Rome, Naples et Florence
October 30, 2017 | Author: Anonymous | Category: N/A
Short Description
ROME, NAPLES ET FLORENCE û champ plus qu'un savant. C'est un plaisir fort vif que de voirface à ......
Description
h^
ŒUVRES
COMPLE'I
i
STENDHAL IMJBI.IKES
SOUS LA DlRECTlOxN DE PAUL ARBELET
>
!
EDOUARD CHAMPION
ET
ROME, NAPLES ET FLORENCE
TOME SECOND
^'
PARIS LIBRAIRIE
ANCIENNE HONORÉ CHAMPION EDOUARD CHAMPION 5,
Qlai Malaquais,
1919
VI'
ŒUVRES COMPLETES
STENDHAL IM: B L
I
É Es
sous LA DIRECTION DE
PAUL ARBELET ET EDOUARD CHAMPION
ŒUVRES
rOiMPLETES
STENDHAL
ROME, NAPLES ET FLORENCE TOME SECOND
Il a
été tiré de cet ouvrage
:
Dix exemplaires sur papier de Chine, numérotés de
I
à 10,
contenant une double suite des planches hors texte tirées sur
Japon Impérial. Vingt-cinq exemplaires sur papier des manufactures impériales
du Japon, numérotés de 11 à 55, contenant une double
suite des
planches hors texte tirées sur Japon Impérial.
Cent exemplaires sur papier de Hollande,
36 à 135, contenant une double tirées
suite des
numérotés de
planches hors texte
sur Japon Impérial.
Onze cents exemplaires sur papier velin pur
fil
des Pape-
teries Lafama, de Voiron, numérotés de 136 à 1235.
Exemplaire A"
047
REPRODUCTIOK
INTERDITE
:
ROME, NAPLES,
AND FLORENCE, IN 1817.
SKIETCHES OF THE
PRESENT STATE
of
SOCIETY, MANNERS,
ARTS, LITERATURE,
âfc.
IN THESE
CELEBRATED
CITIES,
BY
THE COUNT DE STENDHAL.
LONDON PRINTED FOR HENRY COLBURN, PUBLIC LIBRARY, CONDUIT STREET, HANOVER SQUARE.
.1818.
Titre de la traduction anglaise de
1818.
STENDHAL
ROME, NAPLES HT FF.OHKXCK TEXTE ÉTABLI ET ANNOTÉ
I^
A
R
DAMEL MULLER PRÉFACE DE
CHARLES MAURRAS TOME SECOND AVEC TROIS FAC-SIMILE HORS
TK X TE
PARIS LIBRAIRIE
ANCIENNE HONORÉ CHAMPION EDOUARD CHAMPION 5,
Quai Malaqlais, VT
1919
-De
ROME, XAPLES ET
FLORENCE
Naples, 24 mars 1817.
madame
la
comtesse
me
R...,
Français, qui brillent tant
le
tendent rien à faire naître
premier jour,
il
—
La
belle
Écossaise,
disait ce soir
:
Vos
«
premier moment, n'en-
les
grandes passions. Le
ne faut que réveiller l'attention
:
ces
beautés brillantes, qui éblouissent d'abord, et qui ensuite perdent sans cesse, ne régnent qu'un instant.
—
Voilà,
dis-je,
qui m'explique la manière très
froide dont je vais
Un coup.
me
séparer de Saint-Charles.
prince napolitain, qui est Il
là,
se récrie
»
beau-
réfute nos objections à la manière italienne,
c'est-à-dire
en répétant,
et criant
un peu
plus, la
phrase à laquelle on vient de répondre. Je regardais dans la salle, espérant le faire finir faute d'écou-
moun opéra
teur, lorsque je m'aperçois qu'il répète à tous
ments
le
mot baroque Agadaneca.
superbe, protégé par
le
C'est
ministre, dédié d'avance
Rome, Naples et Florence,
II
1
au
STENDHAL
 roi,
que l'on répète depuis cinq mois. Tout
et
monde annonce que
le
un spectacle
l'on aura enfin
digne de Saint-Charles.
Salerxe, procédés
l*^"^
— Voulez-vous trouver *
avril.
plus révoltants
les
ménages * de
la
Calabre.
Voyez
?
Anecdotes
qu'on m'a racontées ce matin. Je
du moyen
historiens originaux
anecdotes
des
incroyables à Bologne les
lisais
âge, Capponi, Vil-
moments
Je trouvais à tous
lani, Fiortifiocca, etc.
que
telles
les
l'intérieur des
massacre de Césène
le
par Clément VII, antipape ^ Et cependant, au bout
du compte, on
se sent plein de respect et
presque
d'amitié pour ces figures colossales, les Castruccio,
Guglielmino, les comtes de Virtù. Dans
les
res
du xviii^
et
à la longue
mépiis
siècle,
il
on
n'y a aucune de ces horreurs, sent soulever
se
Je ne puis mépriser
^.
les histoi-
le
sauvage croyant également à
cœur de
le
Calabrais l'enfer,
;
c'est
gences et à la jettatura (sort jeté par un magicien)
2
ai>ril.
voyage,
— Ce que
c'est
l'antiquité
;
et,
*.
vu de plus curieux dans mon
j'ai
Pompéia
un
aux indul-
on
;
se sent transporté
pour peu qu'on
dans
ait l'habitude
de
ne croire que ce qui est prouvé, on en sait sur-le-
1.
Poggii Hist.,
lib. II, la
disse a messer Jovanni,
»E
il
Cardinale
etc. (1817.)
Lacrelelle, Duclos, Bezenval, Saint-Simon, Rulhière, Prince de Ligne, Mackintosh, Bclsham, Hobhousc (1817) *.
2. le
Cronaca Sanese:
» etc.,
ROME, NAPLES ET FLORENCE
champ
plus qu'un savant. C'est
un
û
plaisir fort vif
que de voir face à face cette antiquité sur laquelle
on a
lu tant de
y en
entier
Je suis retourné aujour-
*.
la
On
d'en parler.
le lieu il
volumes
Pompéia pour
d'hui à
onzième
fois.
a découvert
Ce n'est pas
deux théâtres
;
un troisième à Herculanum rien de plus que ces ruines. Je ne comprends pas le ton a
;
mystique avec lequel M. Schlegel vient nous parler des théâtres anciens
mand
*,
çais, je
mais j'oubliais
;
commencé pour nous par il
est simple
âmes
qu'il est Alle-
apparemment moi, malheureux Franmanque du sens intérieur. Le monde ayant et
des républiques héroïques,
que leur produit paraisse sublime à des
étiolées
par
la plate
monarchie
*,
comme Ra-
cine.
Je sors de cette tragédie
intime des
que
*.
nous
la
Tout
j'ai fait la
libéral, qui
(d'Alfîeri)
Italiens.
trouvent de
Ils
Michol
au théâtre Nuovo.
Saiil,
agisse
m'est invisible,
conversation avec
une jeune et
sur la
excite leurs
nationalité
transports.
grâce tendre, à VJmogène, dans
cela
m'a prêté
l'amour tendre
Elle
faut que
11
fille
le
jeune marquis
Nous avions
sa loge.
dont
les
manière
de
à côté de
yeux peignaient
heureux avec une énergie que
je
n'ai jamais vue. Trois heures ont volé avec la ra-
pidité de l'éclair. la
mère
Mon
Son promis
était auprès d'elle, et
souffrait qu'il lui baisât la main.
marquis
trois tragédies
me
qu'on ne permet
disait
d'Alfieri
;
à
Rome, quatre
;
ici
que
à Bo-
STENDHAL
4 logne, cinq
à Milan, sept
;
;
à Turin, point. Par con-
séquent, l'applaudir est une affaire de parti, et lui
trouver des défauts est d'un
manqua d'un
Alfieri
au général. Le sort préjugés et de
tique,
Le vulgaire
aux grands hommes, comme
cessaire
les
ultra.
public.
soldats
fut de rugir contre
d' Alfieri
par s'y soumettre.
finir
est né-
les
En
révolution *
donnait
qui
deux Chambres à
les
l'Europe et à l'Amérique, et faisait maison
il
y
eu parmi
ait
le
nette *.
passionné
plus
grands poètes. Mais, d'abord,
les
n'eut jamais qu'une passion
;
et,
en second
lieu,
vues furent toujours extrêmement étroites en
ses
politique.
ne comprit jamais (voir
Il
Vie
livres de sa il
l'homme
peut-être
est
Alfieri qu'il
poli-
ne conçut jamais l'immense bienfait d'une
il
faut créer de
propriétaires. ce genre
^)
piémontais
^.
intérêts, id est de
D'abord,
il
lieu,
1.
Dans
le
était noble, et noble
il
L'insolence de quelques
commis de
demandant son
la
passe-
vol de douze ou quinze cents volumes,
l'original, car la police
la traduction.
âmes
nouveaux
n'avait pas d'esprit en
barrière * de Pantin, en lui port, et
derniers
que, pour faire une révolution,
nouveaux
en second
;
les
de Buonaparte a mutilé
Son
portrait est celui de toutes les grandes de l'Italie actuelle plus de rage que de lumières. :
(1817.) 2. Il n'a jamais su apprécier la bonté des souverains de l'auguste maison de Savoie. Des souverains tels que ceux qui occupent actuellement les trônes de Naplcs, de Florence
et
de Sardaigne sont
faits
les esprits les plus égarés
pour réconcilier à
par
l'orgueil. (1817.)
la
monarchie
ROME, NAPLES ET FLORENCE trouvant dans son cœur tous
O
préjugés nobi-
les
l'empêchèrent à jamais de comprendre
liaires,
mécanisme de ne vit pas que
la la
âme
Cette
liberté *.
le
haute
si
condition sine qua non, pour écrire
quelque chose de passable en politique, c'est de frottements personnels auxquels
s'isoler des petits
on peut avoir
gentilhomme
enfin,
;
méprisant
çaise jusqu'à la haine,
il
étroit de Racine.
monde
la
pour avoir du génie,
disait que,
tème
Sur
été exposé.
fin
de sa vie, être
fallait
il
il
né
la littérature fran-
n'a fait qu'outrer
le sys-
n'y a peut-être rien au
Il
de plus ridicule, pour un Italien, que
la
pusillanimité de Britannicus ou la délicatesse de
Bajazet.
Dominé par
la
défiance
*,
il
veut voir, et
toujours on lui fait des récits. Si son ardente imagination n'est pas nourrie par beaucoup de spectacle,
elle
se révolte et l'emporte ailleurs
bâille-t-on
beaucoup aux tragédies
qu'ici, ce qu'il
d'Alfieri. Jus-
a encore de plus adapté à l'Italie,
Richard III,
c'est
M.
y
ou Roméo
Othello,
3
Voir Ino
ai^ril.
e
Temisto
Juliette.
et
Niccolini, qui continue Alfîeri, est sur
route.
aussi
:
une fausse
*.
— Agadaneca, grand opéra. Je n'ai jamais
rien ouï de plus
pompeusement
plat
:
cela n'a duré
que depuis sept heures jusqu'à minuit sans un seul
moment
demi,
et
de relâche, et sans
le
plus
petit chant dans la musique. J'ai cru être rue Lepeletier.
Vivent
les
pièces protégées par la cour
Rome, Napi es et Florence,
II
1.
!
Ce
STENDHAL
6
y
qu'il
a de mieux, c'est
une
salle
de l'appartement
de Fingal (car nous sommes dans Ossian), garnie de tous
meubles à
les petits
la
mode
inventés de-
puis peu * à Paris. J'ai obtenu la faveur d'aller sur
la
pau\Tes petites
Les
scène.
l'école disaient
sifEées de la sorte
»
!
à
public est bien
qu'on nous jetterait effet, les
roi,
effets
je
;
«
:
Ah
!
m'attendais
banquettes à
les
Elle
*.
imprimée dans
simplement,
tout
bon
la
tête.
»
auteurs, que je ne croyais que plats,
sont de plus sots
au
Colbran *
mademoiselle
condoléance
En
de
Je faisais un compliment de
monsieur,
le
danseuses
Travailler cinq mois pour se voir
(
:
à
ce
m'a montré leur dédicace le
Us ressuscitent
li\Tet.
qu'ils
disent,
les
grands
de la tragédie grecque,
La musique du
troisième acte, qui est une espèce
de ballet en danse p^Trhique, est de M. de Galenberg. C'est
du
un Allemand *
établi à Naples, et qui
génie pour la musique à danser
d'hui ne vaut rien
en Egypte et dans doublait
cette
:
mais j'en
ai
le Che^'alier
espèce
d'i\Tesse
:
celle
a
d'aujour-
entendu dans César
du Temple, qui
re-
produite dans la
danse. Cette musique doit être une esquisse bril-
mesure y acquiert une grande importance n'admet pas les détails d'orchestre où Haydn
lante, la elle
triomphe *
moment où
;
;
les
cors
y jouent un grand
rôle.
Le
César est admis dans la chambre à cou-
cher de Cléopâtre a une musique digne des houris
de Mahomet. Le génie mélancolique et voluptueux
ROME, XAPLES ET FLORENCE
/
du Tasse n'aurait pas désavoué l'apparition de l'ombre au chevalier du Temple. tresse sans la reconnaître.
forêt de lui
elle
la terre sainte,
il
La
Il
a tué sa maî-
nuit, égaré
dans une
tombeau
passe près de son
;
apparaît, répond à ses transports en lui
montrant
le ciel, et
La
s'évanouit.
figure noble et
pâle de la Bianclii, la tête passionnée de Molinari, la
musique de Galenberg, formaient un ensemble
mon âme
qui ne sortira jamais de la mémoire de
4
ai^ril.
— Je vais au théâtre
*.
La compa-
Xiio^'o.
Marini y donne sa cent quatre-vingt-dixseptième représentation. Le gros Vestris est le gnie de
meilleur acteur d'Itahe et du et
Iffland *
dans
le
bienfaisant), dans
ne
sais
il
Burbero benefico
égale Mole (le
VAjo nelV imbarazzo.
et
combien de mauvaises rapsodies
valoir. C'est
sans ennui. folle
monde 4
ou de
un homme Si
Bourru dans
je
qu'il fait
à voir vingt fois de suite
mademoiselle Mars joue un rôle de
un
sotte,
petit regard fin, qui séduit
un
public vaniteux, avertit qu'elle est la première à se
moquer de son
rôle et des gestes sots qu'elle
va
se
permettre. A oilà un défaut que n'ont jamais Vestris ni
madame
Pasta
Les Italiens,
*.
surtout les Italiennes, mettent
et
au premier rang de Marini, que îi
je %*iens
de voir dans
Baroni di Felsheim, pièce traduite de Pigault-
Lebrun,
et
dans
à moi connues,
les
le
Deux Pages. Pour
des raisons
naturel simple ne plaît pas dans
STENDHAL en
les livres
Italie
;
il
leur faut toujours de l'enflure
Thomas,
et de l'emphase. Les Eloges de
le
Génie du
Christianisme, la Gaule poétique, et tous ces écrits
poétiques qui, depuis dix ans, font notre gloire,
semblent
exprès pour
faits
les
La prose
Italiens.
de Voltaire, d'Hamilton, de Montesquieu, ne saurait
Voilà
toucher.
les
renommée de
fondée l'immense
nature, mais de loin
la
principe sur lequel est
le
et
;
droits plus sacrés sur son cœur.
dans
lie il
m'y
il
Il
est
une chose
fort rare
Le peu de naïveté que
vent deux
pour
la
maintenant
en
fois
air,
l'en-
Italie *, et
souffrir la j'aie
dévorée de passions, qui joue tous
en plein
;
Nouvelle
jamais rencon-
chez mademoiselle Marchioni, jeune
c'est
suit
a ravi toute l'Ita-
Ce genre admettant
cependant personne n'y peut
tré,
Il
a fait souvent plaisir.
La naïveté Héloïse.
Marini.
de jeunes premiers
les rôles
a pris les pères nobles.
flure,
de'
l'emphase a encore des
:
les jours,
fille
sou-
vers les quatre heures, au théâtre
pour
le
peuple
bonne compagnie.
;
le soir,
Elle
aux lumières,
m'a touché jusqu'au
saisissement, à quatre heures, dans la Pie Voleuse, et,
à huit, dans la Francesca da Rimini
*.
Madame
Tassari, qui joue dans la troupe de de* Marini, n'est
pas mal dans ce genre. Son mari, Tassari, est un bon tyran.
Blanès, avant qu'il se fût enrichi par un mariage, était le rel ni
Talma
de force
d'Italie. :
il
Il
ne manquait ni de natu-
était terrible
dans V Almachilde de
ROME, NAPLES ET FLORENCE
Rosmunda. Cette sionnée,
reine,
malheureuse
si
par
représentée
était
9 et
madame
si
pas-
Pelandi,
qui m'a toujours ennuyé, mais qui était fort applaudie. Pertica, que j'ai
surtout dans
les
vu
rôles chargés.
à outrance dans
le
un
ce soir, est
m'a
Il
comique,
l)on
bâiller
fait
Poeta janatlco, une des plus
ennuyeuses pièces de Goldoni, qu'on joue sans cesse. Cela est
mais cela est
i'rai,
aux yeux des gens de
nature
la
dans
bas
et cela dégrade,
!
grossiers, l'être le plus distingué
un grand
poète.
Il
a été fort applaudi
caractère de Brajidt, et a mérité son succès,
le
surtout à
la fin, lorsqu'il dit à
une
écrirai
:
si
Frédéric II
:
Je vous
«
lettre. »
Ce qui m'a frappé, tion plus profonde
;
c'est le public et,
jamais d'atten-
:
chose incroyable à Naples,
jamais de silence plus complet. Ce matin, à huit heures,
il
de payer
n'y avait plus de
billets
:
j'ai été
obligé
triple.
Je vois deux exceptions * au patriotisme d'an-
tichambre
:
la supériorité
que
les Italiens
accordent
à la danse française, et la curiosité d'enfant avec laquelle
ils
gobent
les
niaiseries sentimentales
Applaudir à a fait
le
si
les
danse française, c'est dire qu'on
voyage de
profonde et
man
la
traductions de toutes
du théâtre allemand.
Paris. Ils ont
vraie, et
ils
une
sensibilité
lisent si peu,
dialogué quelconque, pourvu qu'il
événements, est sûr de toute
la
si
qu'un ro-
y
ait des
sympathie de ces
STENDHAL
10
âmes
vierges.
Depuis trente ans
roman d'amour en
Italie.
n'a pas paru
il
un
paraît que l'homme,
Il
fortement occupé * d'une passion, n'est pas sensible
même
passion.
à la peinture la plus aimable de cette
Ils
n'ont pas de feuille littéraire. Le spiri-
me
tuel Bertolotti, l'auteur (Tliiès de Castro, «
Donnez-moi une
aux auteurs.
rité
On
disait *:
forteresse, et j'oserai dire la vé-
«
donnait pour petite
pièce
Jeunesse
la
val
Pertica a beaucoup fait rire
*.
Léopold, qui assistait au spectacle quelle charge lien,
Henri
V
Romain, ou
n'est
qu'un
niais.
Beaumarchais de
trois pièces
!
Un
«
comiques
:
!
prêtre itale
Vous vous arrêtez
pas jusqu'aux caractères
et n'arrivez
le
bon Dieu
de moi, ne pouvait concevoir
succès de cette pièce à Paris.
aux mots,
prince don
mais,
:
comparé à Michaut
assis à côté
le
de
Du-
Henri V, comédie de Mercier, corrigée par M.
:
Le comte Giraud,
»
pays
ce
*,
a fait
deux
VAjo nelV imbarazzo,
le
Disperato per eccesso di huon core. L'avocat Nota, Sograiî, Federici, et
même
tombent sans
leurs comédies
cesse dans le drame,
comiques sont
une société moins avancée que est à Picard ce
que Picard
est à
la
faites joour
nôtre.
Goldoni
*.
iSIolière
Chez ce
poète, le maître de maison qui invite à dîner est
toujours obligé d'envoyer emprunter six couverts,
parce qu'il a mis son argenterie en gage.
Il
faut se
rappeler que Goldoni écrivait à Venise. Les nobles Vénitiens l'auraient enterré sous
les
plombs
s'il
ROME, NAPLES ET FLORENCE s'était avisé de
11
peindre leur manière de vivre devant
pu exercer son
leurs sujets. Goldoni n'a
mœurs
sur des malheureux de
talent que
que
basses,
si
je
ne
puis admettre avec eux nulle comparaison. Je ne puis rire à leurs dépens. Ce poète avait toute la vérité
d'un
manque
mais
miroir,
pas
tout à fait de bravoure personnelle
malgré son étonnante lâcheté, je
ne puis
le
mépriser
joue devant une nation seul
nom du
sans cesse. Supposez que
elle
arts
les
le
;
et,
a tant d'esprit, que
que
je rie à ses
meilleur lorsqu'on
triste,
devoir auquel
Hongrie, arrache
il
est digne
il
:
Falstafï est encore
dépens.
FalstafF
d'esprit.
tremble au
et qui
gros chevalier
l'Italie,
le
manque
d'accord avec la
deux Chambres au pouvoir,
n'aura plus d'attention au service des beaux:
voilà ce qu'Alfieri et autres
n'ont pas prévu. Si jamais
un genre
de
Philinte, de
comique,
les
Italiens inventent
aura
il
Fabre d'Eglantine,
déclamateurs
couleur
la
et la grâce
du
du qua-
trième acte du Marchand de Venise, de Shakspeare, qui n'est pas celle de la comédie des
Grâces,
de
Saint-Foix.
5 avril.
Caserte
— Je viens de
n'est
qu'une
faire trente milles inutiles.
caserne
aussi ingrate que Versailles
ments de
terre, les
cela fait,
comme
*.
A
dans une position cause des tremble-
murs ont cinq pieds d'épaisseur
à Saint-Pierre, qu'on
hiver et frais en été
*.
Murât
y
a
:
chaud en
a essayé de faire finir
STENDHAL
12 ce palais
les
:
peintures sont encore plus mauvaises
qu'à Paris, mais
décors sont plus grandioses.
les
Pour me dépiquer, Monte,
un
On est au
nature
;
chanter blache
Matrimonio
Tornéa ne formée par
se
le
segreto
par Davide et La-
ce qu'on n'y verra
bon habitant de Montréal ou de
fera
d'une
l'idée
l'esprit à la Voltaire.
est encore plus rare
que de
baie délicieuse. Mais,
ce
civili-
Constantinople et Rio-Janeiro fussent-ils
jamais. Jamais
madame
de
de
et
milieu des plus beaux aspects de la
beaux que Naples, voilà
l'envie
n'y eut
il
trente-cinq minutes après, on entend
et, le
*.
di
qu'aucun
telles
ensemble de mer, de montagne
tel
aussi
et
ne peut en trouver. Jamais
sation.
Capo
à Portici et à
délicieuses,
positions
roi de la terre
je vais
C...,
je
si
jolies
jolie
montagnes
je parlais
que Monte Cavallo
est
*.
et
une
plus longtemps
ferais naître le
ou de l'incrédulité
Napolitaine
Cet être charmant
amer de
rire
Portici est pour Naples
pour Rome. Les
Italiens,
qui ont la conviction intime et sans cesse démontrée
que nous sommes des barbares pour tous ne peuvent se lasser d'admirer
la
les arts,
fraîcheur et
l'élé-
gance de nos ameublements.
Comme
je
du musée des peintures an-
sortais
tiques de Portici,
j'ai
trouvé trois
marine anglaise qui y entraient. salles.
y
les trois Anglais,
la
Madeleine,
qui m'ont dit
de la
a vingt-deux
Je suis parti au galop pour Naples
avant d'être au pont de par
Il
officiers *
j'ai
;
mais,
été rejoint
le soir
*
que ces
ROME, NAPLES ET FLORENCE
13
tableaux étaient admirables
et l'une des choses les
plus curieuses de l'univers.
Ils
musée
ont passé dans ce
* de trois à quatre minutes.
Ces peintures,
considérables aux yeux des vrais
si
amateurs, sont des fresques enlevées à
Herculanum.
Il
Reconnaissance d'Oreste
beaucoup de
ùi'oir délii'rés
du
(T Iphigénie
et
par
et Thésée remercié
Il
et à
n'y a point de clair-obscur, peu de
coloris, assez de dessin et
les
Pompéia
facilité.
La
en Tauride,
jeunes Athéniens, pour
les
m'ont
niinotaure,
fait plaisir.
a beaucoup de simplicité noble, et rien de théâ-
y
tral.
Cela ressemble à de mauvais tableaux du
niquin, en observant qu'il
y
Domi-
a des fautes de dessin
qu'on ne trouve pas chez ce grand homme.
On
trouve à Portici, parmi des quantités de petites fresques effacées, cinq ou six
de
la
grandeur de
la
morceaux capitaux, Raphaël.
Sainte Cécile de
Ces fresques ornaient une salle de bain à Hercula-
num.
Il
faut être sot
comme un
savant pour pré-
tendre que cela est supérieur au xv^ siècle
qu'extrêmement curieux d'un style très élevé, tures fabriqués à
David
les
ça n'est
papiers de ten-
Mâcon prouvent
l'existence
— Le Journal de Naples défend
Saint-Charles
crois
comme
:
prouve l'existence
de
*.
6 avril.
de
cela
;
que tous
les
contre
la
Gazette
dieux et déesses de
et tous les poètes latins sont cités
de la
le
théâtre
Gênes.
Je
mythologie
dans cet
articlcy
STEA'DHAL
14
qui a beaucoup de succès
:
de mensonges. J'ai presque envie de
pour punir
en
le lecteur, s'il
aveuglément à toutes mes quences que j'en
tissu
transcrire
le
qui ne croit pas
est,
aux consé-
histoires et
tire *.
*
Le Martin Scriblerus Londres,
un
c'est d'ailleurs
d'Arbuthnot
comme une comédie
est oublié à
qui a tué son Ridicule.
Scriblerus est de 1714. L'Italie est à point pour cette
comédie, en 1817
L'abbé
*.
Taddei
(le
du Journal des
rédacteur
Deux-Siciles) est bien plus ridicule que les M... et
de Paris
les G...
;
mais
ral autrichien lui a
vais
citoyens *.
il
n'est pas odieux.
défendu d'appeler
les
Le géné-
gens mau-
Le bon sens germanique de
braves Autrichiens a sauvé cette
fois
ces
de grandes
horreurs à Naples.
7 avril.
— Je retourne
chez
de'
Marini.
Ils
ont
des habits superbes, toute la dépouille des sénateurs et des chambellans de Napoléon, que ceux-ci
ont eu
de vendre
la lâcheté
moitié du succès
;
tous
*.
mes
Ces habits font la voisins
se
récrient.
Je reçois de drôles de confidences. La meilleure
recommandation actuellement en
Italie, c'est d'être
Français, et Français sans emploi.
Sur
les
minuit, je vais prendre du thé avec des
Grecs qui étudient
temps, tion
ici la
je serais allé à
médecine. Si j'avais eu
Corfou.
y forme des âmes.
Il
le
paraît que l'opposi-
ROME, NAPLES ET FLORENCE
15
Les choses qu'il faut aux arts pour prospérer sont
souvent contraires à
pour
être heureuses.
celles qu'il faut
De
plus, leur
aux nations
empire ne peut
faut beaucoup d'oisiveté et des passions
durer
:
il
fortes
;
mais l'oisiveté
fait naître la politesse, et la
politesse anéantit les passions.
de créer une nation pour
Donc
les arts.
il
est impossible
Toutes
les
âmes
généreuses désirent avec ardeur la résurrection de la
Grèce blable
mais on obtiendrait quelque chose de sem-
;
aux Etats-Unis d'Amérique,
de Périclès.
nion
On
passionner pour
les arts.
P^STUM, 30
le siècle
l'opi-
temps de
le
Qu'importe
un
le nécessaire, et les arts
fort bien se passer
non
au gouvernement de
arrive
donc l'opinion n'aura pas
;
et
se
? la liberté est
superflu, duquel
on peut
*.
avril.
—
Il
y
aurait trop à dire sur
l'architecture des temples de Paestum et des choses
trop
difficiles
à comprendre.
voyage, l'aimable
dans
les
deux
T...,
Mon compagnon
qui compte
partis, et n'avait
que quinze ans en
1799, lors de la révolution de Naples, vient de
conter cet événement bizarre «
Une femme de
de
parents
des
me
:
génie régnait à Naples. D'abord
admiratrice passionnée de la Révolution française
par jalousie contre quelqu'un, bientôt le
danger de tous
fureur. «
un
«
les
je
comprit
trônes et la combattit * avec
Si je n'étais
jour,
elle
pas reine à Naples,
voudrais être Robespierre.
»
dit-elle
Et
l'on
STENDHAL
16
un des boudoirs de
voyait, dans
la reine,
un im-
mense tableau représentant l'instrument du supplice de sa «
sœur
*.
Saisi de terreur au bruit des premières victoires
de Bonaparte,
gouvernement des Deux-Siciles
le
implora et obtint
la paix.
Un ambassadeur
répu-
blicain arriva à Naples, et la haine redoubla chez le faible humilié. «
Un
vendredi,
le roi
vint au théâtre des Floren-
comique. De sa
tins voir Pinotti, le célèbre acteur
loge, qui était à l'avant-scène,
il
remarqua
le
citoyen
Trouvé, placé précisément en face. Le citoyen am-
bassadeur portait
veux sans poudre de
sort,, effrayé S.
costume de
le
et
le
voir
sa cour
che-
les
des
qui appela
le
police militaire.
un mot
fameux
à l'officier de service *,
factotum de
Cancelieri,
chacun
:
«
Êtes-vous Najîolitain
gens, appartenant
aux premières
?
»
Sept jeunes
familles de l'Etat,
fort Saint-Elme.
Le lendemain on
capote de soldat
;
on
on attacha au
;
demanda
et qui n'avaient pas de poudre, furent conduits
bit *
la
Le théâtre des Florentins fut cerné
«t, à la sortie des spectateurs, Cancelieri
et
roi
cheveux sans poudre.
M. avait remarqué au parterre quinze ou vingt
têtes noires. Elle dit
à
:
pantalon collant. Le
les revêtit
collet
au
de la
de leur ha-
une queue postiche longue de dix-huit pouces, les
embarqua en
qualité de simples soldats
pour un régiment qui servait en
Sicile.
L^n jeune
Napolitain, d'une naissance illustre, fut
condamné
ROME, NAPLES ET FLOnEXCE
aux
fers,
17
pour avoir joué un concerto de violon avec
un Français. «
Le Directoire de
Egypte
d'exiler en
République française venait
la
meilleures troupes et
les
le
plus
La nouvelle de
la
défaite d'Aboukir arriva à la cour de Naples, qui
fit
grand général de
illuminer ce
et,
;
bientôt après (12 septembre 1798),
gouvernement
étaient
émettaient des crédita).
Cette
du numéraire
tiers
effectif
déposés dans six banques,
confiance, ridicule
des fonds déposés
il
;
du qui
de reconnaissance (fedi di
billets
comme
tisme, finit
une levée de quarante mille
fit
hommes. Les deux royaume
nation
la
*.
sous
le
despo-
Le
roi
s'empara
on mit en vente
le
bien des
était naturel.
luoghi pii (achetés avec empressement), et bientôt
une armée napolitaine,
hommes,
trouva sur
se
forte de quatre-vingt mille
les frontières
de la république
romaine, occupée alors par quinze mille Français
mais
Un
;
ne voulait attaquer qu'après l'Autriche.
le roi
courrier supposé arriva de Vienne avec la nou-
velle de l'attaque.
courrier
était
On
découvrit, peu après, que ce
Français
de naissance, et l'on
fit
yeux mêmes
massacrer ce témoin dangereux sous
les
du
vue des menées
roi, qui,
jacobines,
rempli de terreur à
envoya
s'empara de déroute,
Rome
et, le
barqua pour
l'ordre ;
la
d'attaquer.
Son armée
mais cette armée fut mise en
24 décembre 1798, Ferdinand s'em-
la Sicile, laissant à
Naples l'ordre de
détruire les blés, les vaisseaux, les canons, la poudre, Rome, Naples et Florence,
II
2
STENDHAL
18
La peur de
etc., etc.
Mack
général
et conserva Naples.
surge
:
cour était prématurée
la
capitula avec
les lazzaroni
Terre et son
frère,
le
:
le
général Championnet,
Mais bientôt cette
massacrent
ville
s'in-
duc de
et brûlent le
savant don Clément Filo-
le
Marino. Les patriotes effrayés appellent Championqui répond
net,
quand
marchera
qu'il
l'étendard tricolore flotter sur
le
il
verra
fort Saint-Elme.
Les patriotes, ayant M. de Montemiletto à leur tête,
s'emparent du fort Saint-Elme par stratagème, le
21 janvier 1799,
Naples à
la tête
se battent
le
de six mille hommes. Les lazzaroni
avec acharnement et
nomme un gouvernement
plus grand cou-
le
Championnet entre à Naples
rage.
le
France,
«
armes
maîtresse de
«
conquête aux Napolitains, la
du
de
la capitale.
:
les
dit le
roi, fait
et leur
liberté et l'indépendance.
dents se crurent libres
composé de
il
Naples par
et par la désertion
«
l'ivresse
23 janvier, et
provisoire,
vingt-quatre personnes, auxquelles «
et,
général républicain attaque
»
:
droit
des
don de sa
donne à
Tous
La
«
les
la fois
impru-
provinces partagèrent
La plupart des évêques pro-
testèrent officiellement de leur attachement à la
république, et
le
clergé,
revêtu de son costume,
assista partout à la plantation de l'arbre de la berté.
Cependant
le
cardinal Ruffo, le seul
homme
de tête du parti royal, n'avait pas abandonné sol de l'Italie
cinquante
:
il
li^^ues
était à
li-
le
Reggio de Calabre, à cent
de Naples, prêt à s'embarquer
si
ROME, NAPLES ET FLORENCE le
devenait trop pressant, mais ne perdant
péril
moment pour
pas un la
organiser une Vendée contre
république j^arthénopéenne. Le cardinal Ruffo
avait sa fortune à faire le
19
paradis à tous
mort dans adroit,
avaient occupé ;
croisade
cette
;
l'île
de Procida, à six lieues de
faits prisonniers étaient
petit
Speziale.
Les
troupes
nombre, entreprirent
envoyés
par un tribunal
cour de Naples avait donné
à l'alfreux fort
la
mais, ce qui est plus
à Procida et condamnés à mort la
promit
inquiétaient la côte par des débarque-
ils
ments. Les patriotes
dont
il
eut l'art de se faire croire. Les Anglais
il
Naples
non seulement
:
braves qui trouveraient
les
la
présidence
françaises,
quelques
en
excur-
sions assez imprudentes, et toutefois dissipèrent et fusillèrent
tous
partisans
les
du cardinal RufTo
qu'on put rencontrer. Le régime républicain n'existait réellement
que dans
les
murs de Naples
et
dans
quelques provinces plus ou moins protégées par cette
capitale.
Mais
l'enthousiasme
comble parmi tout ce qui savait firent détruire les
lire.
était
à
son
Les Français
armes qui auraient pu servir à
leurs amis les républicains, et leur défendirent de
lever des troupes. Bientôt arriva la fatale nouvelle
des victoires de Suwaroff en Lombardi française,
sous
les
ordres
î
-,
et l'armée
du général Macdonald,
donnant, suivant l'usage, de faux prétextes à son
mouvement,
se
Naples et
nouvelle république. L'humanité eût
la
rendit
à
Caserte,
abandonnant
STENDHAL
20 une
fait
aux Français
loi
d'avance
les patriotes
moyens de
les
d'avertir quelques heures
napolitains et de leur donner
Loin de
se sauver.
là,
patriotes
les
envoyèrent une députation au citoyen Abrial, commissaire du Directoire, alors à Capoue «
nous, par grâce, patriotes
les
«
— Abandonner
«
Abrial
«
épaules
je !
«
Avouez-
«
:
vous nous abandonnez, dirent
nous allons tous quitter Xaples.
«
:
si
;
les
républicains
s'écria le citoyen
!
vous emporterais plutôt tous sur mes
Et
il fit
le
geste
du pieux Enée. Ce mot
a retardé de trente ans la civilisation
du royaume
de Naples. «
Six semaines après
le
départ des Français, cette
tomba au pouvoir de l'armée
ville
alliée,
composée
de royalistes napolitains, d'Anglais, de Russes et de Turcs.
Les patriotes, après s'être assez bien
battus, se réfugièrent dans les forts. Celui d'Avigliano, près les élèves
En y
du pont de
Madeleine, défendu par
la
en médecine, fut
le
premier à capituler.
entrant, les vainqueurs se mirent à égorger les
patriotes. Sur-le-champ, ceux-ci se
mort
glorieuse,
mettent
le
feu
dévouent à une
aux poudres
:
quatre
cents royalistes et tous les patriotes, à l'exception
de deux, périssent par cette explosion. «
Pendant
ce temps, les horreurs les plus révol-
tantes et les plus singulières étaient exercées dans les
rues de la ville par la populace révoltée et par
les royalistes.
Des femmes de
la
première distinc-
tion étaient conduites nues au supplice
:
la
célèbre
ROME, NAPLES ET FLORENCE duchesse de Popoli en fut quitte pour
on
la
les
mena nue en
chemise, après
lui
21
la prison,
où
avoir fait subir
plus infâmes plaisanteries. Les patriotes occu-
paient encore dans la
de Castel Nuovo,
ville les forts
de Castel del Ovo, et
le
petit fort de Castellamare,
à six lieues de Naples. Ce fort se rendit au
nom
dore Foote,
encore respecté à Naples après
dix-sept années et
exécuter
la
Commo-
tant d'événements. Foote
fit
Cet exemple décida
les
capitulation.
défenseurs des deux forts de la
ville, qui,
manquant
de vivres et de munitions, se résignèrent à capituler
avec
troupes du roi des Deux-Siciles, du roi
les «
d'Angleterre, de l'empereur de toutes les Russies
de
et
la
Porte ottomane,
termes de
l'article 1^^
de
Tels sont les propres
»
capitulation
la
sidor an VII, approuvée par
Saint-Elme, et signée par
James Foote,
nisons (de
ainsi
Castel
respectées
conçu
choix de
:
«
le
fort
Edward
russe et turc.
Les personnes et
«
Nuovo et
Tous
et
les proprié-
de Castel
garanties. lesdits
mentaires qui leur seront
»
Ovo)
del
L'article 5 est
individus auront
des
bâtiments
fournis
pour
le
parle-
se rendre
de rester à Naples, sans y être in-
quiétés, ni eux, ni leurs familles. «
du
cardinal Rufîo,
s'embarquer sur
à Toulon, ou
fameux chef
français
individus composant les deux gar-
tés de tous les
seront
:
trop
commandants
et les
L'article 4 porte
le
commandant
de brigade Méjan,
du 3 mes-
»
Les royalistes ont longtemps nié l'existence de Rome, Naples et Florence,
II
2é
STENDHAL
22 cette capitulation
malheureusement pour
:
les
bons
la
gar-
principes, l'original s'en est retrouvé.
Quinze cents patriotes appartenant à
«
nison
deux
des
forts
quitter leur pays
attendaient
le
de
qu'ils
trans-
les
lord Nelson arriva devant Naples
sur laquelle se trouvaient l'ambassa-
flotte,
deur anglais
l'intention
bâtiments qui devaient
les
porter à Toulon,
avec sa
déclarèrent
malheureusement, tandis
;
et sa
femme,
la
fameuse lady Hearth
Hamilton. «
Le
sur
les
soir
du 26
juin, les patriotes se rendirent
navires qui leur étaient destinés
l'inspection
d'ofTiciers
fut amarré sous le
les
ce qu'il
le
Domenico
célèbre
dant trente ans l'ami
On
Cerilli,
et le
du
remarquait parmi
Hamilton. Lady Hamilton monta sur
rebelles, à qui
on venait de
lier les
non seulement
se trouvait,
vais-
qui avait été pen-
médecin de
vaisseau de son amant, pour voir
Là
marquant
avait de
y
anglais.
patriotes fut transporté à bord
seau amiral de lord Nelson.
eux
sous
chaque transport
anglais,
canon d'un vaisseau
Le jour suivant, tout
parmi
le 27,
;
William
sir
le
pont du
Cerilli et les
autres
pieds et les mains.
l'élite
de
la
nation,
un y avait de plus
mais, ce qui doit être plus considérable pour pair d'Angleterre, tout ce qu'il
noble parmi
grands seigneurs de
les
qu'on eut passé
on
les distribua
le roi
la
revue de ces
la cour.
Après
illustres victimes,
sur les vaisseaux de la flotte. Enfin,
Ferdinand
HI
arriva de Sicile sur une frégate
ROME, NAPLES ET FLORENCE
de déclarer, par un édit,
et s'empressa
anglaise,
23
que jamais son intention n'avait pu être de capituler avec des rebelles. Par un second dits
rebelles
furent
édit, les biens des-
commodore
Le
confisqués.
Foote, l'honneur de sa nation et de l'humanité,
voyant sa
ainsi exécuter
signature,
donna
imitée à Gênes
un acte sa
qu'il avait
revêtu de
démission (conduite non
*).
Les patriotes adressèrent à lord Nelson un
«
placet écrit en français et rempli de fautes d'ortho-
graphe
ils
:
réclamaient l'exécution de
tion.
Lord Nelson leur renvoya
mots
écrits
«
/ hâve
le
la
capitula-
placet avec ces
de sa main au bas de la dernière page
shown your paper
«
who must
«
and demerils
be the best
to
your gracions king
and only juge
of his suhjects.
:
;
of the merits
»
Nelson. «
J'ai
montré votre placet à votre gracieux sou-
« verain, «
qui certes est
le
meilleur et
le
seul juge des
mérites et des démérites de ses sujets.
»
Nelson. «
L'éj^ithète de gracieux^
dans une
telle
donnée au
aurait dit d'une telle réponse
un crime mais cela « De toutes parts
:
«
est bien sot. le
Naples le
ridi-
M. de TallejTand *
cule de l'aristocratie anglaise.
;
roi de
circonstance, montre tout
Je ne sais
si
c'est
»
vaisseau de l'amiral Nel on,
STENDHAL
24
sur lequel s'était rendu
le roi
Ferdinand, se trouvait
environné de felouques, tartanes et autres bâtiments servant de prison pour
comme
entassés
habits par les
On
les patriotes.
des nègres
y avait
les
de leurs
dépouillés
:
qui les avaient arrêtés,
lazzaroni
abreuvés avec de l'eau pourrie, chargés de vermine, exposés aux rayons
étaient
ils
lant
ce qui
;
d'un
soleil
contempler
cesse
accablaient d'imprécations. Tous
les
brû-
plus ces malheureux,
qui venaient sans
lazzaroni,
par
le
manque de chapeaux. Les députations de
c'était le
roi, les
incommodait
écoutilles
de
leur
prison,
le
matins,
les
patriotes
les
voyaient lady Hamilton partir avec lord Nelson
pour
visiter
aller
Baja,
Pouzzoles,
Ischia
autres sites délicieux de la baie de Naples
magnifique qui
la portait était
le
et
les
yacht
manœuvré par vingt-
quatre matelots anglais chantant
Le libertinage de Nelson
;
et le
:
Rule Britannia.
sentiment du
genre qui unissait lady Hamilton à
...
même
décidaient
de leur sort. Miss Hearth, depuis lady Hamilton, était
renommée pour
temps
servi de
francs
aux
«évérité
protégé
élèves en peinture.
tomba la
sa rare beauté, et avait long-
modèle à Rome, où
:
le roi
coûtait six
Le premier acte de
sur saint Janvier,
république
elle
accusé d'avoir
ordonna
la confisca-
tion de ses biens. Saint Janvier fut remplacé par
«aint Antoine, et
le
canon hérétique des Anglais
célébra la promotion de saint Antoine. «
Bientôt
les
plus distingués d'entre les patriotes
ROME, NAPLES ET FLORENCE furent transférés dans
chaque jour
il
les
25
cachots des forts. Presque
y avait une nouvelle
bord des
visite à
navires servant de prison, et tout s'exécutait avec la coopération des officiers anglais. «
A son
arrivée dans la baie, l'amiral Nelson avait
fait afTicher
une proclamation, par laquelle
il
or-
donnait à tous ceux qui avaient accepté des emplois
de
la
république, ou qui s'étaient montrés favorables
à ses principes, de se rendre à Castel-Nuovo. Là, ces
nom
malheureux devaient donner leur
et leur
adresse, ainsi que le détail de ce qu'ils avaient fait
pendant
la
durée de la république. L'amiral Nelson
promettait de protéger et de mettre à poursuite ceux qui feraient
l'abri
de toute
déclarations.
ces
nombre considérable de dupes donna dans
le
Un
piège
tendu par l'Anglais. Trois magistrats, également célèbres par leur science et leur probité, et respectés
de tous
les partis,
vinrent se faire inscrire
Dragonetti, Gianotti et Colace
;
le
ce furent
:
dernier fut bien-
tôt pendu. «
Le 12 août 1799, on permit à cinq cents pa-
triotes, qui se
trouvaient encore dans
prisons, de faire voile
pour Toulon.
avant de partir un acte Naples
:
singulier,
les Ils
navires-
signèrent
mais légal à
chacun individuellement promit de ne
jamais mettre
les
pieds dans les Etats du
sous peine de la vie à tout sujet
du
;
roi, et ce,
reconnaissant dans ce cas,
roi, le droit
sans pouvoir être poursuivi.
de
les
mettre à mort
STENDHAL
20 Jusque-là
«
craintes inspirées à la cour de-
les
Naples par l'armée de Joubert l'avaient empêchée de répandre
commença par
l'on
Peu à peu on s'enhardit
sang.
le
les
une des
la capitulation, et le prince Caracciolo fut
premières
pas de
riez
pour
les
Comme
victimes.
était la gloire de la la tête
;
non compris dans
patriotes
cet
homme
d'esprit
marine napolitaine, vous n'ôte-
aux gens de
pays que,
ce
comme
victimes de Quiberon, ses talents hâtèrent
sa mort. Je ne m'arrêterai pas à raconter l'anecdote
connue de
si
peur que causa son cadavre à une
la
personne auguste «
On
*.
apprit que les Français avaient été vaincus
à Novi, et rien ne retint les fureurs de
*.
La
prudence m'empêche de donner des détails qui feraient pâlir Suétone. Naples perdit par la
du bourreau presque tous Mario Pagano, litaine, les
Scoti,
le
hommes
distingués
la constitution
Luogoteta, Buffa, Troisi,
forti,
Rossi, Bagni,
pendre le
On
Eléonore
eut un plaisir particulier à
Fonseca,
génie et la beauté
Moniteur républicain,
le
mis à mort à le
la
:
femme remarelle
avait rédigé
premier journal qui
jamais paru à Naples. Parmi
marque
Natali,
Caputi, Baffi, Mantone, Pracelli, Con-
faire
quable par
:
napo-
Pacifiée^
généi-aux Federici et Massa, l'évêque
Falconieri,
le
ses
rédacteur de
main
les
hommes
de qualité
honte de l'honneur anglais, on
duc d'Andria,
Mario Pignatelli, son
frère,
le
ait
re-
prince de Strongoli,
Colonna, Riario, et le
ROME, NAPLES ET FLORENCE
marquis de Genzano -âgés de seize ans,
ces
;
deux
27
derniers, à peine
mais au-dessus des préjugés d'une
naissance illustre, avaient déclaré hautement leur
amour pour
Genzano
la liberté.
et le célèbre
Matera,
•couverts de l'uniforme français, avaient été livrés
par
hommes
chef de brigade Méjan. Ces
le
illustres
furent pendus al Largo del Mercato. C'est là que *
commença
Masaniello
moururent
Ils
«
le
sa révolution.
sourire sur les lèvres, et pré-
disant que, tôt ou tard, Naples serait libre, et leur
mort
pas
antiques clans Gli sposi prornessi,
M. Manzoni 19 juin.
roman de
*.
—
J'ai
acheté un bou([uin sur
le
Largo di dans
Castello, près de ce singulier théâtre construit
une cave, loges.
Mon
auquel on entre par
et
livre
est
sait
l'on ait
que François
Avant
étudié l'histoire I^'"
troisièmes
intitulé Délia Superiorità
ogni cosa del sesso amahilissimo,
peu que
les
les
cette époque,
appela à
des femmes, la
in
Pour
1504.
etc.,
on.
cour en 1515.
château de chaque noble
le
ressemblait au quartier général d'un despote, qui
veut des esclaves obéissants et non des amis
femme
n'était qu'une esclave sur laquelle
;
sa
exer-
il
çait le droit de vie et de mort. Etait-elle poignardée,
cet accident passait
pour
Ce coup de poignard
ment de riorité
colère chez
morale
;
la
punition de
était
l'effet
la foi violée.
mouve-
d'un
un sauvage jaloux de
la
supé-
mort de
la
dame
ou bien
il
fallait la
châtelaine pour obtenir une autre femme, qu'on ne
pouvait
avoir
qu'en
galantes de François
l'épousant. I^^ et
Dans
de Henri
cours
les
II, les
furent utiles à leurs maris pour l'intrigue
femmes ^ ;
leur
Voir dans la bibliothèque de monseigneur le duc d'Orle Recueil des chansons étonnantes chantées par les filles d'honneur de la reine Catherine de Médicis. Chaque volume, magnifiquement relié, avec des ferm^oirs d'argent, porte le nom imprimé de la jeune personne de qualité chargée de chanter de telles chansons. Leur incroyable indécence démontre toute la fausseté des mœurs peintes dans la Princesse de Clèves. Les Mémoires de madame la duchesse d'Or1.
léans
STENDHAL
46 condition
des pas rapides vers l'égalité, et cela
fit
à mesure que l'on voyait diminuer la place que la crainte de Dieu occupait dans
le
cœur. Les femmes
n'étaient que des servantes en France durant le
XVI®
siècle, et
en
Italie l'un des
plus souvent par les littérateurs c'est la supériorité
du
thèmes à la
traités le
mode
sexe aimable sur
les
alors,
hommes.
Les Italiens, plus portés à l'amour-passion, moins grossiers,
moins adorateurs de
moins guerroyants
la force
et féodaux,
physique, et
admettaient volon-
tiers ce principe.
Les idées des femmes n'étant pas fondées sur les livres, car
heureusement
peu, mais
elles lisaient
prises dans la nature des choses, cette égalité des
deux sexes
a introduit
une masse étonnante de bon
sens dans les têtes italiennes. Je connais cent principes de conduite que l'on est encore obligé de prou-
ver
ailleurs, et qui, à
des axiomes.
parfaite serait la
tion
;
elle
Rome, sont invoqués comme
L'admission des femmes à l'égalité
marque
doublerait
les
la plus sûre
forces
de
la civilisa-
intellectuelles
genre humain et ses chances de bonheur
femmes sont beaucoup Etats-Unis
plus voisines de l'égalité
d'Amérique
qu'en
Angleterre.
du Les
*.
aux
Elles
possèdent légalement en Amérique ce que leur procurent en France
la
douceur des mœurs et
la crainte
mère du régent, prouvent que l'on était moins poli XIV que chez le plus petit fabricant de calicot de l'an 1826 mais on y avait plus d'esprit. (1826.)
téans,
à la cour de Louis
;
ROME, NAPLES ET FLORENCE
du
ridicule.
Dans une
petite ville d'Angleterre, le
marchand qui gagne deux cents merce
marchands
les
par son com-
louis
femme comme de son
est maître de sa
Parmi
47
d'Italie *,
cheval.
considération,
la
bonheur d'une femme, sont propor-
la liberté et le
A Rome,
tionnels à son degré de beauté.
ville
où
le
pouvoir est exercé par des célibataires, vous entrez
dans une boutique et demandez l'estampe du prophète Daniel,
l'avons feuilles
mais
;
:
de Michel-Ange. il
Monsieur,
«
faudrait la chercher dans les porte-
repassez
quand mon mari y
sera.
»
teindre à l'égalité, source de bonheur pour les il
faudrait que
le pistolet
le
duel fût permis aux
n'exige que de l'adresse. Toute
Voilà
Pour at-
l'excès contraire à celui de l'Angleterre.
sexes,
nous
deux
femmes
femme,
:
se
constituant prisonnière pendant deux ans, pourrait, à l'expiration de ce terme, obtenir
le
divorce. Vers
l'an 2000, ces idées ne seront plus ridicules *.
— Je ne puis rapporter un bon mot qui
25 juin. fait
l'admiration de Naples
:
peut-être n'aurait-il
pas autant de succès à Paris. Tout
monde connaît
le
mot d'une mère dont une des fdles était à l'agoDans l'égarement de sa douleur, la malheureuse mère s'écrie « Grand Dieu laissez-moi ce
nie.
!
:
celle-ci, et
prenez toutes
les autres. »
Un
des gendres,
qui était dans la chambre, s'approche et lui dit «
Madame,
rire
tout
le
les
gendres en sont-ils
monde,
et
même
la
? »
Propos qui
mourante.
:
fit
STENDHAL
48
mot bien
Voilà un
français
la plaisanterie est
:
excellente. Mais, malgré la gravité des circonstances, il
y
a intention de plaire,
santer. Ce
on cède au besoin de
bon mot du gendre eût indigné en
Ce n'est pas légers ou piquants que sont mais plutôt d'un grand sens,
italiens,
des anciens.
Un homme
plai-
Italie.
mots
les
comme ceux
d'Etat florentin soutenait
seul par son génie la république, qui, dans le
ment,
grands dangers.
plus
courait les
mo-
fallut
Il
envoyer quelqu'un à une ambassade de
la
haute importance. Le Florentin
S'io vo,
chi sta ? 5' 10 sto, chi va
sade,
qui restera
Si je reste,
(Si je vais à cette
Les Italiens sont
?)
moderne qui ressemble
le
plus
coup d'usages ont survécu par
:
ambas-
le
?
peuple
aux anciens. Beau-
même
conquête
à la
Romains. Ces gens-ci ont moins subi que
les
nous l'inoculation de
la féodalité et
du grand sen-
timent des modernes (leur véritable et seule gion),
plus
à la défense de la patrie
ici,
qui va
?
s'écrie
faux honneur
le
mélange de vanité
et
monarchies,
des
de vertu *
(utilité
reli-
bizarre
du plus
grand nombre).
Le plus respectable des savants * de Paris vait
ici il
dans
la
y
a quelques
années
:
se trou-
on parlait beaucoup
société d'un vase étrusque magnifique et
d'une dimension colossale, que
le
prince Pignatelli
venait d'acheter. Notre savant va voir
un Napolitain
;
le
prince était absent
le ;
vase avec
un ancien
valet introduit les curieux dans une salle basse, où,
ROME, NAPLES ET FLORENCE sur un piédestal en bois,
vase an-
le
L'antiquaire français l'examine avec soin,
tique.
admire surtout formes
ou
trouvent
ils
49
;
tire
il
la finesse
la
dessin, le coulant des
son carnet, et essaye de copier deux
trois groupes.
l'admiration
du
Au bout
de trois quarts d'heure de
plus profonde,
il
se retire
au valet un excellent pourboire.
«
en donnant
Si leurs
Excel-
lences veulent repasser demain, avant midi, dit
valet en remerciant,
le
ront voir l'original.
)>
Ce que
admiré n'était qu'une copie de la
compagnon de ne lendemain,
nommer
le
nouvelle
la
fit
savant
illustre
méchant,
Si j'étais
savant avait tant
faite le
par un artisan Napolitain son
rien dire de son accident, qui, le
de cette anecdote sont
base de
le
Le Français conjura
ville.
le
prince y sera, et Elles pour-
du
Je pourrais
jour.
plusieurs contemporains
;
à
Paris en
je citerais la
moment.
ce
découverte de la
fameuse colonne de Phocas, à Rome,
la
attribuée à
un
à 1811 et
aux travaux ordonnés par l'intendant
de
fort
couronne à
la
haut personnage, et qui remonte
Rome
*.
Mais laissons en paix
les
vanités.
A j'ai
propos de vases étrusques ou ainsi nommés,
vu à Naples, aux
Studj, la collection de
Murât. Dès qu'un vase est bien dessiné, contrefaçon des journaux
ducats pour vases.
moderne. !
Il
les
—
Mensonges
y a deux ans qu'on
madame c'est
une
ordinaires
a assigné mille
armoires destinées à recevoir ces
Le conservateur n'a encore pu en accrocher
Rome, Naples et Florence,
II
4
STENDHAL
50
que
six cents
mais Tadei met des zéros à tout
;
Et pourquoi un Tadei ne
mentirait-il pas
aux Studj
:
s'épuise en sensations
mais
la curiosité fait
quand on
;
cela.
J'ai
statue drapée
bien eu tort de ne pas parler de la d'Aristide
?
qu'on
on est
rentre,
mort. Cet Aristide, vraiment admirable, est dans style Il
a
non idéal, comme un peu de ventre
la lave
un
le
buste de Yitellius à Gênes.
*,
il
homme
pauvre honnête
d'Herculanum,
le
est drapé. D'ailleurs ce
a été tellement calciné par
qu'il est
rien peut l'anéantir.
Il
presque en chaux
;
une plinthe. Les
est sur
Anglais, après dîner, prennent leur élan et sautent
sur la plinthe se retiennent J'ai
un faux mouvement peut
:
à la statue,
su que cette
les directeurs
quiétude
?
:
et
difficulté a
comment
elle
est
faire qu'ils
en poudre.
beaucoup embarrassé
articuler
un
tel sujet d'in-
Enfin on a eu l'heureuse idée de
former de l'heure du dîner de ces messieurs qu'ils les
;
s'in-
on a su
ne buvaient jamais avant deux heures,
et
Studj sont fermés à deux heures au lieu de quatre.
J'ai parfaitement vérifié ce fait
m'ont
fait voir le
bord de
haut, dégradé par
2
juillet.
don Nardo j'ai
les
;
plusieurs gardiens
la plinthe,
bottes
à trois pieds de
*.
— Le hasard m'a conduit *, le
plus
ce
matin chez
fameux avocat de Naples
;
trouvé dans son antichambre une corne de
bœuf immense
qui peut avoir dix pieds de haut
;
ROME, NAPLES ET FLORENCE cela sort
du plancher comme un
qu'elle est faite avec trois
C'est sort «
la jeltatura (contre le
qu'un malin peut jeter sur vous par un regard).
me
corne
le
ridicule de cet usage,
reconduisant
avocat
me
rassure.
qui croient avoir poète, M.
le
de fraises
le
c'est qu'il
pouvoir de jeter un
tomber,
duc court au paysan
je puis t'assurer
don Nardo ?
Un
mécontents, et cette
que
je
:
elles «
ne
Je me moquais ce soir homme du premier mérite livre sur la jettatura,
sort.
nous valaient bien...
«
pavé
la jettatura
y croyaient Enfin, à
;
;
ces
mon
;
dit-il,
»
avec un
Vous n'avez pas
«
par Nicolas Volitta,
César, Cicéron, Virgile
le
cher ami, lui
pas regardé.
de
Le grand
un grand panier
courent sur
Mon t'ai
:
y a des gens
passe dans la rue
*,
portait sur sa tête
le laisse
dit
»
duc de Bisagno
un paysan qui
m'a
mais que voulez-vous
:
est sujet à faire des
Ce qui vaut mieux encore,
le
suppose
clou. Je
ou quatre cornes de bœuf.
un paratonnerre contre
Je sens
en
51
me
lu le
dit -il.
hommes-là
inexprimable
je vois que mon ami croit à la jettatura. me donne une petite corne de corail que je porte à ma montre. Quand je craindrai un mauvais regard,
étonnement, Il
je l'agiterai,
en ayant soin de tourner
la pointe contre
méchant.
le
Un
négociant fort maigre, et qui a de beaux yeux
un peu
juifs, arrive
vite à dîner.
un
Un
à Naples
de ses
fils
;
le
prince de
...
l'in-
place à côté du négociant
certain marquis *, et, au sortir de table, lui dit
:
STENDHAL
52 «
Eh
bien, que dites-vous de votre voisin
Rien, dit
un peu terie
marquis étonné.
le
jettatore.
Ah
ma
tasse de café à la figure.
:
et ce qu'il regarde.
très propre à cet effet
:
je lui aurais
»
Un
un coup de
mieux. C'est en qualité de
au
fallait
il
faut rompre la colonne d'air entre l'œil
Il
nécromant
?
C'est qu'on le dit
moins m'avertir un moment plus tôt jeté
— Moi
?
mauvaise plaisan-
quelle
!
marquis pâlissant. Mais
dit le
!
—
—
du
liquide jeté est
fusil
jettatore
vaut encore
qu'un serpent
ou un crapaud regarde fixement un oiseau qui chante
au haut d'un arbre, à
tomber dans
jetez-le
les
yeux dans
vous avez
J'ai offert de
de
P..., et
les
yeux ouverts.
le
force
me
j'étais fait
mettre en expérience, on m'a
un
y
ré-
incrédule.
de 1824
Il
il
vous regardez
vous tombez en syncope.
:
Don
homme de mérite*,
jettatore.
Si
vingt-quatre heures de son décès,
la jettatura, et
pondu que Voici un pour
en chute
un gros crapaud,
dans un bocal rempli d'esprit-de-vin,
meurt, mais ces
et de chute
sa gueule. Prenez
Jo, directeur
a le
malheur de passer
du feu
sollicitait
du musée
de Naples,
roi
Ferdinand,
une audience que ce prince n'avait
garde de
accorder. Enfin, cédant, après huit ans,
aux le
lui
sollicitations des
amis de don Jo,
nutes que dure l'audience, et agite entre ses doigts *
La
le
prince reçoit
directeur de son musée. Pendant les vingt mi-
nuit suivante,
il
il
est fort
mal
à son aise,
une petite corne de
est frappé d'apoplexie.
corail.
ROME, NAPLES ET FLORENCE L'on
me
dit
une
auprès des falaises de Dou-
fois,
qu'une personne nerveuse
vres,
trême
53
(jui se
trouve sur
l'ex-
bord d'un précipice, éprouve la tentation de
s'y jeter *.
On
Naples. Grands éloges du roi Francesco
15 à
juillet.
— Soirée
comme
en Norwége tout
croit à la jettatura
madame
de
Tarchi-Sandrint
Salon délicieux à dix pas de
Portici.
à
*.
mer,
la
dont nous ne sommes séparés que par un bosquet d'orangers d'Ischia
La mer
*.
les
;
a de plus distingué.
choisies
Madame
trois ans l'exil
hivers à Paris
les
né
*,
«
me
Un joli
fit
vue
;
venu
dix ou douze
;
parmi
jeune
ce
que Naples
Melfi vient de partager
de son mari
elle est
elle
;
a passé
arrivée escortée de *
vingt ou trente caisses de modes. l'écoute.
mollesse
je vois arriver
;
femmes qui semblent
tous
avec
glaces sont excellentes. Je suis
de trop bonne heure
pendant
brise
homme,
On
dit-elle, et fort
cette confidence à Paris
:
on
l'entoure,
«
bien
Je ne m'en-
«
nuie plus tant dans la société depuis que
j'ai
«
de danser. L'embarras de faire danser
maîtresse
la
cessé
«
de la maison, de retenir une place, de s'assurer
(c
vis-à-vis, m'inquiétait toute la soirée.
pante
et
le plaisir
véritable
de
la
»
Image
un
frap-
civilisation parisienne
:
étouffé par les formes qu'on lui impose.
« Quand un de mes amis entre chez moi, dit madame Melfi, je vois tout de suite s'il vient me voir
par projet ou par
brio,
parce que l'idée
Rome, Xaples et Florence,
II
lui
en est 4»
STENDHAL
54 venue à lais.
l'instant
que des
«
en passant près de
immense
paraît que cette
Il
dames
invisible à vos
sur
même
françaises
par projet
visites
;
costume.
En
Angleterre, l'éducation rend égal
un
fils
vous
il
ne reste
en
arriver
France
vos
;
l'opinion. Je disais
bonnes amies de Paris
«
:
fils
libéraux le
nigauds
gouverne-
un jour à une de mes
Quelle jolie chose que vos
quelles drôles de mines on
y rencontre Oui, répondit-elle avec une imperceptible nuance
boulevards
;
de pédanterie Je ne pus
quand on
me
mais
;
il
I
ne faut pas s'y promener.
contenir.
« Il
imite. Mais vous,
ne
ma
le
née au sein d'une grande fortune,
dèle, si
vous ne
sans droits.
l'êtes
pas
?
»
faut pas, dis-je,
chère, je
fille
d'un pair,
voudrais vous
voir l'orgueil de n'imiter personne. Qui sera
«
de
Ce vilain défaut va
Vaffectation.
croient que tout est avantage dans
ment de
;
de pair, pour se distinguer du
M, Coutts, que
—
n'ont jamais
bel effet de la sévérité
le
plus à
pa-
difïérence reste
elles
:
mon
mo-
Quelque impertinente
»
Autrefois
le
brillant
duc de Bassompierre ne
songeait pas à conserver son rang en allant se pro-
mener.
Il
y a du parvenu au fond du sentiment
actuel. Bassompierre eût
répondu à
ne faut pas promener au boulevard « il
me
plaît, et j'ennoblis
La peur du
tous
la règle qu'il :
les lieux
«
Je vais où
où
je vais. »
ridicule (la peur, ce vilain sentiment) vole
leur jeunesse à la moitié des jeunes gens de Paris.
ROME, NAPLES ET FLORENCE
VU un jeune homme refuser
J'ai
«
55
concert donné par toutes les voix à
joli
par hasard,
et où,
sa raison fut
:
Je
«
Saint-Denis.
»
«
faites plus la
cour
vous
me
lendemain semblez
un
reine Marie-Antoinette prenait
l'amusait
:
vous
diez pas, a
dit
riiez
femmes de
verra des
lui dis le ;
mode,
la
n'y avait rien d'ennuyeux
il
On y
«
un
d'aller à
la
;
rue
Ne me » La quand cela «
:
ridicule.
fiacre
en 1786, et vous ne vous ven-
madame
en m'adressant
Melfi
la
Quand je voyais, il y a six mois, quarante hommes de la haute société réunis dans un salon,
parole.
je
me
disais
:
«
Trente-six sont vendus ou à vendre,
«
et ces messieurs
«
Italiens
siennes
!
!
»
Les chats,
et civilisés
nous appellent
dans
si
les
nous autres
méchants
à Londres, sont
boutiques de Paris
l'éloge de vos ouvrières.
pari-
doux
cela fait
:
La douceur des chiens
pari-
hommes.
siens fait l'éloge des
Mais que de peines vous vous donnez pour
«
apprendre ans
bas,
Admirable douceur des mœurs
!
la
vanité à vos petits garçons de quatre
Quels habits affectés
paraître sera tout pour
mencez à avoir des
!
Dans vingt
le
un Français. Vous com-
rites sévères
ne deveniez tristes
ans,
comme
;
que vous
je crains
des Anglais
vous ne
;
pourrez plus vous moucher sans craindre de man-
quer à un devoir. «
Ce qui
me
plaît
dans vos vieux jacobins,
qu'ils étaient au-dessus
de ces petitesses
déraciner du cœur de la jeunesse,
ils
:
c'est
pour
les
inventèrent
STENDHAL
56 ^e
costume négligé de Marat. Vos jeunes gens de
me
vingt ans
que
dirait
les
femmes
leur
sont
odieuses
semblent rêver à établir une religion
Vos
même un mouvement
de
hommes
:
ils
nouvelle.
femmes me semblent éprouver
jeunes
très
On
font l'efTet d'en avoir quarante.
d'éloignement pour
les
tout cela annonce une dizaine d'années
:
bien gaies.
Madame
»
B...
disait
un jour*
La musique ne
«
•
saurait rendre la sécheresse, qui est la source principale de l'ennui
que l'on éprouve à
la
cour.
Le
baume, pour cette douleur, c'est Vopera séria traité à
Métastase. Ce poète, ainsi que la musique,
la
donne de
la sensibilité et
quelque générosité,
même
à ses plus cruels tyrans. Le courtisan aime Vopera
parce qu'il est bien aise que
séria,
état en beau.
le
public voie son
»
En arrivant à Paris, dit madame Melfi, une chose me frappa extrêmement au bal, toujours «
:
la
peur donnait des mouvements convulsifs aux
doigts des danseurs.
ou
même
—
«
dans
La
joie
la gaieté, était
si
naturelle à la jeunesse,
à mille lieues.
Voilà qui est plaisant, a dit
la
société française,
le
»
colonel T...
chacun consent à
être
victime, dans l'espoir d'être bourreau à son tour car, enfin,
cule ?
pourquoi
faire la
«
la
peur du
;
ridi-
Est-ce quelque potentat qui distribue des
pensions ou des cordons *
—
cour à
:
Ce que
la
? »
bonne compagnie de Paris abhorre
ROME, NAPLES ET FLOIIENCE
b/
par-dessus tout, dit don Francesco, c'est Vénergie. Cette haine est masquée de cent façons
convaincu qu'elle règle tous «
:
mais soyez
sentiments.
les
L'énergie crée de l'imprévu, et devant l'imjjrévu
l'homme vain peut heur
voyez quel mal-
:
»
!
—
rester court
Je fus un jour d'un pique-nique aux bains
«
d'Enghien, dit
homme
madame
Melfi
d'esprit, s'amusa,
;
un des convives,
par envie, à glacer l'esprit
et la folie de ses voisins. Voilà ce
rions jamais souffert en
colère
mais vos femmes ont
;
France
Italie.
!
si
que nous n'au-
peu de pouvoir en
Elles laissèrent faire ce sot, que, chez moi,
d'un mot, j'aurais mis à sa place en ferme sur un de ses ridicules fut gai
outrée de
J'étais
comme un
catafalque.
:
plaisantant
le
et notre
pique-nique
»
Don Francesco coupe court aux critiques de sa femme en s'écriant « La i'ie morale n'existe qu'à :
Paris
ce n'est
;
ou quatre
que
là
que, chaque jour, on
idées nouvelles
;
a trois
tout m'a paru insipide
au sortir de Paris. Vous devez cette vie morale,
me
Gaîté
107
Monuments de Milan
107
Peinture
108
Institut
109
Vanité des artistes
110
Madame
110
Vieillard
Le Corso
111
Plan de conduite
114
Beauté lombarde
115
César Beccaria
119
Portraits de cent Italiens illustres.
120
Théâtre patriotique
121
Les sopranos
122
Le rire en Italie Le tempérament bilieux
1
Mœurs de Milan
1
25
Jean de Mûller La Mandragore
1
27
L'abbé itahen
129
La Zecca
1^0
Rues de Milan
130
Les cours d'Italie
133
Gouvernements d'Italie Le lazzarone et le devoir Le peuple à Naples La peine de mort Les femmes en Italie
134
Modène
141
Le départ d'un
128
135 135 136 137
Italien
un Français.... Un sous-lieutenant du Midi.... Un pauvre amoureux
Présentation
Rome, Naples et Florence,
à
II
23
124
7.
142 142 143
144
.
STENDHAL
102
Métaphysique des
Milan.
Les âmes arides
148 149 150
Poésie milanaise
151
Le départ
152 154 154
La
arts
pierre de touche
Grossi
PeUico
Les employés L'apparition du devoir
158 15^
La
161
force de caractère
Les voleurs
162
Vérités démontrées
163 164 165
Pavie Les étudiants de Pavie
Plaisance
Reggio.
.
Samoggia. Bologne..
,
Pétrarque
166
Le jeune Parisien
167
Les Visconti
169
Le paysan italien Héroïsme de voleur Fresques du Corrège M. Bodoni Le collège de Modène Galeries de Bologne
Malheur
d'artiste
La Garisenda Les Carrache L'affectation
Ecole de Bologne Pie
VI
Liberté des propos Affaire Lepri
Gouvernement papal Personnel des gouvernants
Pas d'opéra Aventure napolitaine
171
173 173
174 175 177 177 179 180 181 183 184 185 186 1S7 188 190 192
Patriotisme véritable
-03
Patriotisme d'antichambre
-04
4 5 9
ROME, NAPLES ET FLORENCE Bologne
— — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — —
—
Blâme imprime avec
Manque de
la
censure.
103 ,
.
politesse
205 20G
Susceptibilité
207
Nouvelle langue
208
Imitation de Louis
XIV
Pudeur anglaise
203 209
Exagération italienne
210
Les issimo
211
La
société à Bologne
La première
212 213
visite
Les regards
21
Etre aimable
21
Le
216
dolce far nienle
Les façons
217
La méfiance
217
Danger sous Louis
XVI
218
Précautions
21
Anecdotes
220
Le valet de cœur Anecdote française
222
221
Misanthropie
223
L'homme
224
d'esprit de la famille..
Les sots
225
Le Rocolo
226
Vers de Properce
227
Etat précaire L'honneur sous
227 le
gouvernement
vénitien
228
Le gouverneur vénitien Bergame
230
La
231
tasse de café
229
Histoire d'Italie
233
Vengeance de
234
Bains de
l'orgueil
la Poretta
Un emprunt
235
Les brou-brou
239 240
On
241
achète au 12 pour 100
STENDHAL
104 Bologne
— — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — —
— — — — ^ —
—
Ennuis d'un propriétaire Pas de fats Prix des moindres préférences. Rareté du fat Rareté de l'humeur revêche Rareté des devoirs
Agrément du jeu sans La tribune française La Logique à Ravenne
Amour
241
2^2 .
.
affectation.
242 243
244 245 246 248 218 249
italien
250
Itinéraires
L'anecdote italienne
251
Rareté des suicides
252
Faire fortune à Bologne
254 256
Mécanisme
social
Rosenfeld et Frédéric
II
Les miracles Les Anglais en
Italie
Impossibilité de l'esprit
Prudence italienne Curiosités morales
Prudence Esprit italien
Mépris pour
les
menaces
258 259
260 262 262 263 264 265 266
267
Parisina Société de Bologne
268
Salons de Bologne
269
Les émotions
271
Manque de
272
sécurité
Expérience sur une armée Absence de logique Le comte Albareze
273
273 274
Inquiétudes
276
Etat précaire
277
Le vulgaire de
la littérature
278
Charlatanisme
278
M. Maio, bibliothécaire du Vatican
279
—
-•
ROME, NAPLES ET FLORENCE Bologne
—
-
— — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — —
— —
Intrigues à l'Institut
280
Prétentions des Florentins
281
Traductions impossibles Supériorité de Florence en 1400.
283 .
287
L'Arioste et Catulle Supériorité
283 28G
Soirée littéraire
morale des
gens
de
288
lettres italiens
-
Pietra-Mala.
105
Le comte Perticari M. Pietro Giordani
288 290
Moralité des artistes
291
Mort des Visconti
292
Les bourgeois de France Tombeau de Machiavel
293
Le piquant
inintelligible
294
Les quatre amours La comtesse Valamara
295
Paris
vu par un étranger Le marquis Pepoli
298 104
Les Bentivoglio
304 305
Essais de constitution
Santi Bentivoglio.;
Séductions monarchiques
293
296
307 308
Agitation des xiii^, xiv^ et xv®
309
siècles
Bulles d'Innocent
VI
L'Auguto L'ambassadeur de Bologne à
Rome
312
Désappointement
313 314 315 316
La Montagnola
317
M. le cardinal Spina Route de Florence Aspect des Apennins
318 319
Bonheurs de l'ignorance
320
Economies de
la noblesse
Les jeunes nobles
—
311
319
STENDHAL
106
— Florence.
— — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — ToRiNiERi — — — — —
.
.
—
Voleurs de l'Apeimin
321
Sania Croce
324 327
Arcades semi-gothiques Présence du danger Palazzo Vecchio
328 329
Dureté du Florentin
331
Rossini
332
Caractère toscan
333
Caractère florentin
334
Paysans de
338 338 339 340
Toscane Sagesse des Toscans Gens inexaltables la
Les Cascine
Fra Bartolomeo
341
Epigrammes
342 342 343 344 347 348 348
M. Benvenuti
Un Un
philosophe juif théâtre de marionnettes
Cosimo, domestique Bourgeoisie de Toscane
Ferdinand III
Volterre
349 350 352
Murs cyclopéens
352
Castel Fiorentino
354 354 357 357 358 359 360
Election des mciires
Sonnet de Monti
...
—
Paysans de Castel Fiorentino.... Italien de Como Monomanie de l'auteur Départ de Florence Procès de Napoléon
Un
curé toscan
Administration française en
Impiété des paratonnerres Villes de l'antique Etrurie Beautés célèbres
Jamais de Louis
XIV
Italie.
361
362 363 364 365
ROME, NAPLES ET FLORENCE
Rome
— — — — — —
Terracine Capoue Naples
— — — — — — — — — — — — — — — — — — — — —
—
Le marquis Filorusso Vengeances italiennes Archevêque ministre de Murât Les inscriptions
107
Saint François d'Assise
365 3G6 368 369 360 370 372
Théâtre des Florenllns
375 376
la
guerre.
Les Romains
372
—
Ouverture de San Carlo
379
Le prince Corvi
387
Histoire de Ghita
Ballet de CendriUon
388 388 389
Perfection de la danse
390
Caractères singuliers
Deux
écoles de danse
391
Les jésuites excellents pour
les arts.
Susceptibilité
Le Chêne de Bénévent Yiganô restera obscur Chute des arts au xix^ L'ermite du Vésuve Joconde de Vestris III M. Blanchi de Lugano S.
393 3.4 siècle.
.
.
.
François-de-Paule et
396 397 397
400 400 401
Rossini
Paër
392 392
M. de Chateaubriand....
Ischia
Les Anglais
San Carlo
403 409 411 412
TOME SECOND Salerne
— —
—
La Calabre Pompeï
3
Alfieri
4
2
STENDHAL
108
Agadaneca, M. de Galcnberg.
.
.
.
7
jMiie
8
Marchioni
Pertica
La Jeunesse
9 de Henri
V
10
Goldoni
11
Portici
12
L'abbé Taddei
14 15
Les arts et la liberté Révolution de 1799
Otrante.
Catanzaro.
Naples
.
.
—
18
Restauration de 1799
20
Atroce calomnie
31
Le brigand
32
Désintéressement de 1810
33
Les Calabrais
34
Un
35
suicide
Les Indépendants
41
Inquiétudes
43
Les femmes sous François
I^'.
.
du beau sexe Beauté des femmes du peuple. Bons mots italiens Anecdote
.
.
.
.
Une corne de La jeilatura
dix pieds
,
48 48 50 51
53
Soirée à Portici
vu de
47
50
Aristide
Paris
45
46
Supériorité
Rome
5
De' Marini
Portici
53
Paris
55
Marionnettes satiriques Aurons-nous un premier ministre? * Messe à la Sixtine
61
65
*
Les chapons sacrés
68
*
Saint-Pierre
68
*
Le Dictionnaire de Chalmers..
70
*
La
canaille
romaine
Baïonnettes à
l'église
62
71
71
(
ROME, NAPLES ET FLORENCE
Rome
— — — — — —
— — — — — —
—
*
*
lO'J
72
Le théâtre d'Argentine La colonne Trajane
Le théâtre Valle de
74
et les sévérités
la police
7'i
musique.
*
Les consolations de
*
Les bustes exilés Un ministre pas hypocrite
77
Le protestantisme et les arts.. Fragments refusés par l'impri-
80
* *
la
.
78
^0
merie
Le mariage au Nord et au Midi. Les Romaines et l'amour
.
87
89
Cassandrino princesse Santa- Yalle *...
81
83
Les Marionnettes
La
76
.
95-
APPENDICE
NOTE DE L'EDITEUR
L'édition de 1854 donne, à la suite de Rome, Naples
et
Appendice, fragments de la première édition de 1817 » (pages 325 à 432), la plupart des passages non réimprimés par Stendhal dans l'édition de 182G, avec la note suivante que nous reproduisons intégralement Florence, sous
le titre
d'
«
:
« « « «
« « « « « «
« « « «
« « «
« « «
« «
«
« La première édition de Rome, Xaples el Florence a été publiée par Stendhal en 1817. A cette époque il n'avait
qu'un seul voyage en
Italie, et avait écrit son livre premières impressions reçues d'un séjour assez peu prolongé dans les principales villes de la Péninsule. Quand depuis, en 1826, l'auteur entreprit de publier une seconde édition de son ouvrage, il avait résidé longtemps au delà des Alpes, et eut l'occasion de revenir sur sa première opinion aussi cette seconde édition fut-elle pour
fait
d'après
les
:
une nouveau
livre, dans lequel idées, jugemonts, observations, dates même, tout fut changé et remanié. On comprendra que nous ayons choisi pour modèle de notre texte cette seconde édition, beaucoup plus développéc que la première et qui contient les idées définitives de Stendhal sur l'Italie. Toutefois, comme nous avons remarqué dans l'édition de 1817 des passages importants qui ne se trouvent en aucune façon reproduits dans celle de 1826, nous avons cru ne pouvoir nous dispenser de faire figurer dans ce recueil des Œuvres complètes de Stendhal ces passages importants qui donneront au lecteur une idée des premières sensations éprouvées par l'auteur dans sa jeunesse. Ce sont ces fragments qui forment l'appendice du volume de Rome, Aaples et Florence. « On ne sera pas surpris, après ce que nous venons de dire, de trouver dans cet appendice des opinions peu conformes
ainsi
dire
Rome, Naples et Florence,
II
8
STENDHAL
114
«
le volume et une singulière discordance dans les dates. L'auteur avait sans doute voulu éviter qu'on pût fondre ensemble les deux éditions c'est pour cela que, respectant sa pensée, nous avons, tout en reproduisant tous ses textes, fait de ces deux versions
«
deux
«
« « «
à celles exprimées dans
:
parties bien distinctes
du même
livre.
»
Les scrupules manifestés par Colomb sur la « documenta» de la première édition de Rome, Naples et Florence, sont assez plaisants. Sans compter les voyages antérieurs de 1800 à 1813 (voir le Journal), Stendhal venait de vivre en Italie, d'une façon à peu près continue ', du mois d'août 1814 au mois d'avril 1817, soit pendant deux ans et demi c'est ce que Colomb appelle « un séjour assez peu prolongé ». On peut trouver tout de même que c'est un séjour suffisant pour écrire une brochure sur l'Italie de nos jours, on écrit des livres sur les pays étrangers, après des séjours beaucoup moins prolongés, et parfois sans y être presque allé. Il faut surtout se rappeler que Stendhal vivait en Italie, non pas avec des bandes de touristes, parcourant au galop, en caravanes plus ou moins économiques, les cités et les campagnes, mais isolé de tout compatriote et se mêlant avec tion
'-
:
aux hommes et aux choses d'Italie le plaisir naïf et, en quelque sorte, animal qu'il éprouva à rencontrer une société et des mœurs si différentes de celles qu'il connaissait a été, de nos jours, retrouvé par quelques Européens dans délices
les
;
pays exotiques.
Lorsqu'il rédigeait sa note de 1854,
Colomb
oubliait sans
doute que lui-même, après un voyage de trois mois et douze jours seulement en Italie et en Suisse, s'était cru suffisamment « documenté » pour écrire et publier un in-octavo compact de 484 pages 2, dédié d'ailleurs au célèbre ^I. Jay de Grenoble, un des compatriotes de Stendhal. Il est vrai que c'est le journal sans prétention d'un rond-de-cuir souffreteux qui cherche uniquement dans un voyage en Italie le soulagement à « des maux de tête accompagnés de tous les petits malaises qui forment leur cortège habituel ». Combien voyait plus juste Duvergier de Hauranne qui, « ... Si quelques dès 1829, écrivait les hgnes sviivantes :
1. 2.
Sauf une courte absence en 1816. Dont, à la vérité, plus de cent sont de Stendhal.
ROME, NAPLES ET FLORENCE
115
t
théories de M. de Stendhal ont passé de mode,
«
de ses idées ont vieilli, il lui reste encore une mine abondante et riche, une mine qui lui convient, et qui de longtemps ne sera épuisée. Cette mine, c'est l'Italie, que personne ne connaît et n'aime plus que lui. Et quand noua disons l'Italie, nous ne parlons pas seulement du pays et des monuments, mais des hommes, c'est-à-dire de ce que la plupart des voyageurs passent assez sottement sous silence. Un beau paysage est sans doute une admirable chose, mais le faites-vous voir en le décrivant ? Comment aussi reproduire par la parole l'Apollon du Beh'éd^re, et la Vierge à la chaîne, Saint-Pierre de Rome et le Colisée ? Tout au plus pourrez-vous éveiller vaguement quelquesunes des émotions que vous avez ressenties, ou, par une dissection philosophique, donner l'idée de chaque partie, mais sans exprimer l'ensemble. Peignez au contraire un homme et tout homme vous comprendra, tout homme du moins qui voudra sortir de son cercle habituel et se replier su» lui-même. Or, pour M. de Stendhal, l'homme en Italie est inséparable du climat et des arts. Ses sentiments simples et vrais, ses passions énergiques et naïves, ses mouvements spontanés et francs, sa vie même, molle et mal réglée, mais douce, mais libre d'entraves, mais sans cesse parée par l'imagination, animée par l'enthousiasme, échauffée par la passion, tout séduit M. de Stendhal, tout l'entraîne, tout lui fait, pour ainsi dire, prendre au delà des Alpes des lettres de naturalisation. Et ce n'est point, comme tant d'autres, de fantaisie qu'il peint. Dix ans de sa vie se sont passés chez les Italiens. Là, il y a pu observer leurs mœurs, et, ce qui vaut mieux, s'y associer. Assurément nous n'approuvons pas toujours ce qu'il approuve, nous n'excusons pas ce qu'il excuse mais, du moins, pouvons-nous avee lui nous former un jugement impartial. Pour bien apprécier les gens, il faut commencer par les comprendre, et c'est à quoi trop souvent on songe peu. Que seraient les plus beaux siècles du moyen-âge, que serait l'antiquité elle-même, si on la jugeait comme la plupart des voyageurs jugent aujourd'hui l'ItaUe ^ ?... a
« « « « a
t c « «
t « «
« « «
t « « «
« « «
« « « «t
« «
e
« « « «
a
«
si
plusieurs
;
;
1. Le Globe, du 24 octobre 1829, n° 85, article sur les Promenades dan» Rome, signé (Duvergier de Hauranne). L'article sur Rom», Naples et Florence, annoncé par le Globe du 7 avril 1827 (voir l'Avant-
STENDHAL
116
Quoi qu'il en soit, l'idée de Colomb de respecter la physionomie propre des deux éditions de 1817 et de 1826 nous paraît excellente c'est pourquoi nous l'avons reprise. Nous réimprimons donc l'appendice de 1854 dans la présente édition. Nous avons dû corriger les nombreuses et grossières fautes qui fourmillent dans cet appendice, et dont on se fera une idée en consultant nos notes critiques. Nous avons d'autre part complété l'appendice en y rétablissant les fragments, assez nombreux, que Colomb a laissés de côté, sans qu'on en voie la raison. Nous mettons entre crochets [ ] les passages qui ne figurent pas dans l'édition de 1854. Nous avons dressé la table de concordance ci-dessous des deux itinéraires supposés de l'édition de 1817 et de celle de 1826 ;
:
Édition de 1817. Berlin
:
Munich Milan
:
Parme
4 octobre 1816. 25-26 octobre. 4-30 novembre. :
1^'
décembre. Bologne 2 décembre. 5-8 décembre. Florence Viterbe 9 décembre. Rome 10 décembrc-8 jan:
:
:
Édition de 1826. septembre 1816. 15 septembre. Milan 24 septembre-13 décembre. Parme 19 décembre. Bologne 20 décembrc-19 Berlin
vier
2 :
:
:
:
1817.
janvier
:
:
:
Munich
Florence
1817.
:
20 janvier-l^' fé-
vrier.
Propos) ne parut pas; ce n'est qu'en 1829 que Duvergier de Hauranne profita des Promenades dans Rome pour formuler, dans la première partie de son article, un jug^ement d'ensemble sur l'œuvre de Stendhal. Rien ne manque à cet article, pas même le fameux Milanese. 11 se poursuit, pendant quatre grandes colonnes du Globe, sur le même ton de critique élevée. On se persuade, en le lisant, que, contrairement à ce que l'on a dit et écrit maintes fois, Stendhal, de son vivant, a été apprécié à sa juste valeur, même en France, par des critiques qui ne parlaient pas encore de « chefs-d'œuvre », qui voyaient et blâmaient les défauts de ses livres, mais qui en louaient, par contre, les qualités singulières et rares. Dès VHisioire de la Peinture en Italie, et Rome, I\'aples et Florence en 1817, Stendhal fut regardé par les connaisseurs
comme un
des esprits
les
Que les connaissont encore main-
plus curieux de son temps.
seurs aient été, sous la Restauration,
comme
ils le
tenant, en petit nombre, c'est ce qui est évident.
ROME, NAPLES ET FLORENCE Tcrracino
Capouc jXaples
Rome
(2e
séjour)
:
13-26
mars. :
Florence 11
(2^ séjour):
30 mars-
Bologne
:
30 mai.
:
Padoue :
:
30 avril. 15 mai. 20 mai.
Otrante Crotone Catanzaro 23 mai. Brancaleone 25 mai. ]\Iélilo 28 mai. Reggio de Calabre 29 mai. Retour à Naples en juin. 24 juilDépart de Naples :
:
:
7-20 juin. 21-26 juin.
:
Venise Milan (2^ séjour)
avril.
l^""
:
:
12 avril- l't mai.
6 février.
9 février.
:
Pœstum
29 mars.
avril.
Lorette
Naples
:
8 février.
:
Salerne
Pcrovisc
i
6 février.
Capoue
12 mars.
:
5 février.
:
(traversée seulement)
Terracine
D mars.
:
Velletri
Rome
Bolsena
9 janvier.
11 janvicr-B mars.
:
Capoiie
:
10 janvior.
:
117
:
10-17
:
:
juil-
let.
:
:
Lac de Comc 18 juillet. Iles Borromées 28 juillet. Genève 2-10 août. Lausanne 10 août.
let.
:
:
:
:
Francfort
:
28 août 1817.
Mola
Rome
di :
Gaeta
:
25
juillet.
l^r août-18 octobre
1817. (Le voyage s'arrête brusquement).
Cette table, jointe aux notes où nous avons indiqué
le
emprunts faits à l'édition de 1817 pour celle de 1826, permettra aux lecteurs de reconstituer exactement l'édition de 1817. Nous imprimons, dans tout cet appendice, Buonaparte, avec un u, conformément à l'édition de 1817 c'est à propos de cette orthographe que Stendhal, sur un exemplaire qui faisait partie de la collection Stryienski, a écrit au crayon « L'imprimeur imprime Buonaparte au la note suivante « lieu de Bonaparte. Alors, en 1817, ce u caractérisait l'homme
plus clairement possible
les
;
:
« «
qui pense bien. Je voyais souvent des prêtres autour du comptoir de M™^ Egron » [Vie Littéraire de Stendhal, de
M. Paupe, page
84).
D. M.
Rome, Naples et Florence,
II
[PRÉFACE DE L'ÉDITION DE
un ouvrage
Cette esquisse est
1817
Chaque
naturel.
soir j'écrivais ce qui m'avait le plus frappé. J'étais
souvent
si
de prendre
fatigué que j'avais à peine le courage
mon
papier. Je n'ai presque rien changé
à ces phrases incorrectes, mais inspirées par choses
qu'elles
d'expressions
La musique Italie.
décrivent
:
les
sans doute beaucoup
manquent de mesure. est le seul art qui vive encore
homme
Excepté un
*.
a là des
y
il
comme on
en trouve à
La musique, au
contraire, a
peintres et des sculpteurs, Paris et à Londres
unique,
en
encore un peu de ce feu créateur qui anima successi-
vement, en ce pays, les
la poésie, la peinture, et enfin
Pergolèse et les Cimarosa. Ce feu divin fut allumé
jadis par la liberté et les
républiques du
On
moyen
grandioses des
verra la progression naturelle des sentiments
de l'auteur. D'abord la
mœurs
âge.
musique
il
veut s'occuper de musique
est la peinture des passions.
Il
:
voit les
STENDHAL
120
mœurs
des Italiens
;
ments qui font naître
homme
d'un
de
étoile
sur
notre
de là
passe aux gouverne-
il
mœurs
les
l'Italie.
;
de là à l'influence
Telle est la malheureuse
ne
l'auteur
siècle,
que
voulait
s'amuser, et son tableau finit par se noircir * des tristes teintes de la politique.
Parme,
1^^
décembre 1816.
Je
ne
m'arrête
Milan.
pour
les
—
Je m'arrache à
Parme,
qu'une heure à
La Madone
fresques sublimes du Corrège.
bénie par Jésus, à la Bibliothèque,
me touche
jus-
qu'aux larmes.
Bologne, 2 décembre. heures
ici,
concerts.
les
fdle
plus
J'ai
et
entendu deux
beaucoup de sentiment.
de dix-huit ans chante mieux
grands
professeurs
moindre pianiste français en liens les plus
passé trente-six
galeries superbes, et
Peu de science
Une jeune que
vu dix
—
renommés.
Il
Je suis présenté aux savants
France
en
sait plus
que
;
ici
le
Ita-
les
n'y a pas de spectacle. ;
quels sots
!
En
Italie,
ou des génies bruts qui étonnent par leur profondeur ou leur inculture, ou des pédants sans
la plus
petite idée
Florence, 'APLES ET FLORENCE
428
— Ed. 182G 1854 p Tel vieux imbécile — Carton 1827 Page 188. vieux qui ont pour un fripon énergique — Page 188. un fripon énergique. Carton 1827 qui ont pour philosophes ou mystiques,... — Carton 1827 Page 190. philosophes ou — Carton 1827 des pompes Page 190. des pompes — Carton par des Page 191. non 1827 non par des une heure. — Ed. 1854 Page 196. une heure. Page 197. infâme cour de***. — D'après une note cour de Naples. de Le — grand Page 202. de renverser Carton 1827 de renverser Page 203. tous entremis. — Stendhal ajoute sur Page
188.
...
ce prêtre reste sot...
et
:
reste sot.
ce
légat est
...
:
;
est imbécile.
tel
légat
...
!
:
...
:
ecclésiastiques.
...
laquais,...
écrites
...
:
écrites
:
...
vers les
:
vers
...
Petit, la
l'ex.
le
:
Le Petit
Genlis.
Page 204.
:
«
Ceci
est historique,
» .'..
;
.
;
les
...
l'ex.
crucifix d'ivoire:
le
...
comme
— Stendhal
dans cent ans.
dit 3/"^^
de
fait ici allusion
D'un nouveau complot contre parue en décembre 1825 « Il va six
à la fin de sa brochure les Industriels,
:
mois que Santa-Rosa s'est fait tuer dans Navarin il n'y a pas un an que lord Byron est mort en cherchant
;
à servir la Grèce.
noble cause
Où
est l'industriel qui ait fait à cette
le sacrifice
de toute sa fortune
?
La classe pensante a inscrit cette année SantaRosa et lord Byron sur la tablette où elle conserve les noms destinés à devenir immortels. Voilà un soldat, voilà un grand seigneur pendant ce temps, qu'ont «
;
fait les industriels ? «
Un
Thibet.
honorable citoyen a
fait
venir des chèvres du
»
M. von Oppeln-Bronikowski sur des références à M.
croit,
en s'appuyant
Lumbroso (Stendhal
e
Xapo-
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME leone),
que
la
note de Slcndhai ncst
((ii'iine
^l2!J
I
réminis-
cence d'un article qu'il aurait écrit en janvier 1823
dans le New Monthhj Magazine sur la traduction de Platon de Victor Cousin, « dédiée, dit-il, à la mémoire de Santa-Rosa ». Ni le critique allemand, ni le critique italien n'ont vu exactement à quelle brochure faisait allusion Stendhal. M. Lumbroso insinue même que Stendhal a menti « Ni M. dAncona, ni M. Stryienski, ni moi-même, dit-i!. n'avons pu retrouver le passage, sicchè il fatto non deve esser vero «, ce qui est une conclusion assez plaisante. Au reste, il est tout à fait faux que Victor Cousin ait dédié sa traduction de Platon à Santa-Rosa. Les 13 volumes de cette traduction s'échelonnèrent de 1822 à 1840 (chez Bossange, Pichon et Didier, Pichon, Rey et Gravier, Rey, in-8o); les sept premiers sont dédiés à des personnalités différentes par exemple, le 1^^ (de 1822, celui sur lequel Stendhal fit son article) à Viguier, le 2^ à Manzoni, le 3*^ à Hegel, etc. C'est le 6^ volume seulement qui est dédié à la mémoire de Santa-Rosa (longue dédicace de trois pages et demie, emphatique Stendhal a bien mieux dit en deux et déclamatoire lignes). Or ce volume ne parut que le l^"" septembre 1827, c'est-à-dire neuf mois après Rome, JSaples et Florence... et deux ans trois mois après la mort de Santa-Rosa. :
:
:
Page
-!04.
1827
:
...
les
Santa-Rosa
et les
Rossarol.
Le Petit complète
—
Carton
Une note de
les
ainsi
:
les
Santa-Rosa
et les
i'ex.
Confa-
lonieri.
—
Page 204. ... ante omnia silvse. Cf. une note de Stendhal du 24 octobre 1815, sur les pages blanches de la fin d'un volume de Benjamin Constant (Un peu de Stendhal inédit, par M. Blanchard de Farges, Correspondant du 25 septembre 1909 Cf. aussi une note 1.
—
de l'édition de 1817 (Villa Melzi, 18 Appendice, tome II, page 271).
juillet
1817
;
voir
ROME, NAPLES ET FLORENCE
430 Page 206.
synonyme de
...
—
sot.
Cf.
Racine
peare, passim.
Page 207. ... n était point exempte de ce probablement encore de Métilde.
Page 210.
...
ma
çoit
lettre,...
—
Il
défaut.
Shaks-
et
—
faut voir là
Il
un
s'agit
reste
de la rédaction primitive de plusieurs des additions à la 1^^ édition de Rome. Naples et Florence, qui étaient écrites sous la forme de lettres. « Monsieur votre oncle » désigne probablement
le roi de France on sait que Stendhal l'appelait quelquefois aussi « Votre frère », ;
:
Page 210. ... recevoir la récompense de Carton 1827 sont allés
leurs vertus.
—
;
:
—
par un censeur actuel. Il s'agit de ouvrage de circonstance Irons-nous à Paris ou la Famille du Jura, publié à l'occasion du couronnement de Napoléon I^^.
Page 212.
...
Lémontey
Page 217. Page 217.
... ...
et de sonpetit
un de mes amis... promenant...
:
—
— Lui-même.
Promenant pour
se pro-
menant. Il s'agit d'un de ces provincialismes archaïsmes) assez fréquents chez Stendhal.
Page 219.
...
au
lieu de maître Pernot.
— Nous
(ou
rétablis-
sons, d'après l'éd. de 1826, toute cette note suppri-
mée par Colomb dans
l'éd. de 1854, probablement parce qu'elle se retrouve dans V Amour, page 130 de l'édition de 1854. Il s'agit de M. de Chabriant, comme
voit dans
on
le
de
l'ex.
Le
Grimm,
et
comme
le
porte une note
Petit.
—
D'après une note ... à traiter à Versailles. la duchesse de l'ex. Le Petit, la duchesse de Poitiers le comte de de Polignac le comte de Canaples Coigny M"^^ de Luz M™® de la Suze. L'histoire du valet de cœur, transposée, forme le dénouement de la nouvelle de Scribe, le Roi de carreau (publiée d'abord dans le Siècle, puis dans le volume des Pro-
Page 221.
^
=
;
=
;
verbes
et
Page 222.
Nouvelles, 1840). ...
M.
le
duc de Sône...
— Ce
serait le
duc de
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME Chaulnes, d'après
Le
l'ex.
'131
I
Promenades dans
Petit. Cf.
Boiup, 5 juin 1828.
Page 223. ...la Lombardie sous François Carton 1827 la Lombardie sous Le Petit ajoute en note « Ceci nest pas
d' Autriche.
:
:
viennoise
L'oligarchie
sens. V empereur François nest
Page 223.
en
Page
22(j.
—
!
:
tome
lettre à Pauline Beyle,
«
dupa
M.
Sur
Carton 1827
:
de :
puis leur disait
uns pour
disaient.
Page 228.
...
»
(Voir
:
le
«
les le
Radichi...
de 1826 donne «
Corresp.,
en Suisse. Régénération universelle, vrais frères nont pas de
la plupart des patriotes italiens réfugiés
secrets les ils
— Stendhal (cf.
l'ex.
Il les créait chevaliers de et
—
Pasquier.
— Car-
Le Petit, Stendhal note en marge M. Renamont de Brivasac, espion de P[asquier'\,
P....
Un
de
»
122, et Journal
p.
I,
d'Italie, p. 224). ...
ce
Cf. Histoire de
...le talent de 3/'"e Radclijjc...
Page 228.
En
griphe (sic).
Introduction.
Italie,
avait lu les romans d'Anne Radcliffe
M.
assez expliqué.
Milan.
Dieu nous accorde un Napoléon,... Dieu nous accorde un
...
ton 1827
quune
des i'ertus de son métier
...
la Peinture
Page 223.
de
jalouse
est
—
L'ex.
la
De
autres
:
fac-similé,
— Ed.
dites-moi tout.
1854
Et
R***. L'édition de l'ex. Le Petit
:
nom complet. Note
Scotti vers 1769.
»
tome IL)
:
»
Page 229. ...un homme qui
reçoit
un
soufflet.
—
Cf.
Vie
de Rossini, chap. xix, note in fine.
—
Page 230. et,
... à Trévise. Note barrée sur en marge, « Prudence ».
—
l'ex.
Le
Petit,
Page 230. Le général Bertoletti... Sur ce général, ainsi que sur Lechi, Pino et Zucchi, voir les recueils spéciavix nous renonçons décidément à recopier les états de services de ces officiers qui, pour être brillants, n'apprendraient rien de plus au lecteur sur ;
Stendhal.
ROME, NAPLES ET FLORENCE
432 Page 231.
...la finesse des prêtres.
la finesse des
— Ed. 1826
1854
et
p
:
—
... dix millions à M. de Metternich ? Ed. 1826 et 1854 dix millions à M. M*". Il s'agit évidemment de Metternich. Le nom est d'ailleurs donné
Page 232.
:
pa! l'ex.
Le
Page 233.
...
Petit.
V épisode Mahasia,...
cardinal Malvasia édition 1854,
Page 233. Pietro
...
tome
;
—
Sans doute
le
voir les Promenades dans Rome, II,
page 232.
—
Carlo Verri...
Stendhal a voulu dire
Verri.
—
Carton 1827 je Page 234. ... je payai un moine... prêtre. payai un L'ex. Le Petit donne Page 235. ... une de ces figures superbes,... — Note sur « Elle ressemblait à la statue de Marie l'ex. Le Petit :
:
-
:
Stuart couchée sur son tombeau, qui est à Westminster.
»
—
Note sur l'ex. Page 235. ... contour noble et tendre. Le Petit, d'une autre main, nous semble-t-il « Incliné :
vers la tombe.
Page 235.
Chateaubriand.
na
...et l'on
»
plus eu de ses nouvelles.
— Toute
l'anecdote a été supprimée par l'éditeur de 1854 et
remplacée par cette ligne « Tai été frappé de l'aventure de Camille dans les bois de la Sesia », avec une note renvoyant à l'Amour, page 68 de l'édition de 1854. Il nous a paru qu'il n'y avait aucune raison pour ne pas rétablir intégralement le texte de l'édition de 1826. :
Page 235.
... une provision de miracles... une provision de
Page 236.
...
des rites...
— Carton 1827 des — Carton 1827 un — Ed. 1826 1854 moines mendiants,.., — Car-
Page 236.
...
un Xapoléon...
Page 237.
...
ce dont les prêtres...
ce
dont
les
Page 237. ton 1827
... :
p
:
:
et.
:
par les par les
pétrie pétrie
— Carton 1827:
Page 237. Force messes furent
dites,
force scapulaires
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME portés par les bûcherons
;...
—
433
I
Clarion 1827:
portés par les bûcherons.
Page 23S. il
...
faut un Napoléon
//
...
— Carton
1827
:
faut un
Page 240.
—
Gretna-Green.
...
Gretna-Green.
voir
Sur
mariages de
les
Traité
Planiol,
de
droit
civil,
tome I, page 281. Ed. 182G et Page 240. ...à un prêtre qui les marie... qui les marie. Carton 1827 à un 1854 à un p qui les marie. L'ex. Le Petit donne à un habitué
—
:
:
:
de paroisse.
Page 240.
...
car quel que soit
sacrement... le
p
—
la dignité
,
quel que soit
le
prêtre, la dignité
Ed. 1826 et 1854
le
,
:
car, quel
du
que soit
du sacrement. Carton 1827 la dignité du
:
car,
—
Cf. lettre à Mareste du Page 241. ... impôts payés... 28 mars 1820 (Corresp.. tome II. p. 184). Page 241. ... ce qui se passe à six lieues de Ferrure ! Le n° du Journal des Débats des 27-28 mars 1826 (marqué par erreur 26-27 mars) contient en effet un article non signé de deux colonnes sur l'exode des
—
grands voici «
propriétaires fonciers
un
extrait
Comment
vers
capitale.
la
En
:
vivre en France à soixante lieues de
Embarrassé de
l'intérêt que vous montrent de bons voisins de campagne qui ont deviné la cause de vos tribulations, qui se félicitent de ne pas les éprouver et qui les envient, vous dites adieu à l'aristocratie territoriale, au bonheur, à la considération, au profit qu'elle procure, et vous fixez votre domicile à Paris, Sans doute, on ne peut se passer d'une terre mais il ne faut pas qu'elle soit à plus de huit lieues de
Paris
!...
;
la capitale...
»
—
Page 245. ... des prêtres qui i'iendraient pour dîner. Note de Stendhal sur l'ex. Le Petit Il y a une :
nuée de prêtres
très
pauvres en
Italie
femmes
dévotes.
plaisants des vieilles
Rome, Naples et Florence,
II
v.
qui se font »
28
corri'
ROME, NAPLES ET FLORENCE
434 Page 246.
Page 249.
qui a perdu.
cest la
:
mot
sur
Stendhal a indiqué également porté en note « Napoléon Le Petit, et Stendhal ajoute
entier.
l'ex.
1826
Nous complétons
Rome où
d'après l'exemplaire de le
— Ed.
cest la royauté qui a perdu...
...
1854
et
—
il gusto Ici se termine, dans premier volume.
e di più v'è
...
l'édition de 1826, le
Le mot
est
:
seul pouvait contenir les chambellans.
»
du premier volume du président de Dans la première édition des Lettres, qui comprend 3 volumes (Paris. Ponthieu, 1800). Dans l'édition de Colomb (Paris, 1836, 2 vol.),
Page 250.
...
à
la fin
Brosses, page 350.
—
pages sur Bologne pages 231-265.
les
Page 250.
se
trouvent dans
...et Duclos (1760).
le 1®^
volume,
—
Voir, sur ces voyages renseignements détaillés dans Mélanges d'art et de littérature, pages 256 à 260, article daté du 3 avril 1835 sur le Journal d' un voyage en Italie de Romain Colomb (Paris, 1833). Voir aussi notre Avant-propos. et
itinéraires,
Page 251.
...
des
Pecorone...
— Recueil de cinquante nou-
Shakspeare a tiré de l'une d'entre elles le sujet du Marchand de Venise. Retrouvés Page 251. ... Vie de Benvenuto Cellini. seulement au commencement du xix^ siècle, les Mémoires de Cellini n'ont pas tardé à être traduits en velles de Fiorentino (xvi^ siècle).
—
français (Paris, 1822, et Paris, Labitte, 1847j.
Page 252. Malheur de ainsi
:
«
cet
homme.
qui n'offre guère de sens. Page 252. Le cardinal Lante a
Le c Page 253.
— L'éd. 1854 ponctue
Suivez-moi... malheur de cet
L*** a ...
été.
été.
homme.
— Ed. 1826 — Ed.
et
plus de raciness italienne,...
»,
ce
1854
:
1854
:
plus de racines italiennes, qui n'a pas de sens. Colomb n'a pas vu qu'il s'agissait du mot anglais raciness. :
Il
a cru à une erreur d'impression dans l'édition de
1826!
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME
435
Toujours la France. un pays... Ou Cranach, peintre Lucas Cranagh.... graveur allemand (1472-1553), ami de Martin
Page 255. Page 258. et
—
I
// est
—
...
Luther.
Page 260.
...
A/*^""
— Sans doute,
le
prince de H***, sans prodige visible.
il
faut
lire
—
IJohenlohe.
Il
s'agit
du
thaumaturge allemand (1794-1849). Ordonné prêtre en 1815, il entra à Rome dans la Société du Cœur de Jésus. Dès 1821, on lui attribuait le don des célèbre
miracles.
—
Ed. 1826 et 1854 Page 260. ... sir Hudson Lowe. Sir H. L.... Cf. De Page 262. ... cela pourrait me faire remarquer. r Amour, édition 1854, Fragments divers, LIV. Carton 1827 à la Page 262. ...à la police... Cf. lettre du Page 263. ... dans F état de Cincinnati 24 décembre 1825 (Correspondance, tome II, p. 427). Page 264. ... i'os épigrammes. Cf. La Rochefoucauld, Maximes, 140 « Un homme d'esprit serait souvent bien embarrassé sans la compagnie des sots. » Shakes« La stupidité d'un sot sert à peare avait déjà dit l'esprit de pierre à aiguiser. » (As you like it, acte I, :
—
—
—
."*
:
—
:
:
scène
2).
—
Carton 1827 la Page 265. La royauté... Page 266 ... attracted every eye, ... Bientôt tous les yeux se portèrent à nouveau sur la fatale beauté de Parisina. (Parisina, XV.) Cf. De V Amour, Fragments Page 267 ... /'Ave Maria !
divers,
— :
—
LXVI, Bologne, 17 avril 1817. C'est ... beneath the moon away.
Page 267. dans les branches,
—
V heure où,
commence à égrener ses notes cristallines ; cest l'heure où les amants murmurent de tendres serments, où les mots sont si doux cest Vheure où la suave musique de la brise et des eaux enchante Voreille du rêveur solitaire. La rosée a humecté chaque fleur ; les étoiles commencent à scintiller ; le le
rossignol
;
bleu des flots se fait plus profond,
le
vert de la feuille
ROME, NAPLES ET FLORENCE
436
sombre
se fait plus si
pur, qui suit
le
;
partout ce clair-obscur,
du
déclin
jour,
doux,
si
au moment où
le cré-
puscule va se fondre avec le pâle éclat de la lune. Nous ne prétendons pas donner une traduction de ces beaux vers qui fornient la
Page 270. ton 1827
l'"^
strophe de Parisina.
que sera-ce des princes actuels...
...
—
•
Car-
Stendhal a indiqué, sur l'exemplaire de Rome, le mot rois. Mais l'éd. de 1826 donnait princes, que nous maintenons.
Page 270. et 1854
que sera-ce des
:
...
sur l'exemplaire de
Noir, chapitre xvii, in
—
Ed. 1826 Carton 1827 Stendhal a indiqué le Rome. Cf. Le Rouge et le
depuis la société de la Vierge,... depuis la société de la
:
depuis la Société de la
mot
actuels.
V
:
fine.
—
Note sur Page 271. ...de deux quintaux de chaînes. « Il balaye les rues à Lintz. » l'ex. Le Petit Cf. Page 271. ... les princes ne se sont crus aimés. Correspondance, tome II, page 379. Cf. Mercier, Page 276. ... de Paris à Saint-Cloud. Tableau de Paris, Amsterdam, 1783, chap. xxvi, Des parfaits badauds. Mercier cite des extraits d'une brochure intitulée Le Voyage de Paris à S^-Cloud par mer et le retour de S^-Cloud à Paris par terre (par :
—
—
:
Néel et Lottin l'aîné), qui, selon lui, peint d'après nature « l'imbécillité native d'un véritable parisien ». mais Stendhal a éviC'est plutôt une caricature demment gardé un souvenir amusé de cette lecture ; en outre, l'expression « voyageurs de Paris à SaintCloud » était sans doute devenue presque prover;
biale.
Page 277.
...
contribuent à payer.
—
contributions-contribuent,
répétition
Pour éviter Stendhal,
la
sur
Rome, a indiqué la correction suiimpôts payés par ma petite terre contribuent à payer. Mais il tombe ainsi dans une autre répétition payés-payer. Nous maintenons donc le texte de 1826 et de 1854, faute de mieux.
l'exemplaire de
vante
:
que
les
:
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME Page 277.
...
/(/
f>eur les dn'ore,...
— Voir
Chartreuse de Parme.
Page 277.
...
dans
a
sinat politique de Besini,
437
prince de la
—
Sur rexemen marge « Assaschef des espions de Mo-
environs de Ihdogne.
les
Rome, Stendhal
plaire de
le
I
('crit ici
le
:
Ln ])oignard inconnu l'atteint, comme il se promenait entre deux de ses aides-de-camp, liesini mourait de peur tlepuis un an. Voir Promenades dans Rome, 20 novembre 1827. dène.
)>
—
Page 278. ... est d'un charlatanisme extravagant ;... ici le vulgaire des gens de lettres est Ed. 1826 et J854 d'un charlatanisme extravagant. Sur l'exemplaire de Rome, Stendhal a ])orté une addition que nous incorporons au texte M. Paolo Costa avait lu « de petites places », mais M. Paul Arbelet nous dit (jue Stendhal :
;
a écrit
dix petites places
«
».
Page 279.
...le délicieux
pamphlet de
Lettre à
M. Henouard,
libraire,
M.
Courier,...
—
sur une tache faite à
un manuscrit de Florence (Tivoli, 20 septembre 1810), Un peu plus bas, Stendhal fait allusion à la Lettre à Messieurs de l' Académie des Inscriptions et BellesLettres (l'aris, 20 mars 1819). L'admiration de Stendhal pour Paul-Louis Courier n'était pas de fraîche date. Dès son retour de Milan, Stendhal, en octobre 1821, avait envoyé à Courier, alors en prison à Sainte-Pélagie, ses deux volumes de VHistoire de la Peinture en Italie, avec cette dédicace Hommage au peintre de Jean de Broë (Cf. lettre de Courier à sa femme, du 14 octobre 1821). :
Page 280. ...à cinq
—
mois ! Sur l'exemen marge un nom propre Rivière, suivi de quelques mots illisibles où M. Paolo Costa a cru voir des Corseurs ou des Corsaires, et où M. Arbelet propose de lire des Censeurs. Peut-être s'agit-il du duc de Rivière, ami personnel du roi Charles X.
plaire de
cents francs par
Rome, Stendhal a
écrit
:
:
:
Page 284.
...
journal romantique publié
Rome, Naples et Florence,
II
ci
Milan
vers 1818, 28.
ROME, NAPLES ET FLORENCE
438
—
foglio scientifico-letterario, parais-
Il Conciliatore,
4 pages de papier bleuté à Milan le jeudi et son premier numéro le dimanche de chaque semaine est daté du jeudi 3 septembre 1818 il fut interrompu par la police autrichienne, au 118^ numéro (dimanche sait sur
;
;
17 octobre 1819). Tous les amis libéraux et carhonari de Stendhal y collaboraient le comte Porro (articles sur l'agriculture), Louis de Brème (histoire de la :
civilisation),
Berchet
Silvio
Pellico
(littératures
à son oncle
(Lettres
étrangères),
chanoine), Borsieri,
Romagnosi, Rasori, Ressi, etc. Stendhal s'intéressait surtout aux articles littéraires d'Ermès \isconti, auxquels peut-être
collabora, et qui sont les suivants
il
1° Idée elementari sulla poesia romantica
à 28 du Conciliatore), décembre 1818, en une
six articles
tirés
:
[x\9^
23
à part,
en
petite brochure de 61 pages
chez Vincenzo Ferrario, imprimeur du journal j Stendhal envoie cette brochure à Mareste (Cf. Correspondance, tome II, page 54, lettre datée, à tort, de 1818 elle est en réalité du 2 février 1819) 1^ Dialogo sulle imita drammatiche di luogo e di tempo (nOs 42 et 43 du Conciliatore), deux articles tirés à part en une petite brochure de 31 pages in-8°, fin janvier 1819 Stendhal envoie également cette brochure à Mareste (cf. Correspondance, tome II, page 55, lettre datée à tort de 1818 elle est en réalité du 8 février 1819). Ce dialogue a été traduit par Claude Fauriel on le trouvera aux pages 313-358 de sa traduction du Comte de Carmagnola et à'Adelghis, tragédies de Manzoni (1 vol. in-8° de xx-491 pages, Paris, 1823, chez Bossange frères). in-8^,
;
;
;
;
;
3° Paralello
delV
Euripide (n^ 56) 4° Une étude sur {nos 63 et 65)
Alceste
d' Al fier i
con
quella
di
;
la Pucelle d'Orléans
de Schiller
;
5°
Une étude
chaud
sur VHistoire des Croisades de Mi-
(nos 72, 77,
82 et 107).
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME Une élude
6°
sur
I
439
Fiancée de Messine de Schiller
la
(nO 113).
Les articles de Visconti étaient signés K. V. l'influence de la feuille des carhonari, la police autrichienne a^ait tenté tout d'abord de lancer un journal, du même format que le Conciliatore, mais sur papier rose il s'appelait UAccattabrighe, ossia classico • romantico - macchia, giornale critico-letterario les rédacteurs étaient le professeur Bernard Bellini, et le comte Trussardo Caleppio, commissaire de police. II parut pour la première fois à Milan, en novembre 1818 mais il n'eut que 13 numéros. Page 285. ... comme Voltaire et Pascal. Ce n'était vrai qu'en partie. On connaît le vers fameux
Pour contrebalancer
:
:
;
;
—
:
Guerre à
Page 288. M.
le
la rhélorique, et
Comte
paix à la syntaxe.
Perticari...
— Le comte Perticari
(1779-1822), littérateur, épousa la
fille
de Monti,
la cé-
Monti il collabora avec son beau-père à l'ouvrage sur la Grammaire (Alcune correzioni ed lèbre Constance
;
aggiunte al vocahidario délia Crusca, Milan, 1817-1824,
6
vol.),
dont Stendhal parle dans sa Correspondance.
—
Il est véritablePage 290. ... dei pesi civili comuni. ment heureux pour Pesaro que Rossini n'ait pas pris à la lettre ce galimatias du comte Perticari. Né à Pesaro, Rossini a toujours cru que Pesaro était sa patrie et c'est à Pesaro qu'en mourant il a légué sa fortune. Au reste, nous n'avons pas trouvé ce passage dans l'édition des œuvres de Perticari que nous avons eue entre les mains. Voir plus bas, page 325, Page 293. ... gli Sepolcri,... Page 294. ... bue, stivale et somaro Bœuf, botte et âne. Page 295. ... pour un bourgeois. Cf. De V Amour, ;
—
'
L chap.
livre
chap.
Sur
la
cristallisation,
II.
Page 298. 1827
i^^.
— —
:
et
...et les vexations de sa police,... les
voir ibid.,
—
Carton
ROME, NAPLES ET FLORENCE
440
Page 298. Les gouvernants ne veulent ni faire, ni laisser Carton 1827 ces mots sont remplacés par faire.
—
:
des points.
Page 299.
mon diamant
...
Rome,
l'exemplaire de
de cinq cents louis,...
— Sur
Stendiial a ajouté en marge,
donnais un déjeuner magnifique, le croit M. Paolo Costa, une réflexion personnelle de Stendhal, mais une addition à la conversation de don Tommaso. L'ex. Le Petit porte en marge Si je donnais un grand déjeuner chez Brunet.
au crayon
[si]
:
non
ce qui est,
je
pas,
comme
:
—
Nous pensons que cette est de moi). parenthèse s'applique à tout le paragraphe.
Page 301. (Ceci
Page 301.
—
C'est là une du malheur d'Octave de Malivert, le héros compliqué tVArmance. Page 302. ... en 1790,... Nous savons par M. Chuquet ( Stendhal- Beyle, p. 324, note) que Murât n'était pas vaguemestre du Royal-Cravate en 1790. Ed. 1826 et 1854 mille Page 302. ... cent autres,... cent autres (correction autres. Exemplaire de Rome
des
changerait votre position.
...
sources
—
—
:
:
de Stendhal). Sur l'exemPage 302. ... comme disent les théologiens. plaire de Rome (page 73) figure ici une note en marge que M. Paolo Costa n'a pu déchilïrer. Ces deux anecdotes sur Page 313. ... la famine. l'Auguto ont été empruntées par Stendhal à Pignolti,
—
—
Storia di Toscana, livre IV, pp. 211-212.
Page 315. fallait
—
Sur l'exemtout mouvement généreux. Ah ! il Rome, Stendhal note en marge
...
plaire de
:
placer
ici
métaphysique. 10
Page 316.
...
ton 1827
:
une anecdote pour reposer de avril.
deux fois plus d'impôts quen 1789. qui n avaient su conquérir
cette
— Car—
Page 318. ... tous gens chez qui la fausse culture... La plupart des chroniques de ces vieux historiens ont clé
réunies
par Muratori,
dans sa collection des
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME Rerum
iudicaruni scriplores (Miltm,
volumes si
in-folio,
2/
I
A\i
ma^nuri'iiics
1723-1751). C'est là (|ue Stendhal,
friand des récits naïfs et dépourvus d'emphase,
pu les lire, ou tout au moins les parcourir. Les curieux trouveront cette belle collection à la Bibliothèque Nationale, salle de travail, V, 8-35.
avait
—
Carton 1827 malgré sur la tête des su jets.. on bâtit à Bologne. Addition de peur des Stendhal sur l'exemplaire de Rome malgré la peur des rois, qui retombe en tyrannie sur la tête des peuples. Nous adoptons le texte de 182G.
Page 318
. .
:
la
:
Page 320.
Rome
M.
...
en
17(j8,
mort
à .Milan
Napoléon inspecteur des
royaume Page 320.
—
Géologue, né à en 1826. Nommé par poudres et salpêtres du
Scipion lireislak...
d'Italie.
du Jung-Frau.
...
—
(Conforme aux éditions
-
de 1826 et de 1854.
—
Page 323. ... les lois... Ed. 1826 et 1854 Nous adoptons la correction de Stendhal :
les droits. :
les lois,
Rome. Page 326. ... amor di patria... Fragment du poème d'Ugo Foscolo, intitulé les Tombeaux (I Sepolcri), portée sur Te-xemplaire de
—
composé en 1807 à l'occasion d'une
loi sur les cimeStendhal dans une lettre à Mareste du 9 avril 1819, qui sont ce qu'il y a de mieux depuis vingt ans. » Voici la traduction du « Quand je i>is le tombeau de ce grand fragment homme qui, retrempant le sceptre des rois, en arrache les lauriers et montre aux peuples de quelles larmes et de quand je quel sang il est sillonné (Machiavel) vis le cercueil de celui qui éleva à Rome un nouvel Olympe à la Divinité (Michel-Ange), et de celui
tières, « six cent vers, dit
:
;
— —
qui, le premier, vit tournoyer, sous le pavillon éthéré,
plusieurs mondes éclairés par
les rayons d'un soleil immobile (Galilée), et déblaya les voies du firmament à r Anglais (Newton) qui devait y déployer ses ailes :
O
heureuse
Florence,
niécriai-je,
ton
air
divin
est
ROME, NAPLES ET FLORENCE
442
U
imprégné de vie ! Apennin te verse de ses monts ses eaux fraîches et pures la lune sereine enveloppe de ;
lumière limpide
tes collines
bruyantes de joyeuses ven-
danges de tes vallées s'élève un parfum de fleurs semblable à un encens, au milieu des maisons et des oliviers Florence, cest toi qui la première qui les couvrent ! ;
le chant qui soulagea la colère du proscrit (Dante) tu donnas ses parents et sa langue à ce doux enfant de Calliope (Pétrarque; qui, couvrant d'un voile candide V Amour, nu jadis en Grèce et à Rome, le remit au sein de la Vénus céleste. Mais mille fois plus heureuse es-tu de renfermer en un seul temple toutes les gloires italiennes, les seules peut-être, depuis que les Alpes, mal gardées, et la toute puissance des vicissitudes humaines nous ont ravi armées, richesses, autels, patrie, tout enfin, sauf le souvenir !.., Souvent, près de ces tombeaux de marbre, Victor (Alfîeri) venait chercher son inspiration irrité contre les dieux de la patrie, il errait en silence, sur les bords les plus solitaires de V Arno, regardant passionnément
entendis gibelin
;
:
la
campagne
et le ciel
;
et,
comme aucun
venait adoucir son tourment,
il
aspect vivant ne
se réfugiait
ici, et
voyait, sur son visage austère, la pâleur de la
Von
mort
et
V espérance. Maintenant, près de ces grands génies, il dort du sommeil éternel, et l'amour de la patrie fait encore frémir ses ossements.
Page 328. Page 328.
»
— Ed. 1854
...
pour
...
n'a aucune passion;
égotiste.
...
geois de Florence d'aujourd'hui
Page 330. Tacite
:
...
vitia
pour un
égotiste. les
bour-
nont aucune passion^
—
C'est le mot de quam cum virtutibus (Hist., I.)
sans vices ni vertus.
magis extra
:
—-Ed. 1854:
—
Page 331. Je vole autliéâtre du Hhohhomero,... Ici reprend le récit, dans l'édition de 1817, du 5 au 8 décembre 1816. Sur la prononciation florentine, qui n'a pas varié, voir le Jourrwl d' Italie, 27 septembre 1811. Page 332. ... qui fait le primo buffo. L'histoire de cet officier qui s'est fait acteur par goût, choque furieuse-
—
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME
I
443
ment l'auteur de l'article de VEdlnhurgh Rei^iesv en novembre 1817. Ed. 1817 Page 332. ... V honneur à la Louis XIV.
—
la noblesse.
Page 332. 1817
—
Stendhal ajoute en un opéra, comme une lettre. Quel donné la peine d' apprendre sa langue ! Cimarosa.
pillé de
...
Rossini
:
écrit
génie sHl se fût
—
Page 332. Il
ny
d'absolument nouveau,... ... a de remarquable.
Page 332.
paroles Zitti,
la
Ed. 1817
:
—
Rosine, Almaçiva
...
veut parler de
:
et Figaro. Stendhal coda du grand trio du 2^ acte, sur les
zitti
•
(Allegro, fa majeur, 93 mesures),
au moment où Figaro vient de donner l'alarme aux deux amoureux (Voir Vie de Rossitii, analyse du Barbier de Séville). C'est en effet le seul morceau intéressant du trio. Dans le Barbier, le génie finit, on peut
le dire,
après
le
quintette de Bazile
;
de plus,
il
manque, au 2^ acte, un finale développé, faisant pendant à celui du 1®^ acte. A ce point de vue, le Barbier est une pièce qui
Page 333. je
...
qui
me
manque
plaisait tant
d'équilibre.
à Milan.
ne sais pourquoi.
—
•
Ed. 1817
:
—
Sur Page 333. Toucher à un ouvrage de Paisiello ! l'exemplaire de Rome, Stendhal a noté en marge Edinburgh Review. Allusion sans doute à la plume à l'article de 1817, dans lequel le passage sur Rossini après avoir indiqué que, d'après le « baron est cité :
;
le Barbier de Paisiello, ajoute « Cette audace de toucher au chef-d'œuvre d'un des plus grands musiciens de tous les teinps est considérée par notre
Stendhal
l'auteur
»,.
Rossini aurait refait
anonyme de
l'article
:
comme la marque d'un vrai génie ; mais il y a beaucoup de gens, selon nous, qui appelleront cette audace: de rimpudence. » M. Paoîo Costa, faute
auteur
d'avoir lu l'article de
tout à
fait
Stendhal.
la
mépris sur
revue anglaise, paraît s'être le sens de l'annotation de
ROME, NAPLES ET FLORENCE
444
—
Dans la délicieuse scène du suis Lindor. balcon, traitée divinement par Paisiello, et escamotée par Rossini, qui désespérait peut-être d'y égaler son
Page 333. Je
rival
:
Sai)er brainute,
Bella,
Ecco
Ve
mio nome
il
:
ascollale,
lo dira,
lo son Lindoro,
Di
Page 333.
...
basso slato, etc.
s'en est bien
i'ite
emparée
:...
— Ed. 1817
Rossiiii, dont cela abrégeait la besogne, s'est
de
le
prendre.
Page 333. Page 333.
...
de plus froid
...
Bologne
et
...
— Ed. 1817 plus — La dernière phrase — La partie conde
:
plat.
Florence.
ajoutée en 1826.
Page 334.
;...
;
empressé
serait bientôt détruite.
sacrée à Florence dans l'édition de 1817
une courte conversation avec
la
finit ici, après comtesse P*** (voir
Appendice). On saute à Rome (page 65, tome II de la présente édition), après quelques lignes datées de Yiterbe, 9 décembre (voir Appendice).
—
La Cetra Spermadajis la Cetra Sp chanson licencieuse du comte Giraud. Voir Correspondance, tome II. page 171, lettre du 3 mars
Page 335.
...
ceutica,
1820.
—
Ed. 1826 au Cacine. Page 336. ... aux Cascine... Ed. 1854 au Cascine. Ed. 1826 Page 336. ... le pouvoir immense du prêtismc. e. Nous indiquons et 1854 le pouvoir immense du p :
:
—
:
le
mot
entier d'après l'exemplaire de
par Stendhal. Page 339. ... de la princesse la sévérité
du
préfet,
Elisa,...
Rome
complété
— Ed. 1826
et
1854
:
déconcertant d'un mot les petits
moyens employés par les chambellans de la princesse Nous adoptons les corrections indiquées par
Elisa.
Stendhal sur l'exemplaire de Rome.
Page 340. Les fameuses Cascine....
— Dans son
Voyage
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME
I
\\o
« Je ne Italie, \\. (.dlomlj ilt'cnt ainsi les Cascine connais ])as de jjionienade plus af^rcahlc que celte longue suite de pelouses, de bosquets, davenues, de fourrés, de gazons, bordés d'un côté par l'Arno, et de l'autre par le canal (pii a son embouchure dans ce
en
:
fleuve
moins deux milles de couverte d'é({uipages et de cava-
pronieiuule a au
la
;
longueur
elle est
;
aux toilettes et à la forme des voitures, on se aux Champs-Elysées seulement, ici, il y a plus d'équipages à un seul cheval... Les faisans liers
;
croirait
;
courent devant nous dans
Page 34i.
les
allées.
—
servent de texte...
...
texte.
Page 341.
la comtesse d' Albaiiy,...
...
«
lui.
—
(Pages 37-38.) 182(i
:
sert de
Ed. 182G
comtesse d'Albanie.
la
:
—
Dans Colomb, de 1836, ces descriptions se trouvent au tome I®'", pages 265 et suivantes. Stendhal cite l'édition de 1800 en 3 volumes.
Page 342.
l'édition
Page 346. se
de Brosses a dit cent fois mieux...
...
de
pour donner à dix-huit fakirs le plaisir de pour donner à dixCarton 1827
...
mortifier.
—
:
huit
{Ferdinand III) rendu sage par l'exil,... Une Ferdinand III ligne plus bas, l'ex. Le Petit corrige cinq mille en
Page 347.
...
— Carton 1827
:
neuf mille.
Page 349. de p Page 349. et
...
et
de prctisme...
—
Ed. 1826 et 1854
e.
:
—
... la Grèce en 1825, par H. Lauvergne. L'ouvrage de IL Lauvergne a pour titre Souvenirs de la Grèce pendant la campagne de 1825, ou Mémoires historiques et biographiques sur Ibrahim, son armée, Khourchid, Sève, Mari, et autres généraux de U expédition d'Egypte en Morée. (1 vol. in-8o de viii-240 pages, chez Avril de Gastel et Ponthieu, Paris, 1826.) On y trouve en appendice, pages 232 à 240, une très curieuse Note sur Lord Byron, rédigée d'après des conversa:
ROME, NAPLES ET FLORENCE
446
tions qu'a eues l'auteur avec le père Paul,
du couvent
des Franciscains d'Athènes. C'est à cette note que fait allusion Stendhal. Le Globe venait, dans ses
deux n^s des 6 et 9 mai ment du livre nouveau.
1826, de publier
un long
frag-
—
Page 352.
... (F un voyageur genevois... LuUin de Chateauvieux, auteur de Lettres écrites d'Italie, en 1812 et 1813, à M. Charles Pictet, dans lesquelles, dit Colomb, l'auteur « s'est proposé principalement de décrire l'aspect champêtre de l'Italie, ainsi que ses procédés d'exploitation rurale ». :
Page 353.
...
à
la sauce piquante.
Gastronomie, chant lien
l^'",
à propos
— Vers
de la
tirés
du turbot de Domi-
:
l.e
sénat mil
El
le
Page 361.
...
Page 365.
...
aux voix
cette affaire iinporlatUe,
turbot fut mis à la sauce piquante.
M.
—
de Fontanes.
soti
Carton 1827:
degré de bonheur,...
M.
— A partir
...
d'ici
page 367 (Velletri, 6 février), le carton de huit pages annoncé par le Journal de la librairie en mars 1827 donne un texte tout à fait différent du texte primitif de 1826 reproduit par l'édition de 1854 et par la présente édition. Nous donnons dans le Supplément le texte du carton, où lanecdote de Filorusso a été remplacée par celle, beaucoup plus anodine, de Laodina. Page 365. Le gros marquis Filorusso,... Il s'agit du marquis Marucci, « grec d'origine, espion russe, ultra enragé ». Sa campagne sur la place San-Fedele consiste en ceci lors de l'assassinat de Prina, le 20 avril 1814, jusqu'à
la
—
:
sur
la
dite place,
il
criait à la canaille
(Voir Correspondance,
tome
II, lettre
:
Achevez-le
418.)
Page 367.
...
H. Deyle (page
un fragment de
lettre inédite
—
Dans Colomb a inséré de Stendhal au sujet
Satire admirable de Al. Buratti.
sa Notice sur
!
429, pages 417-
lui),
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME
I
4'l7
de BuraLli, de VEle/aiiteide, cl du marquis Marucci rappelle en même temps le petit article sur Buratti que Stendhal fit paraître dans la Biographie de Furne (Biographie universelle, ou Dictionnaire historique par une société de gens de lettres, sous la direction de M. Weiss, ])ibliothécaire à Besançon, 6 vol. in-S^, 2e édition 1838-1842). Voici, Furne, Paris, 1832, î
il
—
:
à titre de curiosité, cet article
:
aussi bien, devait-il
avoir sa place, quelque part, dans des œuvres complètes de Stendhal « •
BuRATTi (Joseph),
plus indécent
la
nouvelle édition
:
plus pittoresque, mais
le
des poètes
satiriques
d'Italie,
le
né à
Bologne, vers 1778, d'un négociant fort riche, fut déshérité par son père, qui ne voulait pas qu'il fît des vers satiriques et libertins. Cependant
il
vivait
à Venise dans une grande aisance. L'indépendance
de ses opinions le fit mettre en prison fort souvent. Aucun poète peut-être n'est arrivé à faire aussi plaisamment le portrait des personnages dont il se
moque. h'Elefanteide, la Strefeide, sont des satires beaucoup plus amusantes que tout ce que l'on a fait dans ce genre depuis plus[ieurs] siècles. On a osé imprimer à Lugano, vers 1822, les moins indécents de ces poèmes, dont les copies manuscrites, qui circulent dans le pays de Venise, forment 4 vol. in-4°. Buratti est mort en 1832. »
Page 368.
au-dessous de Ventrée à Paris...
...
1817 ajoute
tion de
:
ci
— L'édi-
mille lieues au-dessous
de
Berlin.
Page 368. depuis
de la
... :
ville éternelle.
Nous sommes
— Ces quelques
entrés à
lignes,
Rome, existent dans
l'édition de 1817, ainsi que, quelques lignes plus bas, la
En
phrase
:
1817,
le
«
Pour ménager séjour à
Rome
mœurs si pures ...» du 10 décembre Appendice, et tome II,
les
est daté
1816 et jours suivants (Voir page 65, Rome, l^^ août 1817 et jours suivants). Dans l'édition de 1826, au contraire, Stendhal com-
ROME, NAPLES ET FLORENCE
448
bine son itinéraire de façon à sauter de Florence à Naples, en ne faisant, comme de Brosses, que traverser
Rome, où
ne sera censé séjourner qu'à son
il
retour de Naples, six mois après.
—
Ed. 1826 et 1854 étant seul. Page 369. ... à être seul. Nous adoptons la correction que Stendhal a portée
Rome.
sur l'exemplaire de
Page 369.
après
...
le
:
Trasimène...
— Ed. 1826
et
1854
:
après Trasimène. Stendhal corrige sur l'exemplaire
de Rome.
On
dit
en
effet
la bataille
:
—
du Trasimène.
m'a donné des nerfs. Sur l'exemplaire de Rome, Stendhal a noté en marge au crayon Ah ! hene ! Souvenir, sans doute, de la lettre que lui avait écrite Mareste le 22 décembre 1817 (voir Paupe, Vie littéraire de Stendhal) au sujet de la première édition Mareste lui reprochait de Rome, Naples et Florence d'avoir maltraité injustement Florence et Rome Stendhal avouait, dans une lettre du 3 janvier 1818,
Page 370.
...
:
:
;
qu'il await eu des nerfs à
Page 370.
...
Rome.
détester les aristocrates ;...
L'exemplaire de
les aristocrates.
main de Stendhal
:
haïr.
— Carton 1827 Rome
Nous maintenons
d'après l'édition de 1826.
—
:
porte de la détester
Page 371. ...le pire des poisons,... Carton 1827 qui sont maintenant Stendhal, sur l'exemplaire de Rome, complète la pire des absurdités. L'éd. de 1826 donne le pire des poisons, que nous mainte:
:
:
nons.
Page 371.
...
d'un ordre de chevalerie dont on vendrait 1826 d'un ordre de chevalerie dont croix. Carton 1827 d'un ordre de chevalerie
la croix.
— Ed.
on
la
:
:
— —
Page 372. ... les assassinats de Xtmes,... Ed. de 1826 et 1854 les a s de Xîmes. Page 372. ... de Trestaillons et de Trufémi. Cf. Corresp., tome II, page 85, projet d'article pour rendre compte :
des Considérations sur
les
principaux événements de la
NOTES
I:T
KCLAIRCISSKMF.NTS Dr TOMi: de
lici'olution ]r(in[aise,
à
son habitude, ce
de Suiël.
M'"''
le
Page 372. .Vows avons
—
trompé...
de Tédition de 1817 « Enfin, dans une vallée charmante, etc. :
372... ce Pie
VI
ni de ses
...
repi'end
Ici
Hume,
je quitte
(loime,
le
lui
texte
f entre
et
»
— 1817 nombreux plagiats. — Dans
qui savait régner
dans l'auberge superbe
Page 373.
((".!(iiii!)
jxmr une lettre ([ui 17 juin 1818 par Beyle.)
frapiiiciil
aurait été adressée
Page
''l'in
I
Va\.
par Pie
bâtie
:
I.
\
l'éd.
de 1817, Stendhal ne parle pas encore des ])lagiats. Page 373. ... deu.r mille francs. Ed. 1S17 mille
—
-
:
Jratics.
Page 374. la
1
dans
...
u?i
vieux pot de pommade.
— Voir dans
de Rossini une description plus
le
encore de
manière dont
la
rc})éter
faisait
ses
oju'i'as
—
VA. 1817: Je lui parlais
d'Italie.
Page 374. Je
pittoresque
maestro composait et dans les petites villes
lui disais...
le
de.
Page 374. 1817
Page 374.
qu'à Paris
...
que
:
le
...
les
tragédies de Ducis.
—
Ed.
sont à Paris les tragédies de Marmontel.
ses vingt
opéras?
opéras.
Page 374.... and grows
old.
— Ed.
1817
— Citation
:
ses trente
à dessein ine-
xacte le texte dit three good men unhanged in En gland and one of them is fat and grows old ; mais Stendhal devait nécessairement substituer great men à good meti et poor à fat pour que sa citation trouvât ici son :
application. Angleterre,
:
«
et
//
?i'y
a pas trois grands
l'un d'eux est pauvre
et
hommes en
devient vieux.
»
La traduction anglaise de 1818, en faisant remarquer avec pédanterie l'inexactitude de la citation, n'a pas vu que l'inexactitude était a oulue. et que, bien plus, elle témoigne d'vme certaine connaissance de la langue anglaise.
— Ed.
Page 375. ... est un seigneur amoureux... Depuis Florence et le Barbier de Séville, RoME, Xaples et Florence,
II
1817
:
voilà la pre29
ROME, NAPLES ET FLORENCE
450
mière musique qui
me
fasse plaisir. C'est
etc.
un seigneur^
—
Ed. 1817 de Page 375. ... de Napoléon;... Les deux dernières phrases ont été ajoutées en 1826. Ed. 1817 sept à Page 376. ... deux ou trois mille... :
—
huit cents.
:
—
L'éd. 1817 ajoute Page 376. ... comme Louvois. à Paris. Ed. 1817 le Brunet. Page 377 ...le Potier... Page 377. ... comme dans un roman de Pigault-Lehrun, Ces mots n'existent pas dans l'éd. de 1817. Ed. de 1817 Page 377. ... il rn amusait moins.
—
—
:
—
ni
ennuyait.
Page 377. Page 377.
...
la froideur.
et
chante exactement
Page 378. Page 378.
resque.
comme
la
:
— Ed.
celle
it
— Toute phrase a été — L'éd. 1817 ajoute
comme AP^^
glacial,...
... ...
Il
F esta.
1817
de Capoue.
:
très froid.
— Ed. 1854
:
comme
Capoue.
celles de
Page 379.
:
part difficilement.
...
ajoutée en 1826.
:
...
—
quon me
passe ce mauvais mot si pitto-
Ed. 1817
quon me
:
passe ce terme de
coulisse, qui est si pittoresque.
Page 379.
— L'éd. de 1817
porte la note mort en mars 1817. Page 379. ... fai perdu les deux basques de mon habit. les deux basques de mon habit so?it Ed. 1817 Guglielmi...
...
suivante
:
On
—
dit
que Guglielmi
est
:
déchirées.
—
L'éd. de 1817 ajoute Page 379. ...la force de critiquer. Ce premier jour de San-Carlo, un des grands buts de mon voyage, (chose unique pour moi !) na pas été
au-dessous de
mon
attente.
Mais
fermeté de caractère.
:
je dois cela à
quelque
—
Ed. 1817 Page 379. ... effrayer les spectateurs. A demain les drôles de sensations qui troublaient les
spectateurs.
l'indication
Les
suivante
éd.
:
1826 et 1854 portent
entre
parenthèses
:
(12
ici
J.),
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME
451
I
sans doute (12 jarwier). Les deux para(j;raplies, datés en 1826 du 12 février, étaient", dans l'édition de 1817, datés du 12 janvier l'indication (12 J.) avait probablement été portée par Stendhal sur la page de l'exemplaire de 1817 remis à l'imprimeur pour la nouvelle édition, à titre de simple mémento. Il n'y avait aucune raison pour la maintenir nous la supprimons, comme Pour toute étant une erreur d'impression de 1826. la description de San Carlo, Stendhal n'a fait que ;
;
—
reproduire l'édition de 1817, à l'exception de quelques courts fragments que l'on trouvera à V Appendice.
Page 380.
une
...
Je vois dans présenté
— L'éd. de 1817 ajoute
idée de ceci.
loges des
les
dames auxquelles
foime mieux ma
;
sensation,
et
:
je
puis
être
je
reste
au
parterre.
Page 380.
plus que
...
plus que la meilleure
Page 380.
içre de bonheur.
...
— Ed.
cette constitution... loi.
— Ed.
1817
triotisme.
Page 381. Page 381. Page 381. Page 382.
1817
:
peut être incognito.
à remarquer...
...
:
pa-
iVre de
:
— Ed.
les petites loges incognito...
...
les petites loges oii l'on
1817
— Ed.
1817
:
à observer.
— Ed. 1817 fumée — Ed. 1817
noire. fumée obscure. ... on allait s'y précipiter. Je me retournai vers mes compagnons, voyageurs anglais ...
:
:
:
je trouvai des figures de bois qui
regardaient
Page 382. ... dans la recherche des 1817 dans les moyens.
fumée.
la
moyens...
—
Ed.
:
Page 382. je
...
me mis
que
je
m'aperçus
de...
—
Ed. 1817
que
:
à sentir.
— Ed. 1817 dames. — Ed. 1817 tend absolument — Ed. 1817 Page 382. dans plusieurs Page 382. Page 382.
...
les
femmes...
...
l'on
n entend
:
pas.
les
:
l'on n'en-
pas.
...
cours
les loges.
loges
;...
:
Je
ROME, NAPLES ET FLORENCE
452 Page 382. ajoute
Page 383. y
-
presque aussi maui>aises que
...
— Ed. 1817 Il
—
incroyable.
L'éd. de 1817
Il est fort réel.
:
Page 383.
ce reproche
...
Il
:
du dernier mauvais.
y a dans
ces décorations...
celles
—
de Paris.
Ed. 1817
r
a, entre autres.
— Ed. 1817 de manière quon — Ed. 1817 à qui quelles Page 383. appartiennent. à sa Page 383. femme. — Ce pas Page 383.
...
on
...
ce
çoit...
:
voit.
font.
n'est
très jolie
...
elles
:
l'avis
de l'annotateur inconnu de l'exemplaire appartenant il écrit en elTet en marge à M. Barbery de Nice :
:
Une grande poupée miince, sans comme un satin neuf, physionomie
l'était
blanche
grâce,
«
aussi bête que
colonel corse échappé du service français
le
depuis l'abdication de Bon[apartel. Elle était fille d'une maîtresse de pension de Milan ayant été femme de chambre française émigrée. » Nous remercions vivement M. Barbery de l'obligeance avec laquelle il nous a communiqué ces curieuses notes, dont il nous avise qu'il a à peu près identifié l'auteur ce serait Sergent, beau-frère du général Marceau. Paragraphe ajouté Page 383. ...de mon ambassadeur. en 1826. :
Page 383.
...
donnons.
Page 383.
...
— nous savons donner... — Ed. 1817 nous — Sur Acerbi, journal payé à M. :
Acerbi...
Vie de Haydn. Appendice, nO VII. La note de 1817 finit à Voyez la Biblioteca journal italiana, de Milan. En 1826, Stendhal ajoute journal payé à payé, etc. Un carton de 1827 donne M. Acerbi par voir notre édition de
—
la
:
:
:
—
Page 384. ... au cabinet littéraire. Stendhal ajoute en marge sur l'exemplaire de Rome Rue San-Giacomo (Napoli). Voir le fragment de la 1''^ édition, Appendice, page 301 du tome II. :
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DV TOME Page 384.
comme
...
trop libéral (1817).
1854 ne portent ])as cette date ajoutée dans un carton de 1827. et
Page 384. ... sont des Lyon renforcés. du 20 février a été ajouté en 182G.
Page 385.
milanais
...
et fort bel
ont été ajoutés en 1826.
mais
1826
éd.
elle
a été
— Ce paragraphe
— L'cd.
Page 384. ... sera pitoijable. Rien de plus juste.
— Les
;
453
I
de 1817 ajoute
— Ces mots
homme,...
—
Page 385.
:
... mademoiselle Colbran. Ed. 1826 et 1854 mademoiselle C***. Il s'agit évidemment de la Colbran, la future M""^ Rossini (voir Vie de Rossini). Il :
n'y a plus aucune raison pour maintenir L'édition de 1817 donnait le nom entier.
Page 385. Page 3-^5.
... ...
Ed. 1817
:
—
l'initiale.
Ed. 1817 dix-sept ans. Tachinardi s'éteint, et Crivelli se glace. après Tachinardi. quatorze ans.
— —
:
—
Page 385. ...de Favart,... Ed. 1817 de VOdéon. Page 385. ... et la misère... Ajouté en 1826. Page 385. Madame la princesse Belmonte remarque... Ed. 1817 La duchesse de C*** me fait observer. Page 386. ... chez madame Formigini... Ed. 1817 :
—
:
—
chez la duchesse.
Page 386.
...
des missionnaires méthodistes.
graphe ajouté en 1826.
—
:
Para-
—
Page 3S7. ... pour ne pas i'ivre avec une impie. Ces mots ont été ajoutés en 1826. Page 387. ... qui a voyagé de Paris à Saint-Cloud...
—
Ed. 1817
:
le
lecteur qui
fie
connaît,
etc.
—
Page 388. ... et quelle aime peut-être encore,... Ed. 1826 et 1854 -.et qu elle aime encore. Stendhal a ajouté peut-être sur lexemplaire de Rome. Page 388. ... fort commun ;... Ed. 1817 fort plat. Page 388. ... on pilerait... Le traducteur anglais de 1818 ne manque pas d'imprimer you might pillage Il on pillerait ! Ce non-sens a compris
— —
:
:
.'
:
RoMD, Naples et Florence,
II
29,
ROME, NAPLES ET FLORENCE
454
existait d'ailleurs dans l'édition de 1817
corrigeait
Page 388. énergie.
:
...
;
mais Verrat.
on
pilerait.
un
caractère de cette profondeur et de cette
— Ed. 1817
un
:
tel
caractère.
—
Ed. 1817 et 1826 Page 388. ... rn étonne toujours. dans certains caractères de femmes m'étonne toujours. Sur l'exemplaire de Rome, Stendhal a ajouté de ce pays, que Colomb a également ajouté en 1854. Toute Tout cela est caché, est la fin du paragraphe depuis :
:
:
de 1826.
Page 389.
...
on pourrait
l'exemplaire de
Et
d^ ailleurs
est gai,
le
le
...
les
— Groupe de
Stone-Henge... la
monuments
plaine de Salisbury, en Angle-
terre. ...
m,ouve-
est triste.
mégalithiques, dans
Page 390.
— Sur :
tableau sur lequel se détachent
ments de passion
Page 389.
la leur faire entendre.
Rome, Stendhal ajoute en marge fond du tableau est triste; même s'il
comparable à
madame
Pasta...
—
Cette
allusion à M^^^® Pasta ajoutée en 1826.
Page 390. Page 390.
courtisanesques...
...
des heures entières.
phrases ajoutées en 1826.
Page du Page Page
390.
— Ajouté en 1826. — Ces deux dernières — Cette ou
...
...
de comparable.
restriction
:
moins, n'existe pas dans l'édition de 1817. 391.
391.
... ...
séduits...
— Ed.
1817
:
charmés.
— De Brosses
une chose de convention,...
« Après tout, 1739) disait déjà qu'est-ce que l'indécence dans Icc usages, si ce n'est
(Gênes,
le
l^J"
juillet
:
défaut d'habitude de ces usages
mêmes
—
? »
cela Page 391. ...le prêtre de rendrait. Ed. 1817 dépend de la pruderie. La dernière phrase a été ajoutée en 1826. Carton 1827 inspiré parle de l'endroit (page 186 marquée par erreur 168). Page 392. ... toutes les cent lieues. Cette dernière plirase ajoutée en 1826. :
—
:
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME Page 392.
passager
état
...
et violent.
—
-
ajoutée en 1826.
Page 393. 1854 donne :
...
M. le
M.
de
de Roc*
nom
I
^io3
La parenthèse
—
Rocca-Romana ? ? Une note de
Rom*
Ed. 1826 et
Le Petit
l'ex.
complet.
—
Ed. Page 393. ... depuis quil adore Saint Janvier ? 1826 et 1854 depuis qu'il ? La fin de la :
phrase est ajoutée par Slcndlial sur l'exemplaire de Rome, ainsi que sur l'ex. Le Petit. Ce qui précède, depuis ils se sont crus mystifiés, n'existait pas dans l'édition de 1817. :
—
Page 393. ... ou la Forêt des Ardennes... Ed. 1817 que la Tempête ou le cinquième acte des Femmes de Windsor.
Page 393. Page 393.
par
— Ed. 1817
par en France,... Au château de Vizile, en France. Page 393. ... jusqu'à trois heures du matin. nous faisait passer une partie des nuits. Page 394. ...et des Nouvelles Castillanes,... ...
écrit,...
pleine des souvenirs des
Page 394.
:
Au château de B***,
...
les
romans
et
du
:
ht parole.
— Ed. 1817
— Ed. 1817 — Ed. 1817 — Dans
:
:
:
théâtre.
jouissances des beaux-arts.
l'éd.
de 1817, ce développement est ainsi conçu « Chaque imagination fait parler à sa manière ces personnages :
qui se taisent. Ce genre singulier va peut-être s'éteindre il
;
eut son développement à Milan, dans les temps bril-
du royaume d' Italie. U faut de grandes richesses, et pauvre théâtre de la Scala na peut-être plus que deux ou trois ans de vie. » Page 394. ...en Europe. Cette dernière phrase ajoutée en 1826. Page 394. ... est glacé par les... Ed. 1S17 ne comprend rien aux. Page 395. ... dans cette tête. Ed. 1817 // se trouve dans cette tête le génie du peintre joint à celui du musilants le
—
—
—
cien.
Page 395. ...de ne jamais parler de Vigano.
:
:
— Ed. 1817
:
ROME, NAPLES ET FLORENCE
456
Environné de quatre-iàngts clonseurs sur la scène de Milan, ayant ù ses pieds un orchestre de soixante musiciens,
il
fait impitojjahlement
une matinée, deux mesures que
recommencer, toute danse pas à son
l'on ne
idée.
C'est de ce passage sur à Mareste
:
«
Viganô que Stendhal
L'article sur Viganô, c'est
disait
mon cœur
et
nion sang, comme dit Parny. » (Lettre du l^"" décembre 1817, Correspondance, tome II, p. 44). On sait l'admiration furieuse que Stendhal professait pour ce compositeur de ballets la Correspondance de 1816 à 1820 fourmille de détails enthousiastes. Au retour de son voyage en France, en septembre 1819, Stendhal avait même rédigé, sur Viganô et le ballet des Titans, un article qu'il destinait au Journal de Paris et qui ne vit jamais le jour (voir lettre à Mareste du 2 novembre 1819, Corresp., tome IL pages 163 et 165). Stendhal note cependant, à Milan, le 22 décembre 1819, « Rossini me fait voir après un dîner avec Rossini un défaut dans Viganô trop de pantomime, pas assez de danse. Oter l'armure à un héros. » (Correspondant, 25 septembre 1909, article de M. Blanchard de Farges, ;
:
:
p. 1098.)
Page 395.
—
Ed. 1817: un horizon du plus beau sombre. Note sur l'ex. est un effet à la Viganô. de Civita-Vecchia « Le 4 février 1817, fêtais à Pouzzoles. Donc fai vu Naples en même temps que M. de Stendal (sic) que je trouve très menteur. C'est un ...
—
Cela aussi
:
libéral jacobin. »
— Ed. 1817 d'applaudir. Paris. — Ed. 1817 de grand Page 396. sans doute cœur dans rue de Richelieu. — Cette note Page 396. de Page 396. ...de
claquer...
:
à
...
:
la
...et rit
leurs griffes vertes.
de 1817 a été légèrement modifiée p; r Stendhal pour figurer dans l'édition de 1826. Elle commençait « J\P^^ Digottini est un exemple à peu près parainsi fait de ce beau idéal ; Paul et Albert s'en approchent :
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS souvent, larulis
ijiir
DL'
M^^^ h annij Bias
TOME
'l57
I
genre fran-
est le
çais dans toute sa pureté. Les ballets de (îardeL etc.
»
par une ])arenthèse (liepnse de Psyché, Aljieri. 1817). An lieu (le Shakspeare, on lisait
et finissait
:
:
—
Page 397. ... trois fois par semaine au moins. Ce paragraphe depuis Je suis monté hier au V'ésui'e, :
est de 1826.
—
Page 397. ... on ne savait pourquoi. En marge de ce développement, Stendhal écrit sur l'exemplaire de Rome Ceci est-il ennuyeux Supprime-le donc {apos.-^
:
trophe adressée à Colomb ou à Crozet).
Page 398. Page 398. et 1854
tous les torts.
...
eu
le
pour que
la
ait
... :
— Ed. 1817 temps
:
tous les reproches.
d'entrer...
—
Ed. 1826
révolution pût entrer dans
l'art.
Stendhal a corrigé sur l'exemplaire de Rome ait eu le temps d'entrer ; nous adoptons naturellement cette :
excellente
Page 398.
correction.
—
musique française ;... Cette phrase dans l'éd. de 1817. des mots suivants Quelquefois j'entre en doute de mes idées les plus ...
la
est précédée, «
fondamentales.
:
»
Page 398. L'auteur
n'est
pas Français.
patriotisme d'antichambre,
comme
— Ed.
disait
1817
:
Le
M. Turgot à
propos du Siège de Calais, va se soulever contre moi. Page 399. ...y tenir. Ed. 1826 et 1854 s'en tirer. Nous corrigeons d'après un carton de 1827. Page 399. ... mais elle est bien jolie. Ed. 1817 Les plus grandes des jeunes élèves, surtout la Pepina et
—
:
—
:
Merci, sont déjà des danseuses fort agréables. Peutla Pepina ira-t-elle au grand ; sa danse a une physionomie. la
être
Page 399. Aujourd'hui 14
mars,...
— Ed. 1826
d'hui, 14 février, erreur évidente, corrigée
Aujouren 1854. Ce :
paragraphe, qui n'existe pas dans l'édition de 1817, avait été ajouté par Stendhal, pour l'édition de 1826, à la suite sans doute de la feuille imprimée de 1817 ;
ROME, NAPLES ET FLORENCE
45S
en 1817, cette partie du journal était datée du 14 février c'est ce qui explique l'erreur.
or,
:
—
La phrase, en proscriptions (1799-1822). la maison, n'existe pas dans l'édition de 1817. Ed. 1826 et 1854 Page 400. ...se rapproche de... Page 400.
...
depuis
Le maître de
:
—
deçient
carton de 1827.
Page 400.
chez Al. Bianchi...
...
dessins de Ai. Bianchi.
Page 400. depuis
lequel ennoblit.
...
Comment
:
Page 400.
nos
:
Nous corrigeons d'après un
d'espion.
celui
— Ed.
1817
i>oir les
— La du paragraphe ajoutée en 1826. — Ed. 1817 deux ou — Les de 1826 fui
artistes,
huit ou dix ans.
...
:
trois ans.
:
Page 401. Et que les hommes aient été... éd. et 1854 portent ces deux lignes de points. Nous pensons qu'on peut rétablir ainsi la suite des idées Et que les hommes aient été assez niais pour abandonner une pareille religion, cest ce quil est assez difficile de comprendre. Mais Vamour du nouveau, etc. Cette partie du développement, depuis la religion des :
:
Grecs, n'existait pas en 1817.
Page 401. ... Ed. 1826 Stendhal
les
les
:
mot remarquables au mot lui un peu plat. Page 401.
plus
sur l'exemplaire de
a,
le
...
—
plus remarquables du royaume,...
1854
et
conseiller
notamment d'un Essai
forts,
d'Etat
du
forts
Rome,
royaume.
substitué
le
jugé sans doute par Cuoco.
—
Auteur
historique sur la résolution de
Naples, traduit en français par Barrère, et qu'avait lu Stendhal.
probablement
Page 402.
lago...
...
— Ed.
sens. C'est l'exemplaire de
intéressante
Page 402. Page 402.
...
correction.
chanteuse
...
de Rossini,
:...
1826 et 1854: Sagor, nonqui nous donne cette
Rome
— Ed. 1817
à ces grands hommes. l'analyse
:
actrice.
— Voir dans
de VOtello, et
la
la
Vie
critique
du
•
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME
459
I
Dans réditiou de 1817, le paragraphe sur Rossini l'a très borne aux lignes suivantes
livret.
Otello se
:
bien secondé. J'ai essuyé cinq fois cette rapsodie. Notez
que Desdemona (AD^^ Colbran) a beaucoup du physique de Mlle Maillard.
Page 403.
...
un
est
ténor divin.
plaisir.
—
-
Ed. 1817
:
ni
a fait
—
Ces deux dernières phrases Page 403. ... vî étonnent. sur Chateaubriand et Paër ajoutées en 1826. Page 403. ... entre autres le duo du premier acte entre les Ces mots ont été ajoutés en 1826. deux femmes.
—
L'édition de 1817 ajoute théâtres
chantants
:
cest
:
Voilà la i^éritabte forme des
un
cercle.
La
ligne
du
théâtre
à V extrémité du diamètre (Théâtre des Variétés, de Paris), ou mieux encore
une perpendiculaire
est
vers
le tiers
élei^ée
de ce diamètre.
Cette question de
mathématiques décidera du
sort futur
de la musique dramatique. Les grands théâtres, etc.
Page 403. sur
l'ex.
—
Travaso delV anima. en marge Faux.
il
...
Le
Petit, et
:
gondoletta.
La
Note barrée hiondina in
—
Ed. 1826 et Page 404. ... M. le comte Galenberg. 1854 AL le comte Gallenberg. II s'agit du comte de Galenberg, compositeur de ballets, dont parie Stendhal dans une lettre du 6 avril 1822 (Corresp., tome II, page 243). Cet Allemand avait épousé la célèbre Giulietta Guicciardi, que Beethoven a immortalisée en lui dédiant son admirable sonate en ut dièse mineur (sonata quasi una fantasia dedicata alla mada:
migella
nO
contessa
Giulietta
Page 404.
...
Guicciardi),
op.
27,
—
la premiers tempistes du monde.
Ajouté en 1826 depuis
Page 405. ...du les
di
2.
:
On
se plaint de voir Crivelli.
— Ed. 1817 vagabondages de V imagination. — Les
côté des spectateurs ?
spectateurs.
Page 405. ... les deux dernières phrases ajoutées en 1826,
:
vers
ROME, XAPLES ET FLOUENCE
4G0 Page 406.
ny
...
forme quiin spectacle intéressant.
L'édition de 1817 ajoute
—
ne s'y fait connaître que par des bienfaits, et, en note -Vos princes viennent de :
et
:
consacrer plus de cinquante millions
au soulagement des
peuples en 1817. C'est là ce que Stendhal appelait « les notes pieuses et révérencieuses » (voir notre
Avant- propos).
Page 406.
qu'un atome...
...
—
Ed. 1817
:
qu'un petit
citoyen.
Page 406.
—
•
...
fait
Ed. 1817
Page 406
un
sacrilège de votre applaudissement.
vous en empêche.
:
sont égo'istes
et
bonnes gens,...
— Ed. 1817
:
sont très respectables.
Page 407. ... centre de 1827 centre de centre de en note
police et de vexation.
L'ex.
:
:
— Carton
Le Petit porte Voir
vexation.
tracasserie et de
Turin.
—
Page 407. Ce genre d'ennui, inconnu à
Paris,... Ed. 1817 Je le dis si?icèrement, cela est tout à fait inconnu à Paris ; mais, dans les petits états d' Italie, cest la vexation de tous les moments. De plus, une note, au mot Paris, dit et plus que jamais en 1817, sous le ministère d'un homme supérieur (le duc de Richelieu). :
:
—
Page 407. Que veut-on que fassent toute la journée... Ed. 1826 et 1854 que veut-on que fassent huit ou dix toute la jourministres. Un carton de 1827 ajoute :
:
née.
—
Page 407. ... et meurent d'envie d'administrer Ajouté en 1826. Colomb, en Page 407. ... deux ou trois millions... .>*
—
1854, ajoute
même un Page 408. Page 408.
...
:
de revenu, qui est
inutile, et qui
est
contre-sens. à charge de revanche
;...
—
—
Ajouté en 1826.
immenses. Ed. 1826 et 1854 avec tout le poids de leur grandeur et de leur habit brodé. Nous adoptons la correction portée par Sten...et leurs nez
:
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME
^iGl
I
l'addition et leurs dhal sur l'exemplaire de Home nez immenses est tout un taldeau. L'édition de 1817 dit siniplenient avec tout le poids de leur grandeur. :
:
Page 408.
pour obtenir une armée courageuse.
...
ton IS'll f ai pensé qu' il pour obtenir, etc.
Page 408.
des plaisirs de la descente.
...
Vagrément.
Page 409. ... au eu je forme contre-sens
—
:...
car
;
théâtre.
Page 409.
tout essoufflé.
...
mots
est
lui.
1854
— Ed. 1817 dans un
:
de
s'agit
il
la
...
de
ca/'é,
qui
buvette
du
r[oi]
:
Histoire de la
F[erdinatid]
ce sujet.
ne
tête
du
reconnaît
La lecture des derniers
douteuse.
— Ed. 1817 — Ed. 1817 que de F — Cette Page 410. Cet amateur phrase ajoutée en 182G. — L'éd. de Page 410.
Page 410. Page 410.
:
— Stendhal ajoute en marge,
Rome
sur l'exemplaire de G"' Murât que le pas ; j'ai à penser à
— Car-
jidiait tout ce
:
autre que...
:
si ce )i'est.
émotion....
...
que
:
cette
dernière.
dernière
délicat...
...
ajoute
ici
:
civilisation
trace
Cet aspect,
ramènent au bon
et le
de 1817
:...
mouvement de
sens.
la
mer,
me
—
Ed. 1826 et Page 410. ...le papisme et ses rites font... 1854 le p et ses r.... font. L'exemplaire de Rome et l'ex. Le Petit donnent les mots complets. Toute Page 411. ... la gaieté d'un méthodiste anglais. grand avantage quand le papisme^ la fm depuis ajoutée en 1826. Ed. 1826 et 1854 Page 411. ... lord Chichester,... Nous indiquons le mot complet lord Chiches*** :
—
:
—
:
.
d'après l'éd. de 1817.
Page 411. Oui, mais...
—
Ed. 1817 Si vous échappez à que la vanité blessée de Canning et de Lord Castelreagh vous prépare, les Américains, etc. la révolution
:
ROME, NAPLES ET FLORENCE
462 Page 412. dix
se réi^oltera onze.
... il
— Carton 1827: on Rome
phrase dans l'exemplaire de Petit, a écrit tait
dans
Page 412.
:
l'éd.
conquerra, au lieu de vaincra, qui exis-
de 1826 et que nous maintenons.
V orgueil de la noblesse.
...
de paragraphe, depuis ajoutée en 1826.
Page 412.
:
Parmi
en soupirant.
...
le
complétant la et dans l'ex. Le
onze. Stendhal,
et il
fois,
—
11
les
— Toute
cette fin
épigrammes, a été
s'agit sans
doute de
lord North, père de la célèbre lady Douglas Glan-
femme d'un
bervie,
femme du
lord irlandais, qui va être citée
même temps
plus bas, en
que
la
marquise Lansdowne,
ministre anglais.
—
Page 412. Milady Douglas, milady Lansdowne. Ed. 1826 et 1854 Milady Dou***, milady Lansd***. L'édition de 1817, la traduction anglaise de 1818 et l'ex. Le Petit donnent les noms complets. :
Page 412,
...
—
Voir à ce (tome II, page 302), un fragment édition que Colomb n'a pas reproduit vint briser tous les métiers.
sujet, à V Appendice
de
la
1^^
en 1854. La Page 413. ... manqué trois riches mariages. depuis cet amant me parlait, ajoutée en 1826.
—
fin,
:
TOME SECOND
—
Ce paragraphe, daté Page 2. Voulez-vous trouver... dans l'édition de 1817 de Naples, 25 février, commence « Je reviens de Pœstum. ainsi dans cette édition :
Route pittoresque. Voulez-vous,
Page
2.
...
des
ménages...
—
•
coquille regrettable.
Page
2. ...
par un magicien)...
ajoutée en 1826.
etc.
Ed.
»
1854
— La
:
des manèges,
dernière
phrase
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME
II
''l63
—
Note de 1817 non HohJiouse (1817)... en 182fi (sans doute oubliée). Colomb lu laisse égalenienl de coté en 1854. Sur l'exemplaire Page 3. ... on a lu tant de isolâmes. Page
2.
...
reproduite
—
Taime cette de Rome, Stendhal a écrit en marge caserne avec les mots écrits au charb[on] par un soldat Le passage, depuis pour peu quon (la suite illisible). tant de volumes, a été ajouté ait l'habitude jusqu'à :
—
:
:
en 1826. Page 3. ... mais foubliais qu il est Allemand,... apparemment que L'édition de 1817 dit simplement
—
:
je
Page
nai pas 3.
sens intérieur.
le
la plate
...
—
monarchie,...
monarchie. Carton 1827
:
1817
Ed.
:
la
la plate
—
Voir notre Avant-propos. d'une révolution... V immense bienfait d'une Carton 1827 L'éd. de 1817 Page 4. ... faisait maison nette. Même dans son art, il ne vit pas en quoi ajoute ici
Page Page
3.
dans Michol.
...
4.
V immense
...
—
-
bienfait
:
—
:
péchait Racine.
Page 4. 1854
... :
de la
barrière de Pantin,...
—
Ed. 1826 et
de la douane de Pantin. Stendhal a substitué
barrière à
douane sur l'exemplaire de Rome.
l'épisode de la barrière de Pantin, voir les
— Sur
Mémoires
d'Alfieri, partie IV, chap. xx.
Page
5. ...
mécanisme de de comprendre l'histoire de
de comprendre
le
Ed. 1817 mécanisme de la liberté. Page b. Dominé parla défiance,... :
plein de défiance.
5.
Voir
^
Hume
et
— le
1826 et 1854
:
Nous corrigeons d'après un carton
de 1827.
Page
— Ed.
la liberté.
Ino e Temisto.
—
La
fin,
depviis
:
Il
n'y a peut-être rien, ajoutée en 1826.
Page Page
6.
...
depuis peu...
—
Ed. 1817
:
depuis dix ans,
—
Ed. 1817 à mademoiselle Colbran ... à la première chanteuse. Ed. 1826 et 1854: à M''^ C***. L'ex. Le Petit porte en marge Merci. 6. ...
:
:
:
-
ROME, NAPLES ET FLORENCE
4G4 Page
G.
sont
plus
—
Ed. 1826 et 1854 Faute évidente. L'édition de 1817
de plus sots.
sont
...
(les
sots.
donne bien sont de plus sots. Page 6. C'est un Allemand...
:
:
—
homme Page
6.
allemand.
triomphe de Haydn.
Page
de la mémoire
7. ...
A
Un
:
gentil-
— Ed. 1817 de mon âme. — L'éd. de 1817
où Haydn triomphe
...
1817
Ed.
; ...
le
:
musique de Gallemberg est 2 mars 1817. Je ne saurais dire combien je suis attristé de quitter Naples sans avoir eu une seule jouissance musicale.
ajoute
ici
sur tous
:
Milan,
la
pianos, et continue
les
—
:
Je vais au théâtre, etc.
Page
7.
...
Iffland...
—
1826
Ed.
L'édition de 1817 donne bien
Page
— —
madame
ni
7. ...
1854
et
Island.
:
Iffland.
:
La
Pasta.
fin,
depuis
:
Si
L'édition de 1817 conMars, ajoutée en 1826. Après tient ici un paragraphe, supprimé en 1826 Vestris, je place Galli le chanteur ; Vliomme qui, dans Âfii'^
:
même semaine, fait le prince hongrois de la Testa di bronzo, Legerezza, petit poète romain au service d'un lord de mauvaise humeur dans Teresa e Claudio, et la
le
bon paysan suisse de
a reçu du
Page
8.
...
ciel le talent
une
chose
l'exemplaire de
dans
goût
le
par amour de Weigl,
la Folle
de la comédie. fort
en
rare
Italie,...
—
Sur
Rome, Stendhal ajoute en marge
littéraire, voir
l'emphase de tous
les
:
prosa-
teurs vivants.
Page
8.
ajoute
Page
9.
... :
Francesca
tragédie de
—
M.
du Rimini.
—
Je vois deux exceptions...
patriotisme d'antichambre de n'existe plus en
Léd. de 1817
-
Pellico.
M.
France que pour
Chaque
—
•
Ed. 1817
:
Le
Turgot,qui aujourd hui la
musique,
est le
grand
défend avec fureur ses plus mauvais écrivains. Baretti leur reprochait déjà ce ridicule
faible,
italien.
il
y a
ville
trente ans. Je vois
deux exceptions,
etc.
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME
465
II
—
L'éd. 1817 dit Page 10. ... fortement occupé... simplement occupé. M. /?*** me Kd. 1817 Page 10. ... me disait ... :
—
:
disa it.
—
La Jeunesse de Page 10. ... corrigée pur M. Du^'ul. Henri V est en efl'et une amusante comédie tirée par Alexandre Duval d'une pièce ol)scène, attribuée à Charles II, roi d'Angleterre, Mercier et intitulée en certain lieu, comédie très morale, en cinq actes très courts, dédiée aux jeunes princes, et qui sera représentée, dit-on, pour la récréation des Etats Généraux^ :
par vm disciple de Pythagore (Venise [Paris], 1789, in-80).
Page
10.
le
...
Beaumarchais de
ce pays,...
ajoutés en 1826.
—
Ces naots
—
La fin ajoutée 10. ... ce que Picard est à Culdoni. en 1826 depuis Chez ce poète, le maître de la maison. L'édition de 1817 termine ainsi Encore dans ce genre
Page
:
:
il
?iy aura rien en Italie qu après les
deux Chambres.
eux-mêmes, et en sont encore au traité du poème épique du P. Bossu. Le comique italien aura la couleur du Philinte de d'Eglantine. Ils
Page
n osent pas
11.
...
être
—
que Versailles.
-
Aussi bien
les
guides
appellent-ils toujours Caserle, à cause de son château
Versailles de Naples ». chaud en hiver et frais en été. - Ed. 1817 quon y a toujours chaud. Aujourd'hui les tliermomètres dans les appartements étaient à 16 degrés. Page 12. ... par Davide et Lahlache. Ed. 1826 et 1854: par Davide et Nozzari. Stendhal a substitué le nom de Lablache à celui de Nozzari sur l'exemplaire de royal.
Page
11.
le
«
—
...
:
—
Rome. Page
12.
depuis
de V incrédulité.
... :
Jamais
de 1817 reprend à
Page
12.
...
trois
ny
il :
— Tout ce
développement
ajouté en 1826. L'édition Partie i est pour Naples. eut,
officiers...
—
Ed. 1817
:
trois capi'
taines.
Rome, Naples et Florence,
II
30
ROME, NAPLES ET FLORENCE
466
— Ed. 1817 par mes Page passé dans musée... — Ed. 1817 y ont r Page de David. — Cette dernière phrase ajoutée en 1826. — Cette phrase ajoutée Page que en 1826. — Ed. 1817, 1826 Martin Page Page
12.
ti'ois
qui m'ont dit
...
le soir...
:
capitaines, qui in ont dit que, etc. Ils ont
13.
ce
:
passé.
Ils
13.
...
14.
...
14.
et 1854
existence
j'en
tire.
Scriblerus...
...
Martin
Il s'agit d'une satire sur abus de l'érudition, qui figure dans les œuvres de Pope sous le titre de Mémoires de Martinus Scriblerus. On croit qu'elle est en réalité du célèbre médecin écossais Jean Arbutfinot, ami de Pope et de Swift. La traduction anglaise de 1818 écrit bien Martinus Scriblerus. :
Scriblerius.
les
:
—
Page
14.
:
pour
...
cette
comédie, en 1817.
—
Ed. 1817
:
J'ai donc raison de dire que, dans tout ce qui n'est pas beaux-arts,
l'
Italie est
à un
siècle
terre.
Page
14.
...
Peinture en
mauvais Italie,
la fin
Page 14. ... que ceux-ci ont eu Ajouté en 1826. Page 15. ... peut fort bien se plaire de
—
citoyens.
note à
Rome, Stendhal a
en arrière de l'Angle-
de
Cf. l'
Histoire de la
Introduction.
la lâcheté de
—
—
Sur l'exemen marge la pointe
passer. écrit
ç>endre.
•
suivante contre sa bête noire, M. Villemain M. Villemain ferait dix pages de ceci, et ensuite deux articles pour pousser ces dix pages. Ici s'arrête la partie Naples dans l'édition de 1817 les pages qui suivent, jusqu'à la page 65, sauf deux courts fragments que nous indiquons, ont été ajoutées en 1826. Voir la suite de l'édition de 1817, dans V Appendice, 8 mars 1817. L'édition de 1817 donne, pour ce paragraphe, une fin un peu différente, que voici Donc il est impossible de créer une nation pour les arts, ce qui semble être le problème des gens qui veulent rétablir la Grèce. Les :
— ;
:
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME
4G7
II
et de Sparte ne feraient que donner une couleur particulière à la sotte uanité de la nation. Si l'on recréait la Grèce, on n obtiendrait que des NewYork et des Pliiladelphie, pays rebelles aux arts. Qui le croirait ? Ces Grecs ont déjà de la vanité. Dans les jeunes gens, c'est la rouille qui empêche de croître. Ces pauvres Barbares ridicules n'accordent de supériorité à l'Europe que dans la mécanique. les Ed. 182G et 1854 Page 15. ... la combattit...
soui'enirs (V Alliènes
—
:
combattit, faute d'impression évidente.
—
Un 16. ... l'instrument du supplice de sa sœur. carton de 1827 remplaçait presque tout ce paragraphe par plusieurs ligues de points.
Page
Page et
têtes
—
un mot à l'officier de service,... Ed. 1826 On remarqua au parterre quinze ou vingt noires. S. M. dit un mot, etc. Nous corrigeons
16.
...
1854
:
d'après l'exemplaire de
Rome.
—
on attacha au collet de leur habit... Ed. 1826 et 1854 On leur attacha une queue postiche. Nous corrigeons d'après un carton de 1827. Page 17. ... le plus grand général de la nation. Ed. 1826 et 1854 de la république. Nous corrigeons d'après un carton de 1827 l'auteur a voulu évidemment supprimer la répétition du mot république.
Page
16.
...
:
—
:
;
:
Page
23.
...
conduite non imitée à Gênes.
Bentinck.
Page
M.
23.
M.
Un
propre et donne
:
—
Ed. 1826 et 1854 carton de 1827 supprime le nom
de Talleyrand...
de T***.
— Par l'amiral
Un
:
Français aurait
—
dit.
à une personne auguste. Au roi Ferdinand. C'est à cette anecdote que Stendhal fait allusion dans une note du chapitre xli de la Vie de Rossini : « Les amiraux Nelson et Carracciolo anecdote
Page
26.
...
;
du cadavre debout sur la mer. » Page 26. ... les fureurs de Conforme aux éditions de 1826 et 1854. Nous pensons qu'il faut lire la
—
réaction, ou,
comme
l'indique l'ex.
Le
Petit, la reine.
nOME, NAPLES ET FLORENCE
4bb Page
Cest
27.
Rome Page
:
28.
là que...
— Ed.
1826
et
1854
:
Cest
le
Correction de Stendhal sur l'exemplaire de
lieu où.
c^est là ...
que
;
nous l'adoptons.
ses petites passions
—
Les où Nelson, Hamil-
personnelles.
détails de cette tragique aventure,
ton et l'ancien modèle dont il avait fait sa femme jouent un si triste rôle, ont été vraisemblablement tirés par Stendhal de récits contemporains, notamment de Cuoco. Voir le livre tout récent de MM. Joseph Turquan et Jules d'Auriac Lady Hamilton, ambassadrice d'Angleterre, et la Révolution de Naples, Paris, 1913, librairie Emile-Paul. Voir aussi la 1^^ partie du roman de M. de Latouche Fragoletta, Xaples et :
:
Paris en 1799 (Paris, 1829).
—
Ed. 1854 un Page 28. ... à un troisième volume... deuxième volume. L'édition de 1826 avait deux volumes, celle de 1854, im seul. Cette correction donne la mesure de l'esprit de Colomb. :
— —
Page
Addition faite par 29. ... et tire la langue,... Stendhal sur l'exemplaire de Rome.
Il s'agit bien certaiPage 30. ... de Saint-Nicolas. nement de M. Demidolf. \o\t Correspondance, lettres du 23 janvier 1824 et du 5 décembre 1826 (ou plutôt Promenades dans Rome, 15 janvier et 2 juil1823) Journal d'un voyage en Italie de Colomb let 1828 Voyage d'Italie de la comtesse Potocka (p. 81) (Paris, Pion, 1899, p. 32). La fameuse Juliette Drouet faisait partie de la troupe de AL DemidofT (voir Victor Hugo et Juliette Drouet de AL Louis Guimbaud, Paris, Blaisot, 1914). Page 30. ... qui les écoute... qui l'écoute. Ed. 1854 ;
;
;
—
:
Nous préférons la leçon de 1826. Sur l'exemPage 30. ... un titre vaut encore mieux. plaire de Rome, Stendhal a écrit en marge une longue note dont AL Paolo Costa a pu déchiffrer les mots sui-
—
vants Preuve pour moi... Les écuyers Seller... à Milan... dans le blés... (?) Ils sont fort silencieux. :
((
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME
A
M.
Florence,
Page
Luclierini est
an^luises.
les vertus
le
4G9
II
premier anuint de toutes
»
—
Sur l'exemen marge « Ces princes sont despotes de droit et de fait ; mais les mœurs s'opposent à ce quils soient tyrans. L'extrême volupté rend peut-être ces maisons (?) trop peu compactes (?) pour s'opposer à un Lorrain qui se mettrait en tête de faire le Ferdinand VIL « 31.
débarquèrent en Toscane...
...
Rome, Stendhal
plaire de
écrit
:
—
Page 31. ... comme un Talleyrand,... Ed. 1826 et 1854 comme un T*** M. Paolo Costa note ici des cor:
.
rections de Stendhal, assez obscures, qui paraissent aboutir simplement à supprimer: comme un T***.
—
Ces trois mots sont d'ailleurs barrés sur
Page
31.
le
...
cardinal Giraud.
—
l'ex.
Note sur
Le
Petit.
Le
l'ex.
Excusez les sottises. Toute cette fin a été imprimée pendant que rauteur était en Angleterre. L'imprimeur a supprimé les anecdotes dangereuses Petit
:
suivant
«
»
lui.
—
Page 31. ... le brave capitaine... L'ex. Le Petit donne en note le mot colonel. Page 32. ... trois cent cinquante mille francs. L'ex. Le Petit donne en note 600.000 francs. Page 33. ... sans reçu,... Ed. 1826 et 1854 sans quittance. Stendhal, sur l'exemplaire de Rome, remplace excellemment quittance par reçu, qui est le
—
-
:
—
mot Page
:
propre.
33. ...et l'explication des...
— Conforme
aux
édi-
tions de 1826 et 1854. Stendhal pensait sans doute
aux fortunes amassées par ou,
comme
l'indique l'ex.
perdus en Espagne.
Page
34.
correction plaire de
Page
34.
jette...
...
jette est
les
Le
Peinture en
pouvoir,
aux millions
Ed. 1826 et 1854
:
jeta.
La
portée par Stendhal sur l'exem-
Jupiter Mansuetus. Italie,
«
»
—
Rome.
...
hommes au Petit,
—
Cf. Histoire de
chap. lxxxvi, note.
Rome, Naples et Florence,
II
30.
la-
ROME, NAPLES ET FLORENCE
470 Page
35.
— Carton 1827 Ferdinand ou Guillaume. — Carton 1827 par sa
...
par sa
Page
37.
piété ardente...
:
ardente.
...
:
pour obtenir L'ex. Le Petit ajoute « pour que son roi s^appelle Joseph ou Ferdinand (quelque chose comme ça) ». battre
se
:
Page
37.
fort
depuis dix ans.
...
— Carton 1827
se battra
:
bien pour
L'ex.
« pour ne pas être méprisé par les Le Petit ajoute carbonari de sa campagne (quelque chose comme cela) ». :
Page
38.
les rites
...
de la religion chrétienne,...
— Car-
Sur l'exemplaire ton 1827 les rites de la superstition, alors que de Rome, Stendhal a ajouté l'édition de 1826 portait religion chrétienne. :
:
Page38.
...
nommée justice...
—
Carton 1827: nomm.ée
—
Ed. 1826 et Page 38. ... d\n>oir pour confesseur... 1854 d^ avoir pour c Page 39. ... la terreur inspirée par les évêques,... Ed. 1826 et 1854 inspirée par les e Carton 1827 inspirée par les L'ex. Le Petit donne rois. CarPage 39. ... en travaillant sur cette passion... ton 1827 en sur cette passion. Page 40. ... à ces moyens ! etc., etc., etc. Carton 1827 Vous voyez dans les desseins de :
—
:
:
:
—
:
—
:
etc., etc., etc.
Page et
41.
1854
Rome, Page
à ces classes privilégiées
... :
aux
classes
privilégiées.
corrigé par Stendhal
:
à ces
:
— Ed.
1826 Exemplaire de
...
classes.
coups de fusils que les soldats napolitains tiraient au hasard,... Ed. 1826 et 1854: avertis par les coups de fusil, ils se sont, etc. L'addition est de la main de Stendhal, sur l'exemplaire de 42.
...
les
—
Rome. Page
43.
...
ce
brigand eût
été
Marcellus.
—
Toute
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME des
l'anecdote
depuis
Indépendants,
471
II
J'ajoute de
:
mémoire quelques faits, est tirée de l'édition de 1817, où elle ligurait à la lin, avant le Parnasse musical d' Italie en 1817. Voir Appendice, page 289. Ed. 1826 Page 44. ... les projets formés contre elles... et 1854 les projets contre elles. Nous corrigeons d'après un carton de 1827. Nous tirons ce Page 45. ... roman de AI. Manzoni.
—
:
—
dernier etc.,
Page
membre de phrase
d'un carton de 1827.
46.
ses chances de bonheur.
...
mœurs
]'oir les
:
—
Ed. 1826 et 1854
La correction
ses probabilités de bonheur.
:
est portée par Stendhal sur l'exemplaire de
Parmi les marchands et 1854 Dans cette classe, en d'après un carton de 1827.
Page
47.
:
antiques,
Rome.
— Ed.
(F Italie
:
chances
1826
Nous corrigeons
Italie.
—
On rapprochera 47. ... ne seront plus ridicules. paragraphe sur les femmes des chap. liv, lv et lvi de V Amour. Miss Gunnell, dans son Stendhal et l'Angleterre, a montré que Stendhal s'était servi, pour ces chapitres, d'un vieux n*^ de V Edinburgh Review. Le mot n'était pas souligné Page 48. ... et de vertu... dans l'édition de 1826 (pas plus que dans celle de 1854). Un des cartons de 1827, non marqué *, (pp. 271-272) a été tiré spécialement pour souligner ce mot, comme il doit l'être, et comme nous le faisons dans la présente édition. Ex. Le Page 48. Le plus respectable des savants... « M. le Comte de Clarac (histoire du savant). » Petit Page ce
—
—
:
Page 49. ... Le Petit
:
verte]
La Page
Voyage de
attribuée à
M.
gloire, si gloire [î7]
Daru. 50.
—
Rome. Ex. Comte de Forbin. [Décou-
l'intendant de la couronne à «
M,
le
M.
de Blacas par
y
a, est
à
M.
le
de Forbin.
Baron
M[arti^^al
»
//
a un peu
de ventre,...
—
La traduction
anglaise de 1818 supprime, sans doute cent, ce détail pourtant
si
comme
caractéristique.
indé-
ROME, NAPLES ET FLORE.NCE
472
—
Ces deux derniers propos de vases étrusques, iiguraient, dans l'édition de 1817, sous la date de Rome, 17 mars 1817. Voir Appendice, page 139. Ex. Le Petit Bernardo. Page 50. ... don Nardo... 50. ... dégradé par paragraphes, depuis
Page
:
les hottes.
A
:
—
Page
51.
M.
...
Ventignano,
Page
M. Page
51.
le
un
...
:
— Ex. Le Petit marquis... — Ex. Le Petit à V ambassade. — D'après lex. Le
duc de Bisagno... Baour de Naples.
le
certain
:
:
de Blacas, u?i des attachés 52.
Petit,
homme
...
de mérite...
s'agirait de
il
don
Jorre, directeur
du musée
—
Ed. 1826
de Portici.
Page
52.
et
...
agite
entre ses
doigts...
une petite corne de geons d'après un carton de 1827.
et
1854
Page53.
:
et tient
de s'y jeter.
...
corail.
Nous
corri-
— On retrouve quelques phrases
développement sur la jettatura, ainsi que de celui concernant les romans en Italie (Milan, 8 décembre 181G), dans une curieuse brochure, parue en 1829 et intitulée Le Coui>ent de Baïano, chronique du xvi^ siècle, extraite des Archives de Naples et o, traduite littéralement de l'italien par M. J... C précédée de Recherches sur les couvents au xvi^ siècle par M. P. L. Jacob, bibliophile (in-8°, chez Fournier jeune). L'ouvrage est annoncé dans le Globe du 19 août 1829, Bulletin littéraire. Il contient également à la fm une citation de M. de Stendhal sur la tirées de ce
:
San-Felice de Naples.
Page
53.
— Nous ajoupar un bosquet d'orangers. — Ed. 1826 dont nous sommes séparés par. — La correc-
Grands éloges du
Francesco.
roi
tons ces cinq derniers mots d'après un carton de 1827.
Page et
53.
1854
... :
tion ne... que... est portée par Stendhal sur l'exem-
Rome.
plaire de
Page et
53.
1854
... :
elle est
elle est
arrivée
escortée de...
arrivée avec.
un carton de 1827.
—
Ed. 1826
Nous corrigeons d'après
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS Page
Un
53.
]eune homme.,
5(J.
=
Mme B*** Page
56.
l'ex.
Page
58.
d'avoir
ou
la
Carton 1827
N*** ou
:
58.
comme
61.
...
du 15
Le Petit,
le
.-'
—
D'après
colonel Tecco.
1^^,...
la grâce de
— Ed. 1826 François
:
d'avoir de la
«
comme
en 1680. —
cela).
»
Carton 1827
,
les
.
1^^:
comme
grâce
:
vous
et
comme en 1680. grands hommes du xiv^. Ce
devenez des
Page
:
monter à cheval comme Diane de
1^^ et de
...
1854
d'avoir
Poitiers (quelque chose
Page
le.x.
cordons
=
T***
grâce de François
L'ex. Le Petit ajoute
François
D'ajtrès
pensions ou des
génie de
le
—
jour...
Petit, le colonel
...
Kd. J82G el
à Ui fleur de l'âge. .Nous
dit-elle,
.M'"e Aresi.
des
...
Le
un
disait
...
473
II
un carton de 1827.
corrifreons d'après
Page
—
bien né...
ci fort
...
joli
TOME
Dl"
—
jour-
que
Stendhal appelle, dans sa table Paris vu de Portici, semble avoir été introduit dans l'édition de 1826 pour remplacer le Paris d'autrefois, de l'édition de 1817 (voir Appendice. page 199) que l'auteur a prudemment éliminé. nal
juillet,
:
—
Page
62. ... don Cechino... D'après l'ex. Le Petit, Innocente Re ^= Léon XII, et le ju-emier ministre le cardinal délia Somaglia.
=
Page
63.
...
cette
scène est
—
digne de Molière,...
Ed. 1826 et 1854 de l'Etat du pape est digne de Molière (sic). Les deux mots oubliés, cette scène, sont portés par Stendhal sur l'exemplaire de Rome. :
—
Page
64. ... de voir figurer... Ed. 1826 et 1854 de vous figurer, texte qui n'olTre pas grand sens. Nous conjecturons voir. :
•
:
Page
64.
Page
64.
—
duc de Bracciano,... Ed. 1826 le fameux banquier T***, duc de Bra*'*. Colomb a complété dans son édition de 1854. Sur Torlonia, voir Promenades dans Borne, 11 décembre 1827. ...
...
dans
les
pays despotiques.
:
—
Voir,
au
ROME, NAPLES ET FLORENCE
474
Supplément,
III, le
n'^
premier
Marionnettes
jet des
satiriques.
—
Page
Ici 65. ... de la fameuse Chapelle Sixtine ;... ils sont reprennent les emprunts au texte de 1817 datés, en 1817, du 15 décembre 1816 et jours suivants. :
Page Page
65.
...
65.
...
exécrable.
— Ed. 1817
dégoûtant.
:
—
passages de Burney.
des
Le D^ Burney
•
avait, outre sa célèbre Histoire générale de la musique,
un
publié en 1784 si
recueil intitulé
La musica
:
canta annualmente nelle funzioni
sauta nella cappella ponteficia.
délia
—
65. ... de Michel- Ange ;... C'est un de Michel-Ange. de 1827 qui ajoute
Page
:
Page
Voir
66.
le joli
tableau
M.
de
Ingres.
che
settimana
carton
—
Nous
mots d'un carton de 1827. Ils ne figurent pas dans les éd. de 1826 et 1854. Toute la fin du paragraphe, depuis ce sont de bons curés de campagne, a été ajoutée en 1826. Ed. 1854 Page 66. ... deux artistes bolonais ;... tirons ces derniers
:
—
...
deux
Page Page
Ma
66. 66.
...
foi,...
— Ed.
portent
ils
1817
l'esprit...
r esprit.
Page
Des gens
66.
cela
à
toutes les
tisme,
Page les
Page
67.
etc.
...
les
jugements...
jugements. 67.
...
jeunes
:
Mais.
— Ed.
— Ed.
d'esprit...
i>illes d' Italie,
mais patriotisme bien
d'esprit,
:
artistes français.
1854:
1817
il
porte
Appliquez
:
dernier vestige de patrioridicule.
Des gens pleins
— Ed. 1817 — Nous
les éloges et
:
gens fort gros.
tirons cette
dernière phrase, qui n'existe ni dans l'éd. de 1826 ni dans celle de 1854, d'un carton de 1827.
Page
67.
J'assiste...
25 décembre.
un jour
frais
siste, etc.
—
Ed. 1817
— Le plus beau
soleil
Jour de Noël,
:
;
à Paris,
ce serait
du commencement de septembre. J'as-
NOTES ET ÉCLAinCISSEMENTS DU TOME Page
G8.
malheur
leur
...
éternel.
—
II
Carton 1S27
475 :
ce
sont des figures persuadées que
—
Ce fragment Page 70. ... assise dans un fauteuil. du 18 août n'existe pas dans l'cdilion do 1817 il a été ajouté en 1826. Ed. 1826 Page 70. ... le Dictionnaire de Chalmers. et 1854 le Dictionnaire de Chambers. Nous .suivons le ;
—
:
texte de l'éd. de 1817 et de la traduction anglaise
de 1818.
s'agit bien
Il
évidemment du grand
dic-
tionnaire de Chalmers qui venait de paraître {General
biographical Dictionary, containing
an
historical
and
account of the lives and writings of the most eminent persons in every nation, etc., by Alexandre Chalmers. Londres, Nichols, 1812-1817, 32 volumes). critical
—
Ed. 1817 de génie. Page 70. ...de talent... Ces derniers Page 70. Beaux yeux de miss Julia G*** mots sont tirés d'un carton de 1827. Page 70. ... et Manzoni,... — Ces deux mots ajoutés :
.
dans un carton de 1827. Page 70. ... il i^ersifle supérieurement. 1817 ajoute
:
// est officier
Angleterre.
Page
71.
même Page
...
le
71.
...
les
—
La note de
à la demi-solde,
et retiré
en
— Carton 1827 Capucins sont furieux. — Ed. 1817
même
plus
—
le
plus
scélérat,...
:
;
Je vois deux ou trois Anglais vraiment touchés. Les Jésuites font cette musique pour remercier Dieu d'avoir
Vannée sans encombre. Ceux des cardinaux qut
fini
sont leurs amis viennent les voir. etc.
Page
72.
depuis voir
le
Honneurs
militaires,
—
même. La lin du paragraphe musique et V amour, ajoutée en 1826 Supplément, n^ IL ...
:
sont la
Ici la
;
—
intendant de la couronne à Rome,.., ... MarDaru. Les éd. 1826 et 1854 portent H***, sans doute faute d'impression pour M***.
Page
tial
74.
:
ROME, NAPLES ET FLORENCE
476
—
Ce paragraphe sur 74. ... qui gâtent le Forum. colonne Trajane a été ajouté en 1826. Page 75. ... les douces formes de U inquisition. Cf. Voyage en Italie, de Romain Colomb (Paris, 1833)^
Page la
—
page 342.
Page
75.
dès
...
phrase, depuis
Page
75.
:
quon
— Ed. 1817
75. Je fais copier... 76.
...
•
membre de
Ce
madame R*** me disait hier,... G*** me disait hier.
...
la princesse
Page Page
—
résiste,...
V extrême insolence, ajouté en 1826.
une nuance à Vidée.
:
— Ed. 1817
:
Je copie.
— Ed. 1817
:
la
nuance
de Vidée.
Page Page Page
— Ajouté — Ed. 1817
Cheruhini,...
76.
...
76.
...
atteindre...
76.
...
eût été
en 1826.
-
-
:
peindre.
sifflé.
—
Est-il
besoin de noter que
Stendhal paraît croire
ici
que
Dei'in du village est
postérieur à
la
le
Nouvelle Héloïse, alors qu'il
antérieur de plusieurs années.
est
lui
—
Ed. 1817 r Page 76. ... en douleur regrettante ;... par lui, la douleur sèche du malheureux devient la douleur du regret. Cf. Histoire de la PeinPage 77. ... de la phtisie. ture en Italie, chap. cxxv, note. Ed. 1826 et 1854 r Page 77. ... la Rome des prêtres... Le mot est complet dans l'édila Rome des p
—
—
tion de 1817.
Page et
77.
commandés par Canova... — Ed. 1817 commandés à Canova. La correction par est
...
1854
:
•
indiquée sur Tex. Le Petit.
—
au Capitole... Ces quelques Accident arrivé vers 1823, ont été ajoutées en 1826. Voir d'autre part, dans V Appendice, à la date du 3 janvier, un intéressant paragraphe sur
Page
78.
lignes
relégué
...
depuis
l'expression
Page
78.
C Page
...
:
du buste de Cimarosa.
le
cardinal
Consalvi.
G***. 78.
...
il
n'est
pas hypocrite.
—
—
Ed. Ici
1826
:
le
finissent les
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME
477
II
emprunts faits à l'rdiliou de 1817 (voir à V Aj)pendice la fin du journal de Rome (jue Stendhal n'a pas reprise en J82(i).
«
Boloi^ne,
le reste a
le
— Notes de Tex.
Home
à propos de
de Civila-Vecchia
:
Ancône sont
l'erraro,
civilisées.
Tout La
plus pressant besoin de la conquête.
de la Pologne. M. de Richelieu pour gouverneur, le général Radet pour commandant de la gendarmerie, et quelque bonheur pourrait renaître dans ce pays de la haine et du malheur. Tout autre remède est im emplâtre sur une jambe de bois. constitution
((
La
liberté dont jouissait la
de Louis sujets
XIV
serait
un
France sous
bienfait
le
règne
immense pour
les
du pape.
« Le naturel se voit partout. La bonhomie ne se trouve guère au midi du Pô. Tout cela est caché d'abord par la méfiance. Ce qui n'empêche pas que les habitudes de ce peuple, au milieu desquelles plonge le voyageur, ne soient extrêmement favorables au bonheur. « Sans doute tous les princes actuels sont bons. Mais les conséquences des scélératesses des gouvernements passés existent encore dans les mœurs pour un siècle... Pour la sûreté et la justice, il vaudrait mieux être chez les Turcs [qu'à Rome] mais les Turcs n'ont ni Canova ni Rossini. ;
«
Comme sujets
les
devant
les
anirnaux des forêts devant l'homme, ne forment qu'une société fugitive gouvernements... les
ici
Pour voir comment les étrangers jugent Italie que j'habite, j'achète «
cette
Eustace, 3 vol. Petit Radel, 3 vol.
Rome en 1814, par Rome en 1817, 1
et
A
mesure que
je lis ces
Laoureins,
1
vol,
vol.
ouvrages, je note
les princi-
ROME, NAPLES ET FLORENCE
478
je les refais pour ainsi dire, sans doute substituant mes erreurs à celles des autres. Drôles d'idées qu'on a dans un palco le 26 janvier 1818 au
pales erreurs
;
du présent livre. 29 janvier 1818. Quoi qu'il en soit, une ville malsaine [Rome] et qui a le moral pollué par les prêtres ne conviendra pas pour capitale à une nation de 18 millions d'habitants qui naîtra dès que la France lui enverra 4 régisujet «
ments.
»
—
Page 79. M. Manni... Sur l'apothicaire Agostino Manni, voir Corresp., tome II, page 399, lettre du 11
novembre 1825. Cette
lettre doit
d'ailleurs être
car Stendhal y dit avoir fait une visite à Canova, lequel est mort en 1822.
antérieure à 1825
Page
;
80. L'état de la
liberté de la presse,...
— Dans
le
premier volume (voir tome I, page 186), Stendhal a raconté tout au long l'anecdote du pape Pie VI et de l'héritage Lepri, dont la censure aurait eu beaucoup plus de raisons pour demander la suppression. Aussi bien pensons-nous que c'est beaucoup moins le censeur que le libraire qui a empêché Stendhal de donner tous ces morceaux, et nous ne saurions partager l'avis de M. Chuquet qui accuse Stendhal d'avoir, dans l'édition de 1826, « tiré à la ligne », ce qui est bien le reproche le plus étrange qu'on puisse adresser à notre auteur. Delaunay avait traité pour un volume de 500 pages environ, ou 30 feuilles, et nous en sommes déjà ici à la feuille 39 Il dut, sans aucun doute, invi!
ter l'auteur à s'arrêter
eu
trois
volumes au
du
:
sans quoi, l'ouvrage aurait
lieu de deux, ce qui ne faisait
pas
La fm du livre se ressent de cette invitation, tant au point de vue de la composition qu'au point de vue de la rédaction la dernière
l'afîaire
libraire.
:
anecdote notamment (la princesse Santa-Valle), fut bâclée si vite, que Stendhal jugea nécessaire, une fois le livre paru, de la refondre à peu près complètement dans deux cartons (voir plus bas, page 98). Quant à la
Jf,
.
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME composition, on remarquera que l'auteur, parti de Berlin le 2
brusquement
quitte
dans
le
le
le livre
ne
II
finit
479 pas
;
septembre 1816, nous
18 octobre
1817, à
Rome,
salon de M^"® Crescenzi.
Comme
autre preuve de la hâte avec laquelle les du livre ont été composées et corri-
dernières pages
gées, signalons qu'à partir de la page 293 du second volume, les titres courants du haut des pages ne on y lit seulement le nom de Rome, changent plus quarante-deux fois répété sur les quarante-deux dernières jiages de texte de même, la table des matières Rome, pour toute contient simplement l'indication :
;
:
la
fin.
Rappelons enfin que Delaunay, qui, pour le prix convenu, avait dû déjà imprimer 41 feuilles, au lieu de 30 (sans compter les titres et brochages de 2 volumes au lieu d'un seul), dut encore, pour comble de mésaventure, réimprimer au moins 220 pages, pour satisfaire la censure (voir notre Avant-propos) Stendhal n'était évidemment pas un client ordinaire. !
Au
pour un auteur rien n'est perdu. Les mordans Rome, Naples et Florence, Stendhal les casa un peu plus tard dans les Promenades dans Rome, toujours chez Delaunay, qui, malgré tout, sentait venir le succès. On les retrouvera en partie, dans le tome II de l'édition de 1854, pp. 173-190, ajoutons que, lors de l'impression 230, 279 et 303 des Promenades, Delaunay dut encore mettre un frein à la fureur stampante de Stendhal on en voit les preuves amusantes en maint endroit (voir notamment aux dates des 28 novembre, 3, 20 et 23 décem-
ceaux
reste,
sacrifiés
;
;
bre 1828), et le morceau sur le mécanisme du gouvernement papal, jouant de malheur, ne put encore voir le jour nous le trouvons heureusement aux pages 279-335 du Journal d'un voyage en Italie de Romain Colomb (Paris, 1833), dont il forme un des meilleurs chapitres, imprimé d'ailleurs entre guille:
ROME, NAPLES ET FLORENCE
480
rauteur déclare tenir ces renseignements d'un le publions dans le Supplément. Ed. 1826 et 1854 les A... de Page 81. ... Pfiffer. Madame la générale Pfif... Nous complétons d'après « Jardin de S^l'ex. Le Petit, qui ajoute en marge Georges, et le tour qu'il joua à M^^ délia Genga, depuis Léon XII. Cette histoire de Léon XII sous le nom du cardinal Banti aurait remplacé vingt pages sur la danse. » L'anecdote de Léon XII a été publiée par M. Chuquet, dans la Revue du l^r janvier 1913.
mets
:
ami. Nous
—
:
:
—
aux hommes. Ed. 1826 hommes. Nous corrigeons d'après l'exemplaire de Rome. Page 83. ... se choisissent un époux. Texte d'un carton de 1827, avec une légère correction tirée de l'exemplaire de Rome. (Le carton porte oti voit au
Page
82.
quelle promet
...
et 1854
:
quelle verse sur
les
—
:
bal en Angleterre, et Stendhal a corrigé
:
on
voit
dans
a-parte des bals anglais). Les éditions 1826 et 1854
les
donnent, pour ces deux paragraphes et
ment du
suivant,
le
passages modifiés)
les «
Excepté parmi
le
commence-
texte ci-dessous (nous soulignons :
personnes qui ont plus de deux ou une très haute naismariage est presque inviolable en AngleItalie, quand on célèbre un mariage dans les
«
cent mille livres de rente
«
sance,
le
«
terre.
En
«
une
«
éternelle n'entre
«
le
«
reçue et convenue, à moins qu'il ne soit épris luimême, ce qui le placerait alors dans la situation
« «
«
«
« a
«
église,
mari
cette idée d'inviolabilité et de fidélité
dans
la tête
sait cela d'avance,
de personne.
comme
c'est
Comme
une chose
d'un amant à l'égard de sa maîtresse, il ne s'inquiétera nullement de la conduite de sa femme. K II y a un troisième pays, où le mariage n'est absolument qu'une affaire de bourse les futurs ne se voient que quand les deux notaires sont convenus des articles du contrat. Mais les maris de ce pays n'en prétendent pas moins à toute l'inviolable ;
NOTES ET
Ér.L.\IRCISSE:\IENTS DIT
dans
« fidélité qui se rencontre
TOME
les niariafies
481
II
anglais,
«
et à tons les plaisirs qn'olïre la société italienne.
,
la
Paix.
plus stupidc co(juin de l'Eu-
voir Correspondance,
vantes.
Page
139.
...
— Sur Ciudoïou Godoy,
la Paix,... « le
feu Chaudet.
tome
II,
pages 88 et sui-
— Statuaire
qui ne
mérite peut-être pas semble manifesler Stendhal. 1810),
48!)
II
français (1763le
dédain que
—
Tout ce paragraphe et Page 140. ... serait invisible ? les deux suivants sont nuturellemciil supprimés par •
la
traduction anglaise.
—
(manuscrit volé)... A la suite de cette note Page 141 Colomb, dans son édition de 1854. a cru utile de caser deux lignes de réclame pour Téditiou des lettres de Ch. de Brosses qu'il avait donnée en 1836 chez Levavasseur, probablement d'après les conseils de Stendhal. La parenthèse (manuscrit volé) fait allusion aux :
incidents de la publication de la première édition
de 1800. De Brosses, à son retour en France, avait fait établir cinq ou six manuscrits de ses lettres, pour les ses amis pendant la Révolution, un de ces manuscrits suivit les bagages d'un émigré et tomba entie les mains de Sérieys, qui traita avec le libraire Ponthieu pour l'impression (voir la notice du Comte Ernest de Brosses, fils du président, en tête de l'édition Colomb).
donner à
;
—
Page 141. Mercure du 15 juin 1817. Ce n° n'existe pas le Mercure de France paraissait le samedi les n°s de juin 1817 sont ceux des 7, 14, 21 et 28. Peutêtre s'agit-il du Mercure du Rhin. Page 145. Le danger était pressant,... La même aventure arrive à Colomb (Cf. Voyage en Italie, 18 mai 1828, page 351). Il est vrai qu'en 1814, Bombet vola bien une fièvre à Carpani. Page 145. ... Auguste... Ou plutôt Augustin. Page 147. Là il y a des jacobins ? Dans l'édition ;
;
—
—
—
de 1817, cette note est placée sous le paragraphe daté de Civita-Castellana il y a là sans doute une erreur ;
ROME, NAPLES ET FLORENCE
490
qu'a corrigée Colomb en 1854 en plaçant la note sous présent paragraphe nous pensons qu'il a eu raison,
le
et
:
nous l'imitons.
Page 149.
...
airs divers.
— Ed. 1817 1854 conjecture Brème. — Ed. 1817 1854
ces airs divins.
et
Nous proposons
... Louis de r*** rj*** r>*«*
Page 150.
la
:
:
ces
divins.
et
:
—
Fragments de la Page 156. ... là in d'on canton. fameuse Vision de Prina de Grossi, Le jour d'aujourd'hui. Voici la traduction
:
«
C'était iiud nuit des plus
épouvantables, obscure comme dans la gueule du loup on n'entendait pas le bruit d'un pas... Et le pauvre mérite qui n'est pas don, ils vous l'ont forcé à se réfugier là dans un petit coin obscur. » Cf. lettre à M. Stritch du 30 novembre 1825 et l'article anonyme de Stendhal paru dans la Revue de Paris de 1832, tome XXXVI, pp. 65-70. Voir notre note à ;
la page 105 du tome P^. Page 157. ... un meilleur usage de vos
l'édition de 1854,
dans
le
Colomb incorpore
texte.
talents.
— Dans
à tort cette note
— —
et le PanPantalon; ... Ed. 1817 donne et Pantalon. Voir la citation plus Page 159. ... ne sono una prova. exacte, tome I, page 235. Il s'agit de la comédie Page 160. ... de r Optimiste.
Page 159. talon.
...
et
U errât,
:
:
—
de Colin d'Harleville, qui enthousiasmait déjà Stendhal en 1804 (voir lettre à sa sœur du 18 prairial
an XII, Corresp., tome I, page 88). Cf. Vie de Haydn, Page 160. ... car elle est laide. page 384 « Dans mon système, un certain degré de
—
:
passion détruit la voix chez les hommes et, chez les femmes, une certaine fraîcheur dans les attraits. » ;
Système qui n'est pas aussi paradoxal qu'il en a l'air au premier abord. Ed. 1854 Page 160. ... que je n avais jamais pu voir.
—
que
je
nai jamais pu
voir.
:
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TOME Page
162.
Ce génie
ignoré...
— A propos de
riorité des poètes naturels
par les Vecchia
règles, :
401
celle supc-
comparés à ceux formés sur
écrit
l'ex.
de Civita-
Excellente ligne de V Edinburgh Refiew,
«
XXIII,
Stendhal
II
Ce sont de ces choses qui, une fois la tête. C'est là pour mol le bon effet de VEdinhurgh Reciew. A chaque phrase que je lis, je songe to M. [à Mélilde], à ma situation avec elle, aux auteurs qu'il me reste à dévorer, jusqu'à ce que je sois arrivé à 7 heures [l'heure où il voyait n'^
dites,
ne
Mélilde]. 5
Page 162.
Ne
p. 74.
me
...
sortent plus de
novembre 1818. où Von
rit
»
sans conséquence.
plus rire qu'au théâtre, où l'on
— Ed. 1854
:
sans conséquence. La virgule est un contre-sens. Stendhal veut en effet parler du théâtre des Variétés par opposition avec la Comédie- Française.
Page 163. s'est
...
noui^eautés par an.
réfugié
là.
...
— Ed.
Nous suivons
Verrat, de 1817.
Page 163.
dans V Italiana.
rit
—
le
1817 et 1854 que donne
:
texte
L'Italienne à Alger,
opéra buffa de Rossini, probablement son chef-d'œuvre.
L'extrême
difficulté
du grand
d'Isabelle,
rôle
qui exige une chanteuse doublée d'une actrice accomplie, fait qu'on n'a plus repris la pièce depuis fort
longtemps en France
:
on manque aussi d'une bonne
traduction. Cet opéra, dont la verve comique est ini-
mitable, dont
la
figuration et les décorations sont
régal pour les yeux, serait,
men
bien
pour
les
Français,
autrement caractéristique
un
un
spéci-
du génie de
Rossini et des opéras-bouffes italiens, que
le
Barbier
de Séville. Les livres et dictionnaires répètent à satiété
que l'orchestration du Barbier est ravissante, brilmais elle c'est exact ressemble en cela à celle de tous les opéras-bouffes de Rossini, et l'orchestration de Y Italienne à Alger mérite les mêmes épithètes que celle du Barbier. Il n'y a dans le Barbier (qui ne contient guère de psylante, étincelante, etc., etc.
;
;
ROME, NAPLES ET FLORENCE
492
un ou deux airs sont des contre-sens) aux trois grands rôles de Y Italienne
chologie et dont rien d'analogue
grande coquette Thaddée. l'amant Mustapha, le mari excédé de sa femme et tombant dans les pièges de la coquette) que Rossini a développés dans des airs ou dans des ensembles de tout premier ordre. (Isabelle,
ridicule
;
la
;
et
—
Ed. 1854 ... comme ennemi. comme un Note sur l'ex. de Civita-Vecchia « C'est ennemi. partout ce même patriotisme ridicule dont j'ai souvent parlé et qui caractérise si bien les descendants ruinés de gens immensément riches, qui empêche les
Page 166.
—
:
:
franchement dans ou Vignoble. »
Italiens d'entrer
contre
le faup.
Page 168.
...
beaux jours
les
d'été...
jours d'été.
Page 169.
...
toire de la
une autre
hataille...
Peinture en
Italie,
la ligue générale
—
Ed. 1854
— Waterloo.
Cf.
:
les
His-
piéface inédite publiée
par Colomb en tête de son édition de 1854 « Léquitable postérité pleurera la bataille de Waterloo, comme ayant reculé d'un siècle les idées libérales. » Il faut, pour apprécier ce jugement qui a paru ridicule à certains commentateurs peu avertis, se replacer en 1817 et relire l'histoire, et, à l'occasion, quelques pamphlets de Paul Louis Courier. Les historiens modernes confirment aujourd'hui le jugement de Stendhal, en présentant Napoléon comme le continuateur et le metteur en œuvre des principes de la Révolution de 1789 la Restauration, au contraire, voulait revenir à l'ancien régime et les libéraux, comme Stendhal, pouvaient fort bien croire, en 1817, que les conquêtes de la Révolution allaient être définitivement perdues. La tentative évidente de retour en arrière que constituent les gouvernements de Louis XVIII et de Charles X donne pleinement raison à :
:
;
Stendhal.
Page
169. Recueil
du P. Ceva,
p. 264.
Manfredi.
— Ce
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS DU TO.MK
493
II
sonnet a ôlé en rôalilô composé en 1(J99 par le \F Eustachio Manfredi, de Bologne, à l'occasion de la naissance d tin j)rince du l'iénionl nous l'avons retrouvé à la page 197 du vieux recueil du I'. Teobaldo Ceva, intitulé Choix de sonnets, avec diverses observations critiques, et une dissertation sur le sonnet en général, (4^ édition, Venise, 1775). Stendhal indique sa source on n'a qu'à s'y reporter. Voici la traduction de ce sonnet ;
:
:
:
J'ai
V Italie
('((
cend vers
Pô
le
comme une pas apparut
rait
;'
les citeweitx éparx,
; elle
horreur de
elle s;ardait
libre.
Puis
elle aait
;
la servitude voisine
jadis, elle offrit
vis
je la
dans un
les
yeux
aux
fers
telle elle
son pied
éclair se lever joyeuse,
fièrement, se souvenir de sa vieille gloire
et,
dans
l'orgueilleuse ne pleu-
;
dans sa douleur un air de reine ;
peut-être, lorsque,
jusque-là
en désordre, où la Dora des-
élail assise, '
—
:
—
—
Chroniques StendJialiennes de l'Ermitage (juin 1906), M. ColTe a reproduit tout ce paragraphe daté de Bolsena, 5 février. Soreri, Note de Colomb Page 319. ... Zilietti,... véritable nom. Cf. tome II, page 72 (26 Page 319. ... sont la même. ses
—
:
—
août 1817). Page 319. ...
la
femme du
coiffeur.
—
Cette
femme de
devenue, dans la rédaction définitive, la femme d'un noble fort riche. Malaspina, dans la rédacPage 320. ... Radaelli,... est
coiffeur
—
tion définitive.
Page 321.
...
des
marionnettes
tragiques...
—
Nous
manuscrit des marionnettes tragiques, et cette partie a disparu dans l'édition de 1826 ; nous avons du moins l'article du Globe de 1824 voir au Supplément, n° Y. On remarPage 322. ...le cardinal délia Rovere,... quera que, dans la rédaction définitive, Stendhal a n'avons plus
le
;
—
supprimé
les
noms
propres, et
de convention.
y a substitué des noms
—
En face de ce dernier ... (vingt-huit francs). paragraphe, sur le verso resté blanc du feuillet précédent du manuscrit, une multiplication de la main de 28 francs. Stendhal 5 fr. 60 (valeur de l'écu) X 5
Page 324.
=
:
Page
N°
Rome,
325.
Corrigé 1.
le
le...
—
Les Marionnettes.
Page 326.
...
En marge,
7 août 1824. Titre raturé
avant-hier soir...
:
à
l'encre
Lettres de
:
Rome.
— Stendhal a oublié de
NOTES raturer
KCI.AIHCISSK.MKN
F.T
tnuiitl-liier suir cl.
quinze jours, eomiiie l'af;e
328.
...
(l'aljord
il
de
le
I
«
:
C'est
ici
le
lOMI-,
l
remplacer par
l'avait fait
Il
:
im peu plus
—
f) J
// //
i
a
luuil.
Stendhal avait costume obligé des gens
de ces derniers temps...
écrit
U
S
génie, qui cherchent à imiter Lord Bijron, dont Ut personne est fort popidairi: en Italie, depuis surtout quil est allé aider les (îrecs de sa bourse et de sa perlie
sonne.
»
à un spectacle de marionnettes... -- Suit de Cassandrino, élève en peinture et du Puits enchan'é, texte à ]ieu près semblable à celui du 11° IV du Supplément.
Page 329.
...
l'analyse
Page 332. de
un
...
celui du n" Page 334. ...
Secrétaire d' Etat
.^
...
— Suit l'analyse
texte semblable à ]ieu de choses près à
la pièce,
III
du Supplément.
à leur tour, etc..
— L'arîiolc du
67o/>e se
sans doute, le termine par cet etc. peu élégant rédacteur en chef a coupé la fin de la lettre de Stendhal, comme trop longue. On arrivait d'ailleurs juste à la fin de la colonne du Globe. Page 354. ... ainsi que cous avez pu vous en apercevoir hier,... Ce fragment est daté, dans le Journal de Colomb, du 16 mai 1828, lendemain de l'Ascension. ;
—
—
M. Chuquet page 341) relève avec raison, clans les Promenades dans Rome, l'erreur par laquelle Stendhal appelle Joseph II empereur d'Autriche, au lieu d'empereur d'Allemagne. Voici la même erreur c'est une jireuve de plus de l'authenticité du morceau.
Page 360.
...
r empereur d'Autriche...
-
( Stendhal-Beyle,
:
fille pour femme à un homme Promenades dans Rome. Lettre du 25 décembre 1824 à Sir William D*** sur le conclave de
Page 361. marié.
—
...
donner sa
Cf.
1823.
—
Page 367. ... des lettres latines. L'auteur a ouldié de nous parler du secrétaire des mémoires. Page 375. ... l'esprit ou les maximes. Il est inutile d'ajouter que, malgré l'absence du présent frag-
—
512
ROME. NAPLES ET FLORENCE
ment, les deux volumes de Rome, Naples et Florence de l'édition de 1826 furent condamnés (Décr. du 4 mars 1828), comme aussi le Rouge et le Noir, « et ejusdem auctoris similia » (Décr. du 20 juin 1864). Cf. Index lihrorum prohibitorum, Romœ, ex typographie polyglotta S. C. de propaganda fine, 1881, page 320. Ed. 1833 on en en fait. Page 376. ... on en a fait...
—
•
:
TABLE DES GRAVURES UU
TOME SECOM)
Titre de la traduction anglaise de 1818.
Frontispice
Fac-similé de la colverture de l'édition 192-103
DE 1826
Une page de l'exemplaire Le
Petit.
.
.
.
3G8-3C9
TABLE DES MATIERES DU TOME SECOND
Rome, Naples et Florence
^suile et fin)
1
Table détaillée Appendice
99 I
H
Table de l'appendice
304
Supplément
307
Notes et éclaircissements
395
Table des gravures
513
IMPRIMERIE F.
PAILLARÏ ABBEVILLE
3
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