE

478

je les refais pour ainsi dire, sans doute substituant mes erreurs à celles des autres. Drôles d'idées qu'on a dans un palco le 26 janvier 1818 au

pales erreurs

;

du présent livre. 29 janvier 1818. Quoi qu'il en soit, une ville malsaine [Rome] et qui a le moral pollué par les prêtres ne conviendra pas pour capitale à une nation de 18 millions d'habitants qui naîtra dès que la France lui enverra 4 régisujet «

ments.

»



Page 79. M. Manni... Sur l'apothicaire Agostino Manni, voir Corresp., tome II, page 399, lettre du 11

novembre 1825. Cette

lettre doit

d'ailleurs être

car Stendhal y dit avoir fait une visite à Canova, lequel est mort en 1822.

antérieure à 1825

Page

;

80. L'état de la

liberté de la presse,...

— Dans

le

premier volume (voir tome I, page 186), Stendhal a raconté tout au long l'anecdote du pape Pie VI et de l'héritage Lepri, dont la censure aurait eu beaucoup plus de raisons pour demander la suppression. Aussi bien pensons-nous que c'est beaucoup moins le censeur que le libraire qui a empêché Stendhal de donner tous ces morceaux, et nous ne saurions partager l'avis de M. Chuquet qui accuse Stendhal d'avoir, dans l'édition de 1826, « tiré à la ligne », ce qui est bien le reproche le plus étrange qu'on puisse adresser à notre auteur. Delaunay avait traité pour un volume de 500 pages environ, ou 30 feuilles, et nous en sommes déjà ici à la feuille 39 Il dut, sans aucun doute, invi!

ter l'auteur à s'arrêter

eu

trois

volumes au

du

:

sans quoi, l'ouvrage aurait

lieu de deux, ce qui ne faisait

pas

La fm du livre se ressent de cette invitation, tant au point de vue de la composition qu'au point de vue de la rédaction la dernière

l'afîaire

libraire.

:

anecdote notamment (la princesse Santa-Valle), fut bâclée si vite, que Stendhal jugea nécessaire, une fois le livre paru, de la refondre à peu près complètement dans deux cartons (voir plus bas, page 98). Quant à la

Jf,

.

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME composition, on remarquera que l'auteur, parti de Berlin le 2

brusquement

quitte

dans

le

le

le livre

ne

II

finit

479 pas

;

septembre 1816, nous

18 octobre

1817, à

Rome,

salon de M^"® Crescenzi.

Comme

autre preuve de la hâte avec laquelle les du livre ont été composées et corri-

dernières pages

gées, signalons qu'à partir de la page 293 du second volume, les titres courants du haut des pages ne on y lit seulement le nom de Rome, changent plus quarante-deux fois répété sur les quarante-deux dernières jiages de texte de même, la table des matières Rome, pour toute contient simplement l'indication :

;

:

la

fin.

Rappelons enfin que Delaunay, qui, pour le prix convenu, avait dû déjà imprimer 41 feuilles, au lieu de 30 (sans compter les titres et brochages de 2 volumes au lieu d'un seul), dut encore, pour comble de mésaventure, réimprimer au moins 220 pages, pour satisfaire la censure (voir notre Avant-propos) Stendhal n'était évidemment pas un client ordinaire. !

Au

pour un auteur rien n'est perdu. Les mordans Rome, Naples et Florence, Stendhal les casa un peu plus tard dans les Promenades dans Rome, toujours chez Delaunay, qui, malgré tout, sentait venir le succès. On les retrouvera en partie, dans le tome II de l'édition de 1854, pp. 173-190, ajoutons que, lors de l'impression 230, 279 et 303 des Promenades, Delaunay dut encore mettre un frein à la fureur stampante de Stendhal on en voit les preuves amusantes en maint endroit (voir notamment aux dates des 28 novembre, 3, 20 et 23 décem-

ceaux

reste,

sacrifiés

;

;

bre 1828), et le morceau sur le mécanisme du gouvernement papal, jouant de malheur, ne put encore voir le jour nous le trouvons heureusement aux pages 279-335 du Journal d'un voyage en Italie de Romain Colomb (Paris, 1833), dont il forme un des meilleurs chapitres, imprimé d'ailleurs entre guille:

ROME, NAPLES ET FLORENCE

480

rauteur déclare tenir ces renseignements d'un le publions dans le Supplément. Ed. 1826 et 1854 les A... de Page 81. ... Pfiffer. Madame la générale Pfif... Nous complétons d'après « Jardin de S^l'ex. Le Petit, qui ajoute en marge Georges, et le tour qu'il joua à M^^ délia Genga, depuis Léon XII. Cette histoire de Léon XII sous le nom du cardinal Banti aurait remplacé vingt pages sur la danse. » L'anecdote de Léon XII a été publiée par M. Chuquet, dans la Revue du l^r janvier 1913.

mets

:

ami. Nous



:

:



aux hommes. Ed. 1826 hommes. Nous corrigeons d'après l'exemplaire de Rome. Page 83. ... se choisissent un époux. Texte d'un carton de 1827, avec une légère correction tirée de l'exemplaire de Rome. (Le carton porte oti voit au

Page

82.

quelle promet

...

et 1854

:

quelle verse sur

les



:

bal en Angleterre, et Stendhal a corrigé

:

on

voit

dans

a-parte des bals anglais). Les éditions 1826 et 1854

les

donnent, pour ces deux paragraphes et

ment du

suivant,

le

passages modifiés)

les «

Excepté parmi

le

commence-

texte ci-dessous (nous soulignons :

personnes qui ont plus de deux ou une très haute naismariage est presque inviolable en AngleItalie, quand on célèbre un mariage dans les

«

cent mille livres de rente

«

sance,

le

«

terre.

En

«

une

«

éternelle n'entre

«

le

«

reçue et convenue, à moins qu'il ne soit épris luimême, ce qui le placerait alors dans la situation

« «

«

«

« a

«

église,

mari

cette idée d'inviolabilité et de fidélité

dans

la tête

sait cela d'avance,

de personne.

comme

c'est

Comme

une chose

d'un amant à l'égard de sa maîtresse, il ne s'inquiétera nullement de la conduite de sa femme. K II y a un troisième pays, où le mariage n'est absolument qu'une affaire de bourse les futurs ne se voient que quand les deux notaires sont convenus des articles du contrat. Mais les maris de ce pays n'en prétendent pas moins à toute l'inviolable ;

NOTES ET

Ér.L.\IRCISSE:\IENTS DIT

dans

« fidélité qui se rencontre

TOME

les niariafies

481

II

anglais,

«

et à tons les plaisirs qn'olïre la société italienne.

,

la

Paix.

plus stupidc co(juin de l'Eu-

voir Correspondance,

vantes.

Page

139.

...

— Sur Ciudoïou Godoy,

la Paix,... « le

feu Chaudet.

tome

II,

pages 88 et sui-

— Statuaire

qui ne

mérite peut-être pas semble manifesler Stendhal. 1810),

48!)

II

français (1763le

dédain que



Tout ce paragraphe et Page 140. ... serait invisible ? les deux suivants sont nuturellemciil supprimés par •

la

traduction anglaise.



(manuscrit volé)... A la suite de cette note Page 141 Colomb, dans son édition de 1854. a cru utile de caser deux lignes de réclame pour Téditiou des lettres de Ch. de Brosses qu'il avait donnée en 1836 chez Levavasseur, probablement d'après les conseils de Stendhal. La parenthèse (manuscrit volé) fait allusion aux :

incidents de la publication de la première édition

de 1800. De Brosses, à son retour en France, avait fait établir cinq ou six manuscrits de ses lettres, pour les ses amis pendant la Révolution, un de ces manuscrits suivit les bagages d'un émigré et tomba entie les mains de Sérieys, qui traita avec le libraire Ponthieu pour l'impression (voir la notice du Comte Ernest de Brosses, fils du président, en tête de l'édition Colomb).

donner à

;



Page 141. Mercure du 15 juin 1817. Ce n° n'existe pas le Mercure de France paraissait le samedi les n°s de juin 1817 sont ceux des 7, 14, 21 et 28. Peutêtre s'agit-il du Mercure du Rhin. Page 145. Le danger était pressant,... La même aventure arrive à Colomb (Cf. Voyage en Italie, 18 mai 1828, page 351). Il est vrai qu'en 1814, Bombet vola bien une fièvre à Carpani. Page 145. ... Auguste... Ou plutôt Augustin. Page 147. Là il y a des jacobins ? Dans l'édition ;

;







de 1817, cette note est placée sous le paragraphe daté de Civita-Castellana il y a là sans doute une erreur ;

ROME, NAPLES ET FLORENCE

490

qu'a corrigée Colomb en 1854 en plaçant la note sous présent paragraphe nous pensons qu'il a eu raison,

le

et

:

nous l'imitons.

Page 149.

...

airs divers.

— Ed. 1817 1854 conjecture Brème. — Ed. 1817 1854

ces airs divins.

et

Nous proposons

... Louis de r*** rj*** r>*«*

Page 150.

la

:

:

ces

divins.

et

:



Fragments de la Page 156. ... là in d'on canton. fameuse Vision de Prina de Grossi, Le jour d'aujourd'hui. Voici la traduction

:

«

C'était iiud nuit des plus

épouvantables, obscure comme dans la gueule du loup on n'entendait pas le bruit d'un pas... Et le pauvre mérite qui n'est pas don, ils vous l'ont forcé à se réfugier là dans un petit coin obscur. » Cf. lettre à M. Stritch du 30 novembre 1825 et l'article anonyme de Stendhal paru dans la Revue de Paris de 1832, tome XXXVI, pp. 65-70. Voir notre note à ;

la page 105 du tome P^. Page 157. ... un meilleur usage de vos

l'édition de 1854,

dans

le

Colomb incorpore

texte.

talents.

— Dans

à tort cette note

— —

et le PanPantalon; ... Ed. 1817 donne et Pantalon. Voir la citation plus Page 159. ... ne sono una prova. exacte, tome I, page 235. Il s'agit de la comédie Page 160. ... de r Optimiste.

Page 159. talon.

...

et

U errât,

:

:



de Colin d'Harleville, qui enthousiasmait déjà Stendhal en 1804 (voir lettre à sa sœur du 18 prairial

an XII, Corresp., tome I, page 88). Cf. Vie de Haydn, Page 160. ... car elle est laide. page 384 « Dans mon système, un certain degré de



:

passion détruit la voix chez les hommes et, chez les femmes, une certaine fraîcheur dans les attraits. » ;

Système qui n'est pas aussi paradoxal qu'il en a l'air au premier abord. Ed. 1854 Page 160. ... que je n avais jamais pu voir.



que

je

nai jamais pu

voir.

:

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME Page

162.

Ce génie

ignoré...

— A propos de

riorité des poètes naturels

par les Vecchia

règles, :

401

celle supc-

comparés à ceux formés sur

écrit

l'ex.

de Civita-

Excellente ligne de V Edinburgh Refiew,

«

XXIII,

Stendhal

II

Ce sont de ces choses qui, une fois la tête. C'est là pour mol le bon effet de VEdinhurgh Reciew. A chaque phrase que je lis, je songe to M. [à Mélilde], à ma situation avec elle, aux auteurs qu'il me reste à dévorer, jusqu'à ce que je sois arrivé à 7 heures [l'heure où il voyait n'^

dites,

ne

Mélilde]. 5

Page 162.

Ne

p. 74.

me

...

sortent plus de

novembre 1818. où Von

rit

»

sans conséquence.

plus rire qu'au théâtre, où l'on

— Ed. 1854

:

sans conséquence. La virgule est un contre-sens. Stendhal veut en effet parler du théâtre des Variétés par opposition avec la Comédie- Française.

Page 163. s'est

...

noui^eautés par an.

réfugié

là.

...

— Ed.

Nous suivons

Verrat, de 1817.

Page 163.

dans V Italiana.

rit



le

1817 et 1854 que donne

:

texte

L'Italienne à Alger,

opéra buffa de Rossini, probablement son chef-d'œuvre.

L'extrême

difficulté

du grand

d'Isabelle,

rôle

qui exige une chanteuse doublée d'une actrice accomplie, fait qu'on n'a plus repris la pièce depuis fort

longtemps en France

:

on manque aussi d'une bonne

traduction. Cet opéra, dont la verve comique est ini-

mitable, dont

la

figuration et les décorations sont

régal pour les yeux, serait,

men

bien

pour

les

Français,

autrement caractéristique

un

un

spéci-

du génie de

Rossini et des opéras-bouffes italiens, que

le

Barbier

de Séville. Les livres et dictionnaires répètent à satiété

que l'orchestration du Barbier est ravissante, brilmais elle c'est exact ressemble en cela à celle de tous les opéras-bouffes de Rossini, et l'orchestration de Y Italienne à Alger mérite les mêmes épithètes que celle du Barbier. Il n'y a dans le Barbier (qui ne contient guère de psylante, étincelante, etc., etc.

;

;

ROME, NAPLES ET FLORENCE

492

un ou deux airs sont des contre-sens) aux trois grands rôles de Y Italienne

chologie et dont rien d'analogue

grande coquette Thaddée. l'amant Mustapha, le mari excédé de sa femme et tombant dans les pièges de la coquette) que Rossini a développés dans des airs ou dans des ensembles de tout premier ordre. (Isabelle,

ridicule

;

la

;

et



Ed. 1854 ... comme ennemi. comme un Note sur l'ex. de Civita-Vecchia « C'est ennemi. partout ce même patriotisme ridicule dont j'ai souvent parlé et qui caractérise si bien les descendants ruinés de gens immensément riches, qui empêche les

Page 166.



:

:

franchement dans ou Vignoble. »

Italiens d'entrer

contre

le faup.

Page 168.

...

beaux jours

les

d'été...

jours d'été.

Page 169.

...

toire de la

une autre

hataille...

Peinture en

Italie,

la ligue générale



Ed. 1854

— Waterloo.

Cf.

:

les

His-

piéface inédite publiée

par Colomb en tête de son édition de 1854 « Léquitable postérité pleurera la bataille de Waterloo, comme ayant reculé d'un siècle les idées libérales. » Il faut, pour apprécier ce jugement qui a paru ridicule à certains commentateurs peu avertis, se replacer en 1817 et relire l'histoire, et, à l'occasion, quelques pamphlets de Paul Louis Courier. Les historiens modernes confirment aujourd'hui le jugement de Stendhal, en présentant Napoléon comme le continuateur et le metteur en œuvre des principes de la Révolution de 1789 la Restauration, au contraire, voulait revenir à l'ancien régime et les libéraux, comme Stendhal, pouvaient fort bien croire, en 1817, que les conquêtes de la Révolution allaient être définitivement perdues. La tentative évidente de retour en arrière que constituent les gouvernements de Louis XVIII et de Charles X donne pleinement raison à :

:

;

Stendhal.

Page

169. Recueil

du P. Ceva,

p. 264.

Manfredi.

— Ce

NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TO.MK

493

II

sonnet a ôlé en rôalilô composé en 1(J99 par le \F Eustachio Manfredi, de Bologne, à l'occasion de la naissance d tin j)rince du l'iénionl nous l'avons retrouvé à la page 197 du vieux recueil du I'. Teobaldo Ceva, intitulé Choix de sonnets, avec diverses observations critiques, et une dissertation sur le sonnet en général, (4^ édition, Venise, 1775). Stendhal indique sa source on n'a qu'à s'y reporter. Voici la traduction de ce sonnet ;

:

:

:

J'ai

V Italie

('((

cend vers



le

comme une pas apparut

rait

;'

les citeweitx éparx,

; elle

horreur de

elle s;ardait

libre.

Puis

elle aait

;

la servitude voisine

jadis, elle offrit

vis

je la

dans un

les

yeux

aux

fers

telle elle

son pied

éclair se lever joyeuse,

fièrement, se souvenir de sa vieille gloire

et,

dans

l'orgueilleuse ne pleu-

;

dans sa douleur un air de reine ;

peut-être, lorsque,

jusque-là

en désordre, où la Dora des-

élail assise, '



:





Chroniques StendJialiennes de l'Ermitage (juin 1906), M. ColTe a reproduit tout ce paragraphe daté de Bolsena, 5 février. Soreri, Note de Colomb Page 319. ... Zilietti,... véritable nom. Cf. tome II, page 72 (26 Page 319. ... sont la même. ses



:



août 1817). Page 319. ...

la

femme du

coiffeur.



Cette

femme de

devenue, dans la rédaction définitive, la femme d'un noble fort riche. Malaspina, dans la rédacPage 320. ... Radaelli,... est

coiffeur



tion définitive.

Page 321.

...

des

marionnettes

tragiques...



Nous

manuscrit des marionnettes tragiques, et cette partie a disparu dans l'édition de 1826 ; nous avons du moins l'article du Globe de 1824 voir au Supplément, n° Y. On remarPage 322. ...le cardinal délia Rovere,... quera que, dans la rédaction définitive, Stendhal a n'avons plus

le

;



supprimé

les

noms

propres, et

de convention.

y a substitué des noms



En face de ce dernier ... (vingt-huit francs). paragraphe, sur le verso resté blanc du feuillet précédent du manuscrit, une multiplication de la main de 28 francs. Stendhal 5 fr. 60 (valeur de l'écu) X 5

Page 324.

=

:

Page



Rome,

325.

Corrigé 1.

le

le...



Les Marionnettes.

Page 326.

...

En marge,

7 août 1824. Titre raturé

avant-hier soir...

:

à

l'encre

Lettres de

:

Rome.

— Stendhal a oublié de

NOTES raturer

KCI.AIHCISSK.MKN

F.T

tnuiitl-liier suir cl.

quinze jours, eomiiie l'af;e

328.

...

(l'aljord

il

de

le

I

«

:

C'est

ici

le

lOMI-,

l

remplacer par

l'avait fait

Il

:

im peu plus



f) J

// //

i

a

luuil.

Stendhal avait costume obligé des gens

de ces derniers temps...

écrit

U

S

génie, qui cherchent à imiter Lord Bijron, dont Ut personne est fort popidairi: en Italie, depuis surtout quil est allé aider les (îrecs de sa bourse et de sa perlie

sonne.

»

à un spectacle de marionnettes... -- Suit de Cassandrino, élève en peinture et du Puits enchan'é, texte à ]ieu près semblable à celui du 11° IV du Supplément.

Page 329.

...

l'analyse

Page 332. de

un

...

celui du n" Page 334. ...

Secrétaire d' Etat

.^

...

— Suit l'analyse

texte semblable à ]ieu de choses près à

la pièce,

III

du Supplément.

à leur tour, etc..

— L'arîiolc du

67o/>e se

sans doute, le termine par cet etc. peu élégant rédacteur en chef a coupé la fin de la lettre de Stendhal, comme trop longue. On arrivait d'ailleurs juste à la fin de la colonne du Globe. Page 354. ... ainsi que cous avez pu vous en apercevoir hier,... Ce fragment est daté, dans le Journal de Colomb, du 16 mai 1828, lendemain de l'Ascension. ;





M. Chuquet page 341) relève avec raison, clans les Promenades dans Rome, l'erreur par laquelle Stendhal appelle Joseph II empereur d'Autriche, au lieu d'empereur d'Allemagne. Voici la même erreur c'est une jireuve de plus de l'authenticité du morceau.

Page 360.

...

r empereur d'Autriche...

-

( Stendhal-Beyle,

:

fille pour femme à un homme Promenades dans Rome. Lettre du 25 décembre 1824 à Sir William D*** sur le conclave de

Page 361. marié.



...

donner sa

Cf.

1823.



Page 367. ... des lettres latines. L'auteur a ouldié de nous parler du secrétaire des mémoires. Page 375. ... l'esprit ou les maximes. Il est inutile d'ajouter que, malgré l'absence du présent frag-



512

ROME. NAPLES ET FLORENCE

ment, les deux volumes de Rome, Naples et Florence de l'édition de 1826 furent condamnés (Décr. du 4 mars 1828), comme aussi le Rouge et le Noir, « et ejusdem auctoris similia » (Décr. du 20 juin 1864). Cf. Index lihrorum prohibitorum, Romœ, ex typographie polyglotta S. C. de propaganda fine, 1881, page 320. Ed. 1833 on en en fait. Page 376. ... on en a fait...





:

TABLE DES GRAVURES UU

TOME SECOM)

Titre de la traduction anglaise de 1818.

Frontispice

Fac-similé de la colverture de l'édition 192-103

DE 1826

Une page de l'exemplaire Le

Petit.

.

.

.

3G8-3C9

TABLE DES MATIERES DU TOME SECOND

Rome, Naples et Florence

^suile et fin)

1

Table détaillée Appendice

99 I

H

Table de l'appendice

304

Supplément

307

Notes et éclaircissements

395

Table des gravures

513

IMPRIMERIE F.

PAILLARÏ ABBEVILLE

3

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